La HAT remet déjà en cause les signatures qu'elle a faites vendredi dernier au Paon d'Or. Le choix militaire évoqué par le vice-ministre sud-africain Fransman Marius s'impose pour régler la crise malgache.
24 heures après la déclaration de la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa, le secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Randrianazary, a décerné un mandat d'arrêt à l'audience à l'encontre de Marc Ravalomanana. Dans un bordereau d'envoi en date du 17 septembre sur lequel sont inscrites en rouge les inscriptions suivantes: Très urgent, secret confidentiel, le secrétaire d'Etat chargé de la gendarmerie cite à l'origine de ce mandat d'arrêt deux dossiers pénaux: N° 236 09-CR 102/10-Anta en date du 23 mars 2010 et N° 284 09-CR 128/10-Anta en date du 30 août 2010.
Honte. Réagissant par rapport à ce mandat d'arrêt, le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo, de déplorer: « C'est une honte après la signature de la feuille de route. Il y a mauvaise foi de la HAT. La HAT n'a pas la bonne volonté à avancer dans la résolution de la crise. C'est également une honte pour un officier de la Gendarmerie qui accepte d'être instrumentalisé par les politiques. Je tiens à rappeler qu'il y a des militaires et des civils qui ont fait un coup d'Etat en 2009, mais ils ne sont pas inquiétés au nom de l'apaisement et du « Fihavanana ». Sans parler des auteurs du trafic de bois de rose et des abus de pouvoir perpétrés par les tenants des autorités de fait. »
Sincérité. Visiblement, les signatures apposées vendredi dernier par les entités pro-HAT en bas du document de la feuille de route ne sont pas sincères. Le nouveau mandat d'arrêt délivré contre l'ancien président désormais autorisé à rentrer plonge dans une nouvelle impasse le processus de sortie de crise. A rappeler que le Gal Randrianazary, nommé par Andry Rajoelina secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie Nationale, n'est autre que le directeur Général du CIS ( Central Intelligency Service) à l'époque de Marc Ravalomanana. Avant d'intégrer le gouvernement Vital, cet officier général de la gendarmerie a été conseiller du directeur de Cabinet du Premier ministre Mangalaza Eugène, proposé par l'amiral Didier Ratsiraka dans la mise en oeuvre des accords de Maputo et d'Addis-Abeba.
No comments:
Post a Comment