Tuesday, March 30, 2010

Large Hadron: titanesque tout simplement

Champagne au frais et ambiance fiévreuse, mardi 30 mars au petit matin, à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) de Genève.

Une expérience jamais réalisée, à partir du Large Hadron Collider (LHC, "grand collisionneur de hadrons"), le plus grand instrument scientifique du monde, doit peut être permettre d'éclaircir le mystère de la création de l'Univers.

Dans les salles de contrôle, les équipes retenaient leur souffle. Une tension comparable à celle qui précède, à Cap Canaveral ou à Kourou, le lancement d'une navette ou d'une fusée Ariane. Jusqu'à la dernière minute, un paramètre non conforme pouvait faire retarder le tir. Non pas d'un lourd engin spatial, mais de minuscules faisceaux de particules subatomiques. Un défi technologique tout aussi complexe. "Cela revient un peu à lancer des aiguilles à travers l'Atlantique et à les faire entrer en collision à mi-parcours", expliquait Steve Myers, directeur des accélérateurs. "Nous sommes prêts, et nous sommes confiants", assurait, quelques jours plus tôt, le directeur général du CERN, Rolf-Dieter Heuer. "Mais, ajoutait-il, nous ne sommes jamais à l'abri d'un incident.

Il s'agit d'une machine nouvelle, pas d'une machine de série. Il faudra peut-être des heures, voire des jours, pour obtenir des collisions." Les chercheurs s'apprêtaient à provoquer, dans l'anneau de 27 km de circonférence enfoui, à 100 m sous terre, à la frontière franco-suisse, les premiers chocs entre protons à 7 millions de millions d'électrons-volts (7 tera-électrons-volts ou TeV). Une énergie encore jamais atteinte dans un accélérateur de particules. Trois fois et demie celle de l'instrument jusqu'alors le plus puissant, le Tevatron américain du Fermilab de Chicago, limité à 2 TeV.
UNE COLLISION TITANESQUE
Pour se représenter la violence d'une telle collision, il faut savoir que 1 TeV est l'énergie cinétique… d'un moustique en vol ! Mais cette énergie est ici concentrée dans un espace mille milliards de fois plus petit que l'insecte. Ce qui la rend proprement titanesque. C'est à cette condition que les physiciens espèrent, en fracassant des particules élémentaires lancées, en sens contraire, à une vitesse frôlant celle de la lumière, faire jaillir de nouvelles particules et recréer des états de la matière qui existaient aux tout premiers instants de l'Univers, quelques millionièmes de seconde après le Big Bang. Et ainsi, peut-être, lever un coin du voile sur quelques-uns des mystères cosmiques les plus vertigineux.

De quoi sont faites, par exemple, la matière noire et l'énergie sombre qui forment 96 % de l'Univers, dont nous ne connaissons qu'une infime partie ? Qu'est devenue l'antimatière qui, à l'aube de l'espace-temps, a sans doute été produite en même quantité que la matière, mais dont il ne reste plus trace ? Pourquoi les particules ont-elles une masse, et pourquoi certaines sont-elles lourdes et d'autres légères ? Le boson de Higgs, postulé par la théorie mais jamais observé, est-il la clé de cette masse ?

Comment, encore, la "soupe primordiale" de l'Univers s'est-elle transformée, en quelques millièmes de seconde, en protons et en neutrons qui allaient donner naissance aux noyaux, aux atomes, puis aux étoiles et aux galaxies ? Existe-t-il des dimensions cachées, comme l'imagine un étrange scénario selon lequel les particules fondamentales ne ressemblent pas à des points, mais à des cordes en vibration? Nul ne sait si le LHC résoudra ces énigmes.
Les physiciens sont hommes de grande foi. Et de grande humilité. De la foi, il en faut pour construire, avec la ferveur des bâtisseurs de cathédrales, de gigantesques détecteurs où ils vont guetter, sans relâche, un signe venu de l'au-delà du monde visible. De l'humilité aussi, pour surmonter les coups du sort qui se sont acharnés sur eux. En septembre 2008, neuf jours après sa mise en service, une panne a plongé la machine dans le noir absolu.
UNE NOUVELLE PHYSIQUE AUX LOIS INCONNUES
"La patience paie", se réjouit aujourd'hui le patron du CERN. Depuis son redémarrage, en novembre 2009, le LHC aligne les succès. Fin novembre, des faisceaux de protons de 1,18 TeV ont circulé – sans se croiser – dans la boucle. En décembre ont été enregistrées des collisions à 2,36 TeV, qui amélioraient déjà, d'une courte tête, le record détenu depuis 2001 par la machine américaine. Enfin, le 19 mars, des faisceaux séparés ont été accélérés à 3,5 TeV. Restait le test crucial, tenté ce mardi : faire se percuter les faisceaux de protons, pour atteindre 7 TeV. Si tout va bien, annonce le CERN, le LHC sera exploité en continu "pendant une période allant de dix-huit à vingt-quatre mois, avec un court arrêt technique à la fin de 2010". Avant de monter en régime jusqu'à son énergie maximale de 14 TeV.
Deux escadrons de chacun sept moustiques se heurtant de plein fouet pour le progrès de la science.
Car cette débauche d'énergie n'a d'autre finalité que l'avancée de la connaissance. L'espoir de voir naître une physique aux lois encore inconnues. Obligeant peut-être à repenser notre représentation du monde. "Les premières collisions de protons à haute énergie sont un événement très attendu par les physiciens du monde entier, pour lesquels de nouveaux horizons scientifiques s'ouvriront", piaffent d'impatience le CNRS et le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), très impliqués dans ces travaux.
Nous sommes ici dans un pur sanctuaire de la recherche fondamentale. Même si le CERN s'enorgueillit d'être à l'origine du Web – inventé en 1989 pour permettre aux scientifiques de partager leurs informations – et d'avoir fait progresser les systèmes de calcul – chaque année, le LHC va collecter une masse de données équivalant à une pile de CD haute de 20 km –, les expériences n'auront aucune retombée pratique. Du moins à court ou à moyen terme. "La recherche fondamentale a toujours des applications, mais on ne sait jamais quand ni dans quel domaine", assure M. Heuer.
C'est toute la beauté de cette aventure. A l'heure de la "science utile", des nations – le CERN regroupe vingt Etats membres et cinq autres, Chypre, Israël, la Serbie, la Slovénie et la Turquie, ont fait acte de candidature – n'ont pas hésité à investir près de 4 milliards d'euros dans cet instrument. Et à en faire bénéficier 10 000 chercheurs de 85 pays. Déjà, cette communauté se projette dans le futur. Deux nouveaux accélérateurs sont à l'étude, pour prendre le relais du LHC à l'horizon 2025. Et repousser encore les frontières de la physique. Ou de la métaphysique ?
Pierre Le Hir du journal LE MONDE

Friday, March 26, 2010

Europe Madagascar

La relation économico-commerciale entre l'Union européenne et Madagascar se trouve dans un flou juridique à cause de la situation politique. Les questions sur les sanctions attendent des réponses.

«Le cas de Madagascar est aujourd'hui très particulier ». C'est la réponse qui revient souvent aux lèvres des fonctionnaires de l'Union européenne (UE) basés au siège de cette organisation à Bruxelles, lorsqu'on leur pose des questions sur la situation de Madagascar.
C'était à l'occasion d'un séminaire destiné à une quinzaine de journalistes de pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) dont Madagascar, et organisé dans la capitale belge, la semaine dernière.
Autant dire que le sujet embarrasse auprès de la très grande machine administrative bien huilée, laquelle rend possible la cohabitation entre les 27 pays membres de l'Union.
L'UE n'a pas encore pris une position officielle après les sanctions individuelles prononcées par l'Union africaine le 17 mars, et même depuis l'expiration de la période de dialogue politique en novembre 2009, prévu par l'accord de Cotonou.
Il faut dire que le mode de fonctionnement des différentes institutions rend la procédure de prise de décision très lente, voire compliquée.
Un flou juridique entoure donc la relation entre Madagascar et l'Union européenne. La situation gêne la gestion des dossiers relatifs à la coopération entre les deux parties. Les techniciens européens hésitent quant à la direction à prendre.
Promulgation
Dans le domaine commercial, le principal thème traité lors du séminaire, de nombreux dossiers en dépendent dont, entre autres, la poursuite des négociations sur les Accords de partenariat économique (APE).
Une réunion des pays membres du groupe Afoa (Afrique australe et orientale), auquel appartient Madagascar, devra se tenir prochainement dans le cadre de la poursuite des négociations sur l'APE définitif.
On ne sait pas si des représentants de la Grande île participeront à cette rencontre capitale. Madagascar a paraphé et signé l'accord intérimaire sur les APE à Maurice en juin 2009. Déjà à l'époque, la Grande île avait failli rater ce rendez-vous, et se retrouver dans une situation confuse dans ses relations commerciales avec l'Europe, faute de reconnaissance internationale du régime en place. Finalement, l'ambassadeur malgache résidant à Maurice a été « accepté » pour effectuer la signature.
Mais l'accord intérimaire devra ensuite être promulgué par le Parlement, alors que le pays n'en est pas doté actuellement. Ce qui rend impossible sa promulgation.
Sans une sortie de crise claire, le flou perdurera dans ce domaine. « Je pense qu'à un moment donné, il faudra prendre des décisions », déclare simplement la personne responsable du dossier Madagascar sur les APE.
Interrogé sur ces problèmes, Karel de Gucht, commissaire européen en charge du Commerce, s’est voulu rassurant.
« Je présume que le dialogue politique et les éventuelles sanctions ne concernent par le domaine commercial », répond-il.
Mais il faut dire que ce commissaire européen n'a pris ses fonctions que depuis un mois. Sa déclaration est donc à considérer avec prudence.

Le dernier mot au Conseil
Le Conseil est le principal organe de décision de l'Union européenne. Il est basé à Bruxelles et se réunit une fois par semaine pour débattre de sujets divers.
Il est formé des ministres des 27 pays membres siégeant au Conseil de l'Union européenne (UE). Le ministre désigné change selon le sujet abordé par le conseil.
Par exemple, si le domaine environnemental est discuté, c'est le ministre de l'Environnement qui assiste au réunion du conseil. Il est habilité à prendre des décisions et à signer au nom de son gouvernement.
Les sujets abordés au Conseil de l'Union européenne sont répartis en neuf thèmes globaux, tels l'éducation avec la jeunesse et la culture, le transport avec les télécommunications et l'énergie, ou bien l'environnement.
Il existe donc neuf configurations possibles du Conseil. Les relations de l'UE avec le reste du monde sont ainsi gérées par le conseil des affaires générales et des relations extérieures. Ce sont des ministres des Affaires étrangères, ou des ministres délégués à la Coopération, qui participent aux réunions qui touchent ce domaine.
Décision de sanction
Une éventuelle sanction contre Madagascar pourrait être décidée par cette configuration du conseil. La question, jusqu'à maintenant, ne figure pas encore à l'ordre du jour.
Si les ministres du conseil n'arrivent pas à trancher sur des questions précises, celles-ci sont soumises aux sommets des chefs d'État et de gouvernement européens, sommets qui se tiennent quatre fois par an.
La Commission européenne est en quelque sorte l'organe exécutif de l'Union européenne. Elle exécute ou met en application les décisions prises par le conseil.
Ainsi, la Commission a été mandatée par le conseil pour mener ou conclure les négociations techniques sur les Accords de partenariats économiques (APE). Elle pourrait également être amenée à mettre en application une éventuelle décision de sanction contre Madagascar.
Par ailleurs, chaque pays membre nomme un commissaire. Il y a donc 27 commissaires au sein de la Commission.
Ensuite, il y a le Parlement qui a trois sièges, respectivement à Strasbourg, au Luxembourg et à Bruxelles. Les députés européens sont élus au suffrage universel par les citoyens des pays qu’ils représentent. Ce parlement a, entre autres, un rôle législatif qu'il partage avec le conseil. Mais des questions sur son véritable pouvoir sont souvent soulevées.

Mahefa Rakotomalala journal l'express

Thursday, March 25, 2010

Air Madagascar : resaka fotaka indray omaly

Nivoaka ny lalana tokony handehanany ny fiaramanidina an'ny Cie Air Madagasikara omaly tokony teo amin'ny 8 ora sy sasany alina teo tany Nosi-Be. Avy aty Antananarivo izy io, nandalo Diégo ary nipetraka tao Nosi-Be. Ny manampahaizana amin'ny fifamoivoizana an'anakabaka nampita ny vaovao dia nilaza maraina fa noho ny tsy faham-pian'ny fahitana no nahatonga izao fahasahiranana izao. Ity fiaramanidina ity moa, araka ny fantatra dia nitondra olona avy aty an-drenivohitra handeha ho any Paris. Teo anatrehann'y loza niseho anefa dia nofohanana ny sidina ho any amin'ny renivohitra frantsay. Rehefa niraikitra tao anaty fotaka ity foramanaidina ity dia tsy afaka nihetsika intsony. Ratsy dia ratsy ny andro any an-toerana vokatry ny orana be.

Araka ny vaovao voaray ihany, kinga tokoa ny mpanamory ka voasoroka avy hatrany loza. Tsy nisy ny aina nafoy na koa ny naratra. Araka ny fitenenana, ny tahotra ny betsaka ho an'ireo mpandeha; Na izany aza naefa dia tsy nisy fiaramanidina nomena alalana intsony handray fiaingana avy ao Nosi-Be omaly, nofohanana araka izany ny sidina tokony ho any Paris, mandalo Moroni.

Jadou cherche son CD


Wednesday, March 24, 2010

Resak-alika tao Roissy omaly


Grosse frayeur pour les passagers du vol Air Madagascar Tana-Paris. En phase de décollage, un chien a traversé la piste obligeant l'avion à un freinage brutal en milieu de piste. Bilan : 2 pneus éclatés, 2h30 de retard pour réparer et plus de peur que de mal pour les passagers.

Tuesday, March 23, 2010

Selon TV5 Monde Hubert aurait tué 78 personnes

Au moins 78 personnes ont été tuées, 34 sont portées disparues et près de 145.000 sinistrées après le passage de la violente tempête tropicale Hubert qui a frappé Madagascar début mars, selon un nouveau bilan provisoire publié mardi par les autorités malgaches.
Selon des données transmises à l'AFP par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) qui ne fournit pas davantage de détails, le district de Manakara, à environ 300 km au sud-est d'Antananarivo, est notamment le plus touché avec 26 morts et 34 disparus recensés.
Quinze et quatorze morts ont été respectivement dénombrés dans les districts voisins d’Ikongoa et de Mananjary, a précisé la même source.
La tempête tropicale Hubert a provoqué du 8 au 12 mars de très fortes pluies à Madagascar.
Un précédent bilan fourni la semaine dernière par le BNGRC faisait état de 54 morts, mais les dégâts matériels et les communications coupées rendent difficiles l'évaluation et les interventions sur le terrain.
De nombreux dégâts dans les infrastructures et cultures ont été répertoriés sur la façade sud-est de la Grande Ile: 74.476 personnes sont sinistrées à Manakara, où 26.396 hectares de rizières ont par ailleurs été inondés et 810 boeufs tués.
Hubert est le premier cyclone à provoquer de graves dégâts à Madagascar depuis le début de la saison cyclonique, qui s'étend de novembre à avril.
En 2009, au moins 24 personnes avaient péri lors du passage de deux cyclones.
En janvier et février 2008, les cyclones Fame puis Ivan avaient tué au moins 97 personnes, tandis qu'en mars 2007, le cyclone Indlala avait fait 150 morts et 30 disparus dans la Grande Ile.

Monday, March 22, 2010

Sunday, March 21, 2010

Mars 2010 : Ce n'est qu'un au revoir Tatie Haingo , on t'aime très fort


































































































































































































































































































































































































Ce n'est qu'un au revoir ma chérie , on t'aime très fort...