Thursday, December 06, 2012

Air Madagascar : Maintien de l’interdiction d’opérer en Europe


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Jeudi, 06 Décembre 2012 



Le redressement d’Air Madagascar a figuré parmi les promesses de Andry Rajoelina. Une autre promesse non tenue puisque trois ans après, la compagnie est encore dans une situation difficile.


Coup dur pour la compagnie aérienne nationale Air Madagascar. L’Union Européenne vient de sortir le 4 décembre dernier un verdict qui ne lui est pas du tout favorable puisque Air Madagascar figure encore dans l’annexe B. Autrement dit la compagnie aérienne nationale continue de faire l’objet de restrictions d’exploitation dans l’espace aérien de l’Union Européenne.

Opéré par Air France. Plus concrètement Air Madagascar ne peut pas opérer directement en Europe avec son propre équipage. En effet, cette décision de l’Union Européenne qui concerne plusieurs pays indique : « Les transporteurs aériens figurant à l’annexe B pourraient être autorisés à exercer des droits de trafic en affrétant un appareil avec équipage appartenant à un transporteur aérien qui ne fait pas l’objet d’une interdiction d’exploitation à conditions que les normes de sécurité applicables soient respectées ». Pour le cas particulier d’Air Madagascar, c’est l’Airbus A 340 figurant dans sa propre flotte, mais immatriculé à l’étranger qui assure les liaisons en Europe, mais avec un équipage d’Air France. D’ailleurs, même si les vols sont nommés MD, l’indication « opéré par Air France » figure sur le ticket d’embarquement de chaque voyageur.

Incapacité. En tout cas, cet échec démontre une fois de plus l’incapacité du régime de transition de Andry Rajoelina à gérer convenablement le pays. Dans ce dossier du secteur aérien ce sont le ministère des Transporteurs et l’Aviation Civile de Madagascar qui sont les plus pointés du doigt. En effet, ces deux entités ont effectué plusieurs missions à Bruxelles pour défendre la cause d’Air Madagascar. Le volet concernant la sécurité autour des vols et qui incombe notamment à l’ACM demeure encore le point noir, qui a entraîné cette décision négative de Bruxelles. Les observateurs retiennent notamment le manque de sérieux dans la gestion de la sureté aérienne et la publication de NOTAM pour des motifs politiques. Car en ce qui concerne la qualité de l’appareil, l’Airbus A 340 acquis parmi la flotte d’Air France est encore fiable. Par ailleurs, au niveau de l’entretien des avions, Air Madagascar a mis en place un plan de mesures correctives et dispose actuellement des certifications nécessaires en la matière.

Plan de redressement. Sur ce point d’ailleurs, un responsable d’Air Madagascar nous a déclaré hier que la compagnie va prendre les dispositions qui s’imposent par rapport à cette situation. « Le fait est là et on va y faire face » a indiqué ce responsable qui a précisé que le plan de redressement de la compagnie tiendra dorénavant compte de cette situation. Il n’empêche, la mission des dirigeants de la compagnie s’avère extrêmement difficile. Pour ne citer que le recours à un équipage d’Air France pour les vols vers l’Europe et qui augmente considérablement les coûts pour Air Madagascar dont les finances sont actuellement au point rouge. A noter enfin que les vols vers l’Asie avec l’autre A 340 ne subissent aucune restriction. Ce qui donne quand même une petite lueur d’espoir dans ce nuage sombre que traverse la compagnie.

Sunday, November 25, 2012

Coca-Cola une boisson dangereuse et cancérigène



La marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! En 2010, le groupe Coca-Cola a fait un chiffre d’affaires de plus de 26,5 milliards d’euros soit une progression de 45% par rapport à 2006. Cette gigantesque firme connue dans le monde entier est très loin d’être irréprochable. Nous nous intéresserons principalement à la boisson mythique de la marque et aux effets qu’elle a sur l’organisme humain.
Consommation de Coca-Cola dans le monde (en 1996) :

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Ingrédients du Coca-Cola :
Eau gazéifiée ; sucre ; colorant : caramel E150d ; acidifiant : acide phosphorique ; arômes naturels (extraits végétaux), dont caféine.

Une boisson très (trop ?) sucrée

Une cannette de Coca-Cola (33 cl) contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre !
Une bouteille de 2 L de Coca-Cola contient 212 g de sucre soit l’équivalent de 42,5 morceaux de sucre !
Le Coca-Cola classique contient, comme nous le voyons, une énorme quantité de saccharose. À trop forte dose, le sucre peut avoir des effets nocifs sur la santé et provoquer du diabète, de l’obésité et des caries.
Diabète
Lorsque l’on ingère une grande quantité de saccharose, le niveau de glycémie augmente dans le sang. Le pancréas va alors sécréter une hormone appelée “insuline”. L’insuline a pour but de stocker le glucose principalement dans les muscles et le foie pour que l’organisme ait toujours un taux stable de glucose à disposition (entre 0.8 et 1 g/L pour un homme). Lorsque le taux de sucre est très élevé, les cellules s’accoutument à l’insuline rendant cette dernière moins efficace. Lorsque le sucre ne peut plus être stocké efficacement le taux reste trop élevé (hyperglycémie) dans le sang, engendrant des maladies comme le diabète.
Obésité
Un excès en sucre est une des causes principales de l’obésité. On parle à l’heure actuelle de réelle pandémie tant le phénomène prend de plus en plus d’ampleur avec notre alimentation trop grasse et trop sucrée. D’après l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé), un adulte sur deux est en surpoids et un sur six est obèse dans le monde. Plus de 20 millions de français sont en surpoids ou obèses en 2009, d’après une enquête de l’INSERM. Une grande étude aux États-Unis sur 43 000 adultes et 4 000 adolescents a démontré que boire un ou plusieurs sodas par jour, augmente de 27% la probabilité de devenir obèse. De plus, 62% des adultes qui boivent au moins un soda par jour sont en surpoids ou obèses.
Caries
Le saccharose est un des éléments le plus cariogène. La consommation de boissons gazeuses très sucrées, comme le Coca-Cola, augmente dans la bouche l’activité bactérienne qui libère des acides attaquant l’émail des dents et finissant par provoquer des caries. À cause de l’acide phosphorique, le Coca-Cola est très acide, il a un pH entre 2,5 et 2,7. Cette acidité diminue encore plus le pH de la bouche et favorise d’autant plus le développement de caries.

L’acide phosphorique

L’acide phosphorique qui donne ce goût acide au Coca-Cola présente des risques pour la santé d’après certaines études.
En effet, des taux élevés d’acide phosphorique favorisent les calculs rénaux et le fonctionnement des reins. Des chercheurs américains ont fait une étude sur 500 personnes à qui une insuffisance rénale venait d’être diagnostiquée. En les comparant avec un groupe témoin et en récoltant des informations sur les habitudes alimentaires, plus spécifiquement sur la consommation de boissons, ils se sont aperçus qu’à partir de deux verres de Coca-Cola par jour les risques de faire une insuffisance rénale étaient multipliés par deux, rapporte la journaliste santé, Isabelle Eustache. Elle précise que c’était également le cas avec le Coca-Cola “Light” et qu’aucune association n’a pu être établie pour les autres sodas, qui utilisent pour la plupart de l’acide citrique.
L’acide phosphorique est également connu pour ralentir la digestion, favoriser les maladies osseuses comme l’ostéoporose et freiner l’assimilation du calcium par les os. Si la consommation de Coca-Cola reste modérée et non quotidienne ces problèmes ne devraient pas apparaitre.

La caféine

La Caféine contenue dans une canette (33 cl) varie entre 33 mg (Coca-Cola classique) et 42 mg (Coca-Cola Light).  La dose où l’on commence à ressentir l’effet indésirable de la caféine se situe entre 100 et 160mg par jour, tout en sachant que la limite supérieure de consommation de caféine par jour est de 200mg. Il existe ainsi un risque d’absorber une dose toxique de caféine qui entraine des effets secondaires néfastes comme des problèmes :
- Cardiovasculaires (hypertension artérielle, tachycardie) pouvant dans des cas extrêmes entrainer une mort subite.
- Urinaires par la fuite des minéraux (magnésium, sodium, calcium) ce qui peut accentuer des désordres électrolytiques lors d’un effort, entrainant blessures et diminuant la récupération. L’effet diurétique entraine quant à lui la déshydratation.
- Respiratoires (brochodilatation)
- Digestifs (stimulation de la motricité intestinale, augmentation de l’acidité gastrique etc.)
- Neuro comportementaux (anxiété, irritabilité, tremblements etc.)
Principaux effets secondaires de la caféine
(cliquer pour agrandir)
Principaux symptômes d’une surdose de caféine
(cliquer pour agrandir)

Le Coca-Cola Light, le Coca-Cola Zero et autres dérivés sans sucre contiennent des édulcorants :

L’aspartame (E951)

Sans refaire tout l’article consacré à l’aspartame (consultable ici), ce faux sucre est tout simplement à l’origine de 92 troubles et maux divers tels que (pour n’en citer que quelques-uns) : Alzheimer, cancers, tumeurs, lupus, lymphomes, problèmes cardiaques, dépression, diabète, prise de poids, etc.
Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique “à éviter (!)”.

L’acésulfame K (E950)

Édulcorant 200 fois plus sucrant que le sucre. Il serait plus dangereux que la saccharine et l’aspartame.
Risque pour la santé : hausse de cholestérol, cancers, problèmes aux poumons, hypoglycémie, etc.
Classé, dans l’article Les additifs alimentaires, à la rubrique “à éviter (!)”.

Le colorant de Coca-Cola et Pepsi serait cancérigène


Le CSPI (Center for Science in the Public Interest) a récemment expliqué au Daily Mail que Coca-Cola et Pepsi utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène. En effet, deux substances chimiques provoqueraient des cancers : le 2-MI et le 4-MI.
Le porte-parole de l’organisme précise que : « Contrairement au caramel préparé chez soi, en faisant fondre du sucre dans une poêle, la version artificielle à l’origine de la couleur “coca” est le fruit de la réaction chimique obtenue par l’association de sucre, d’ammoniac et de sulfites portés à haute température ».  Ce processus aurait pour effet de créer ces deux substances toxiques qui, d’après les études menées sur des rongeurs, provoquent des « cancers du poumon, du foie, de la thyroïde et de la leucémie ». Les experts affirment que ce type de caramel pourrait provoquer des milliers de cancers.
L’institut de prévention toxicologique américain aurait confirmé le fait que ces deux substances seraient cancérigènes chez les animaux et donc potentiellement chez l’homme.
Le CSPI estime que ce colorant artificiel n’apporte aucun bienfait nutritionnel aux boissons d’autant plus que des alternatives existent pour donner cette couleur marron-noire comme les betteraves et les carottes par exemple.
Le directeur du CSPI demande ainsi tout simplement à la FDA (Food and Drug Administration) que ces deux boissons soient interdites !
Cette nouvelle n’a visiblement pas plu à tout le monde. Coca-Cola a réagi en affirmant que « nos boissons sont totalement sûres » et ajoute que les « extrapolations de CSPI pour la santé humaine et le cancer sont totalement infondées ».

Raisons pour arrêter de boire des sodas :


  • Les sodas sont inutiles sur le plan nutritionnel. Ce n’est que de l’eau sucrée avec des additifs.
  • Ils augmentent le risque de devenir obèse, diabétique, de développer des caries.
  • Ils peuvent provoquer de l’ostéoporose et ralentir la croissance des os.
  • Ces boissons sont dangereuses pour les reins, le foie et le pancréas.
  • Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif.
  • Par la forte concentration en caféine ils favorisent la déshydratation et la fuite des minéraux par l’effet diurétique (auxquels se rajoutent tous les effets secondaires indésirables à une surdose de caféine).
  • Le colorant utilisé dans certains sodas est très probablement cancérigène pour l’homme.
  • Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont dangereux : l’aspartame possède à lui tout seul 92 effets néfastes pour la santé !


Verre d'eau ou de Coca Cola ?

-Dans beaucoup d'états des USA les patrouilles ferroviaires chargent deux galons (~ 7,5 litres) de Coca Cola dans leur porte-bagages pour nettoyer le sang sur la route après un accident.
-Si on met un os dans un container avec du Coca Cola, l'os se dissoudra en 2 jours.
-Pour nettoyer le WC : vous versez une canette de Coca Cola et laissez 'reposer', ensuite tirez la chasse d'eau.
-L'acide citrique du Coca Cola ôte les taches sur la vaisselle.
-Pour enlever des taches de rouille du pare-chocs chromé des autos frottez le pare-chocs avec un morceau de feuille d'aluminium détrempée avec du Coca Cola.
-Pour nettoyer des objets rongés par des pertes de liquide de batteries d'automobiles, versez une canette de Coca Cola sur la corrosion.
-Pour enlever des taches de gras des vêtements verser une canette de Coca Cola dans la machine à laver avec les tissus tachés et ajouter la lessive.
-Le Coca Cola aidera à enlever les taches de gras.
-Le Coca Cola aide même à nettoyer le pare-brise des automobiles.

Pour notre information :
Le principe actif du Coca Cola est l'acide phosphorique.
Son PH est 2.8 et dissout un ongle en 4 jours environ.
L'acide phosphorique en outre vole le calcium des os et est la principale cause d'augmentation de l'ostéoporose.
Il y a quelques année une étude fut réalisée en Allemagne pour connaître les raisons d'apparition de l'ostéoporose chez des enfants de 10 ans (pré - adolescents). Résultat : excès de Coca Cola, à cause du manque de contrôle des parents.
Les camions qui transportent le Coca Cola sont identifiés avec une étiquette MATÉRIEL DANGEREUX.
Les distributeurs de Coca Cola l'utilisent pour nettoyer les moteurs de leurs camions de plus de 20 ans.
Encore un détail : le Coca Cola light est considéré par les médecins et les chercheurs encore plus comme une bombe à retardement à cause du mélange Coca + Aspartame, suspecté d'être la cause du Lupus(beurk ) et des dégénérations du système nerveux.
Et pour finir, il est conseillé de ne jamais se laver les dents après avoir bu du Coca Cola parce qu'il enlève tout l'émail, et il l'enlève pour toujours !

Alors,Verre d'eau ou de Coca Cola ?
EAU

Un verre d'eau enlève la sensation de faim pendant la nuit pour presque 100% des personnes au régime comme le démontre l'université de Washington.
Le manque d'eau est le facteur N° 1 de la cause de fatigue pendant la journée.
Des études préalables indiquent que de 8 à 10 verres d'eau par jour pourraient soulager significativement les douleurs de dos et d'articulations pour 80% des personnes qui souffrent de ces maux.
Une simple réduction de 2% d'eau dans le corps humain peut provoquer une incohérence de la mémoire à court terme, des problèmes avec les mathématiques et une difficulté de concentration devant un ordinateur ou une page imprimée.
Boire 5 verres d'eau par jour diminue le risque de cancer du colon de 45 % et peut diminuer le risque de cancer du sein de 79% et de 50% la probabilité de cancer à la vessie.
Bois-tu la quantité d'eau que tu devrais, tous les jours ?

Ces informations émanent de :
INSTITUT PASTEUR
Unité de Génétique Mycobactérienne
25-28 rue du Docteur Roux
75015 PARIS
FRANCE
Fax: +33 (0)1 45 68 88 28
Tel: +33 (0)1 45 68 80 00

Friday, November 23, 2012

24,7 millions de dollars, c'est le prix de vente du FORCE ONE 2


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Vendredi, 23 Novembre 2012 
En pleine crise 2009, le meneur de mouvement TGV sur la place du 13-Mai, Andry Rajoelina a promis de mettre en vente le second avion présidentiel « Force One » afin d’en faire bénéficier les malgaches. Cette promesse a été réaffirmée par Andry Rajoelina à son accession à la présidence de la Transition. Moins de quatre ans après la chute de Marc Ravalomanana, le Boeing 737 – 700 a enfin trouvé un acquéreur…
Dans le cadre de la décision prise en conseil des ministres du 3 octobre dernier, le gouvernement de Transition a cédé à la société américaine Las Végas Corporation pour un montant de 24,7 millions de dollars américains soient 247 milliards FMG le second « Force One », soit un peu plus le tiers de du prix d’acquisition de l’aéronef par Marc Ravalomanana. Celui-ci a en effet déclaré avoir acquis l’appareil pour un montant de 60 millions de dollars, prélevés dans les caisses du Trésor public et celles de la Banque centrale de Madagascar. Ce qui lui a valu une condamnation. Selon notre source, cette société américaine est détenteur d’une chaîne hôtelière et de casino en plus d’un parc aviation d’une dizaine d’aéronefs destinés à convoyer les clients de l’entreprise…
Ce second « Force One » a décollé de l’aéroport international d’Ivato, hier en fin de matinée, pour rejoindre dans un premier temps la Tanzanie. Des informations recueillies auprès de certains responsables proches du dossier indiquent que ce Boeing 737-700 rejoindra  une base d’entretien majeur aux Etats-Unis avant d’être remis en circulation. Notons que c’est le Federal Aviation Autority (FAA) américain qui a délivré l’autorisation spéciale nécessaire pour que ce Boeing 737-700 quitte Madagascar pour rejoindre ce centre d’entretien…
Pour en revenir aux 24,7 millions de dollars américains, nos sources ont affirmé que ce montant se trouverait déjà dans les caisses de la Banque centrale de Madagascar (BCM). Selon les réflexions d’un observateur de la vie nationale, ce fonds pourrait servir à renforcer la crédibilité du gouvernement malgache dans son engagement à débourser 30 millions de dollars déjà inscrits dans la loi des finances pour le financement des élections de 2013. Mais, à partir de ce fonds, l’Etat malgache pourrait aussi augmenter sa contribution en vue de couvrir le gap de 13 millions de dollars entre les apports de l’Union européenne, de la Norvège, de la Suisse et du PNUD.
 Qui aurait pu penser que cet avion dont l’achat a été le catalyseur des mouvements populaires de 2009, contribuerait à la sortie de crise.

Monday, November 19, 2012

Samsung s’implante à La Réunion

Technologie

Dong Eon Lim (g.), le directeur général de Samsung océan Indien, lors de sa visite à La Réunion, samedi
Dong Eon Lim (g.), le directeur général de Samsung océan Indien, lors de sa visite à La Réunion, samedi
Samsung, le géant de l’électronique, veut prendre racine dans les régions
de l’océan Indien. Son implantation à La Réunion traduit bien cette volonté.
Dong Eon Lim, le directeur général de Samsung océan Indien, a fait le déplacement, samedi, dans un hôtel de Saint-Gilles, pour marquer l’implantation de Samsung à La Réunion. Un groupe coréen dont la filière Samsung Electronics, fondée en 1969, est depuis 2009 le leader du marché mondial dans la fabrication de haute technologie de l’électronique et des médias numériques.
Dorénavant, par l’intermédiaire de Samsung Afrique, la marque développera toutes ses activités à La Réunion, et notamment le concept international de Shop-in Shops. Des « concept stores », dans lesquels sont vendus l’ensemble de la gamme Samsung : TV audio/vidéo, appareil photo et caméscope, informatique et électroménager. La Réunion compte déjà quatre Shop-in Shops répartis à Sainte-Clotilde, Sainte-Marie et Saint-Pierre. D’ici la fin de l’année, la marque prévoit d’en ouvrir six nouveaux à Saint-André, le Port, Saint-Louis et Saint-Pierre, et de mettre en place un service de SAV pour les utilisateurs de la marque.
Nouveaux marchés
Cette démarche entre dans le cadre d’un plan spécifique du Groupe Samsung qui vise à atteindre 400 milliards de dollars de recettes et à devenir l’une des cinq premières marques au monde d’ici 2020.
« Samsung océan Indien a été mis en place il y a deux ans à l’île Maurice dans le cadre du plan stratégique de Samsung pour promouvoir la marque et explorer de nouveaux marchés afin de fournir des produits innovants et des solutions créatives, explique Dong Eon Lim. Grâce à notre bureau, nous aspirons à diffuser cette technologie de pointe de Samsung dans la région de l’océan Indien et à devenir un partenaire de confiance pour les entreprises locales, contribuant ainsi à une expérience plus riche pour tous. À l’heure actuelle, nous évoluons à La Réunion, Maurice, Madagascar, Mayotte et aux Seychelles », précise-t-il.
Sur ces territoires, Samsung vise 60% des parts de marché.

Bois de rose : contact téléphonique confirmé entre un ancien ministre et un trafiquant



19 novembre 2012



Bois de rose : contact téléphonique confirmé entre un ancien ministre et un trafiquant





En réponse à la troisième PNQ de Paul Bérenger sur le trafic de bois de rose, Navin Ramgoolam a révélé qu’un échange téléphonique a eu lieu entre un ancien ministre et un contact Mauricien à Madagascar.

«Un appel téléphonique a été échangé entre un ancien ministre et un Mauricien à Madagascar, le 27 mai 2011.» C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre, Navin Ramgoolam, au Parlement, ce vendredi 16 novembre 2012.
Navin Ramgoolam a expliqué que ces informations ont été fournies par les services de police et le bureau anti-corruption malgache, le BIANCO. Il a également affirmé que 11 suspects malgaches ont été arrêtés par les autorités de la Grande île dans le cadre de l''enquête sur ce trafic.
Dans sa réponse au leader de l’opposition, le Premier ministre à aussi fait ressortir que Maurice avait demandé une assistance à la Banque mondiale pour un audit financier des trafiquants de ce bois précieux. Et, pour accélérer le processus, le gouvernement a également retenu les services d’une firme privée spécialisée dans le Forensic Auditing.
Ces experts se sont rendus à Hong Kong et en Chine afin de remonter à la source du trafic. Navin Ramgoolam a précisé que c’est hier, le 15 novembre, que la Banque mondiale a confirmé son aide sur ce dossier.
A une question du député mauve Aadil Ameer Meea sur la firme choisie par l’Etat pour effectuer le Forensic Auditing, le Premier ministre a refusé de preciser le nom de celle-ci. Devant l’insistance du député, il devait toutefois lâcher : «I can assure you that this is the top  firm in the world.»
Interrogé par Paul Bérenger sur les documents qu’il devait déposer au Parlement, Navin Ramgoolam a souligné que l’enquête sur ce trafic est toujours en cours. Et qu’il ne révélera aucun nom tant que ce sera toujours le cas.
Par ailleurs, une ambiance électrique régnait au sein de l'hémicycle durant cette tranche des travaux parlementaires. Le Speaker, Razack Peeroo, est intervenu plusieurs fois pour réclamer le silence.

Friday, November 09, 2012

vaovao du 9 novembre 2012


La crise d'adolescence : comment faire face ?



Les parents ne savent plus comment parler ni aborder leur ado. La crise ne veut pas passer, elle empire à certains moments. La communication devient impossible.

Des parents déboussolés 
Pas facile d'être un parent d'ado ! Entre les disputes, les conflits, les désaccords et quelques fois l'indifférence que leur "grand" leur manifeste,  il y a de quoi être déstabilisé. Surtout lorsque leur progéniture refuse de leur parler, leur ressasse sans cesse qu'ils sont "ringards", qu'en plus ils n'hésitent pas à leur crier dessus. Des comportements "provocateurs", évocateurs du mal être adolescent plein de paradoxe.
En effet, comme le précise Françoise Rougeul, "l'adolescent demande à être compris mais en gardant ses secrets. Il affiche des opinions contraires à toutes les autres mais exige d'être considéré et reconnu". Sans parler de son indifférence qui traduit malgré tout son attachement à sa famille. De quoi désarmer des parents face à ces comportements caractéristiques  de "l'âge bête" ou "l'âge ingrat".
Dérapage incontrôlé

Il arrive que le mal-être et la fragilité de l'adolescent soient si profonds que la crise d'adolescence devienne pathologique, notamment à l'occasion d'événements anodins. La stabilité familiale apparaît donc comme un facteur de grande importance.

Certains signes permettent de détecter les comportements symptomatiques. Ainsi, la désocialisation et la déscolarisation permettent de tirer la sonnette d'alarme. Tout comme les troubles des conduites alimentaires (anorexie et boulimie), tentatives de suicide, fugue, prise de drogue ou d'alcool, surtout si un de ces symptômes s'installe dans la durée. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à s'orienter vers une thérapie. L'adolescence n'a décidément rien d'un jeu d'enfant.
Comment réagir ? 
D'après Françoise Rougeul, même si la crise d'adolescence "s'accompagne de tensions et de souffrance (...), il ne faut donc pas vouloir à tout prix éviter ou étouffer la crise mais accompagner le changement dont elle est le témoin."

Comment ? Tout d'abord, en prêtant attention à la crise car elle ne se résoudra pas toute seule. Comme dans toute crise, la parole et les échanges apparaissent indispensables pour éviter que la situation ne s'aggrave.

Même si les parents se sentent débordés, c'est à eux de faire le premier pas pour découvrir sans dramatiser pour autant le sérieux des questions que se posent leurs enfants. Il revient aux parents d ‘écouter, de trouver les bonnes paroles et la bonne distance par rapport à leur ado.

 La crise d'adolescence, qu'est-ce que c'est ?

En plus de modifier le comportement des enfants, l'adolescence change leur relation avec leurs parents jusqu'à établir un climat d'incompréhension, de conflit et de tension, souvent difficile à vivre des 2 côtés.

La crise d'adolescence, qu'est-ce que c'est ?
Adolescence, période de mue
"Le complexe du homard", voilà la définition que la psychanalyste Françoise Dolto a donné à l'adolescence. Une période où « l'enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre.

Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même». L'enfant subit une mue, souvent perçue comme une période de déséquilibre. Il quitte un monde d'enfant pour entrer dans le monde adulte, encore en construction.
L'entrée dans le monde de l'adolescence est marquée par la puberté, période où de nombreux changements physiques (apparition de poils, seins qui se développent...), sexuels, psychologiques.  Mais si le dénominateur commun reste le changement, chaque ado le manifeste à sa façon.
Rencontre de plusieurs types
Françoise Rougeul, Professeur émérite de psychologie, fait une incursion dans le monde adolescent dans son ouvrage "Comprendre la crise d'adolescence" (Editions Eyrolles). Elle distingue 5 types d'adolescents.

Le rebelle qui "s'oppose à tout. Il affectionne les comportements à risque", le fantôme qui "se livre à des activités sur lesquelles il garde un secret jaloux", l'ermite "qui se coupe non seulement de sa famille mais aussi de ses amis. Il passe le plus clair de son temps dans sa chambre, souvent à écouter de la musique ", le rêveur qui "s'isole de sa famille et de ses amis pour vivre dans un monde imaginaire". L'enfant sage, quant à lui, "ne présente aucun de ces comportements. Il grandit en gardant le comportement qu'il avait enfant".

Vaovao du 8 novembre 2012


Wednesday, November 07, 2012

Comment faire baisser votre taux de cholestérol ?



Comment faire baisser votre taux de cholestérol ?
Quels sont les moyens dont on dispose pour faire baisser son taux de cholestérol ? Trois grands axes sont à explorer activement : le régime anti-cholestérol, l’activité physique et les médicaments hypocholestérolémiants. Le point sur la meilleure façon de faire diminuer le cholestérol.

Pour faire baisser votre taux de cholestérol, commencez par un régime anti-cholestérol !

  • Pour faire baisser votre taux de cholestérol, il faut limiter les acides gras saturés, ce qui revient à limiter les matières grasses animales et à privilégier les graisses végétales.
     
  • Les oméga-3 ayant des effets préventifs vis-à-vis du système cardiovasculaire, ils sont à privilégier (poisson au lieu des viandes grasses, huile de colza…).
     
  • Limitez aussi les aliments les plus riches en cholestérol : jaune d’œufs (jusqu’à 6 par semaine), abats, beurre…
     
  • Les margarines enrichies en stérols végétaux peuvent être utiles (à consommer avec modération et en remplacement d’une autre matière grasse), car en diminuant l’absorption du cholestérol au niveau de l’intestin, elles ont un effet anti-cholestérol.
     
  • Augmentez la part des fibres alimentaires : fruits, légumes et céréales (pain, céréales, riz...), en privilégiant les céréales complètes au détriment des versions raffinées. L’avoine, riche en fibres bêta-glucane, contribue également à diminuer le taux de cholestérol sanguin.
     
  • Pour vous aider, vous pouvez recourir aux produits allégés en matières grasses, à condition de ne pas en consommer plus sous prétexte qu’ils sont allégés. Car le surpoids et notamment les kilos en trop localisés au niveau du ventre constitue un facteur de risque cardiovasculaire très important et qui est souvent l’apanage des personnes qui ont trop de cholestérol ! Donc en cas de surpoids, il faudrait aussi veiller à en perdre.
Mais attention, le régime anti-cholestérol doit être sain, équilibré et diversifié, et suivi sur le long terme. Il s’agit donc le plus souvent d’apprendre à rééquilibrer son alimentation.

Pratiquer une activité physique, c'est bon contre le cholestérol

L’activité physique est essentielle y compris en cas d’excès de cholestérol, et encore plus en cas d’excès de poids.
L’activité physique ne fait pas maigrir, mais elle apporte une aide conséquente. Elle permet ainsi d'augmenter les dépenses énergétiques, d'améliorer le fonctionnement de la plupart des organes, dont le cerveau, avec à la clé une amélioration de l’humeur et une meilleure régulation de l’appétit.
La performance n’est pas l’objectif, c’est la régularité qui compte. Ainsi, mieux vaut marcher tous les jours d’un bon pas durant 30 minutes, plutôt que de faire une unique séance de sport le week-end.
L’activité est à adapter aux possibilités de chacun et n’oubliez pas que tout compte et tout s’ajoute, y compris les heures de jardinage, de ménage et de bricolage…

Quels sont les médicaments anti-cholestérol ?

Les médicaments anti-cholestérol reposent essentiellement sur la grande famille des statines (Zocor®, Vasten®, Elisor®, Tahor®, Crestor®, etc.). Les statines agissent en inhibant la production du cholestérol au niveau du foie. Ils sont donc à utiliser en association avec le régime alimentaire anti-cholestérol.
Lorsque les statines ne sont pas suffisantes, on peut recourir à d’autres classes médicamenteuses, qui agissent différemment, comme par exemple en empêchant l’absorption du cholestérol dans l’intestin.
On retiendra que le régime alimentaire est le traitement de première intention associé à l’exercice physique. Bien mené, il se révèle souvent très efficace et permet de s’affranchir des médicaments.Ce n’est donc qu’en cas d’échec de ces mesures de mode de vie qu’un traitement médicamenteux est envisagé, tout en tenant compte des autres facteurs de risque cardiovasculaire : hypertension, obésité abdominale, diabète, antécédents cardiovasculaires, etc.

Tuesday, November 06, 2012

Malade ?... Faites du sport



Transpirer pour guérir, c'est une vieille idée qui fait lentement son chemin. Mais une activité sportive prescrite par un médecin, et donc remboursée par la Sécurité sociale, est-ce une manière d'affirmer officiellement que la sueur est aussi un médicament ?

C'est aujourd'hui le cas à Strasbourg. La ville – en association avec l'agence régionale de santé d'Alsace, le régime local d'assurance maladie, la préfecture et l'éducation nationale –, a lancé, lundi 5 novembre, une expérimentation, pour une année, appelée "Sport-santé sur ordonnance". Une cinquantaine de médecins ont accepté de prescrire une activité sportive à leurs patients souffrant, entre autres, de maladies chroniques, de diabète, d'obésité ou encore de troubles cardiovasculaires. "Avec une ordonnance, le patient vient voir l'éducateur détaché par la mairie, qui fera une évaluation de son état de santé", a expliqué à l'AFP le Dr Alexandre Feltz, élu chargé de la santé à Strasbourg et à l'origine du projet. "Il lui remettra ensuite un coupon sport-santé lui permettant de s'inscrire gratuitement" aux activités proposées, a-t-il précisé. La ville met ainsi deux cents vélos à disposition, et propose des activités comme la natation, l'aviron ou encore la marche nordique.

"Il ne s'agit pas de créer une dépense supplémentaire pour la Sécurité sociale", souligne le maire PS de Strasbourg, Roland Ries. Il a assuré que le coût de cette opération – environ 129 000 euros – serait totalement à la charge de la municipalité et de ses partenaires, même si l'Académie de médecine a récemment recommandé dans un rapport d'intégrer le sport à la liste des prescriptions médicales prises en charge par la Sécurité sociale.
Environ 400 personnes devraient bénéficier de l'expérimentation strasbourgeoise. "On est peut-être dans une substitution, voire dans une économie, l'idée étant d'avoir des ordonnances moins médicamenteuses", a ajouté M. Ries. Une entreprise consacrée au sport-santé, l'Imaps, avait calculé qu'un investissement de 150 euros par an consacré à une activité physique visant à soigner les pathologies de 10 % des patients en affection de longue durée (ALD) permettrait à la Sécurité sociale d'économiser 56,2 millions d'euros par an.

"REMBOURSER UN JOGGING"
Une initiative suivie de près au niveau national. Daniel Bouffier, directeur régional de la jeunesse et des sports en Alsace, a expliqué que "Sport-santé sur ordonnance" rejoignait les préoccupations exprimées par les ministres de la santé et des sports dans une communication en conseil des ministres, le 10 octobre dernier. Lors de sa visite à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), le 16 juillet, peu avant les Jeux olympiques de Londres, le président de la république, François Hollande, avait évoqué cette idée que les médecins pourraient prescrire davantage de sport que de médicaments.
Pendant les Jeux, la ministre des sports, Valérie Fourneyron, n'a pas hésité à vanter les mérites de la culture physique comme un palliatif naturel aux différents antibiotiques. Est-ce une nouveauté ? "La santé, ce n'est pas que des médicaments, il y a des médecins, des pionniers, qui ont déjà prescrit du sport sur ordonnance", assure Stéphane Diagana. L'ancien champion du monde du 400 mètres haies travaille depuis plusieurs années sur la thématique sport-santé et souhaite ouvrir un grand centre consacré à cette cause près de Nice. Certaines associations, comme Passport Santé 62, située à Lens (Pas-de-Calais), poussent leurs adhérents de plus de 50 ans à s'activer au lieu de prendre des cachets.
Depuis 2008, cette association a remarqué les effets bénéfiques de l'exercice sur des personnes atteintes de diabète ou qui ont eu des accidents vasculaires cérébraux (AVC). "Une activité sportive peut diminuer la résistance à l'insuline pour les diabétiques, et donc réduire les dépenses de santé, affirme également Stéphane Diagana. Selon lui, "le sport doit se mettre au service de la santé. Nous avons trop une médecine de soin, et pas assez préventive."
Les mutuelles suivent de près cette thématique. "Il y a des alternatives aux médicaments", avait affirmé Thierry Beaudet, le président de la MGEN, lors d'un colloque sur le sport-santé en mars. Il avait d'ailleurs lancé au public qu'il préférait "rembourser un jogging" qu'un médicament. L'enjeu est donc de taille car le sport pourrait améliorer la santé, voire les comptes de la Sécurité sociale. "Et les cotisations seront moins élevées", avait dit M. Beaudet dans un sourire.

Tuesday, October 30, 2012

Vaovao du 30 octobre 2012


Madagascar: Plus de 3,5 millions de m3 de bois prélevés par an pour le combustible domestiques:

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Mardi, 30 Octobre 2012
Le pays ne dispose qu’un peu plus de 1,2 million d’ha de forêts, une couverture vouée à disparaître d’ici 2030 au rythme actuel de la déforestation.
La plateforme de la société civile oeuvrant pour l’environnement ou Alliance Voahary gasy l’a souligné récemment. Or, les besoins des ménages urbains en bois de chauffe et en charbon de bois occasionnent le prélèvement de 3 531 816 m3 de bois énergie par an d’après l’Institut national de la statistique (INSTAT). Les campagnes de reboisement successives sont loin de couvrir ces besoins. De plus, elles ont l’allure d’un pique-nique où les institutions publiques comme les ministères s’adonnent tous les ans. Avec l’arrivée de la pluie, ces campagnes vont reprendre de plus belle. L’administration n’est pas la seule concernée. Depuis plusieurs années, des entreprises privées lui emboîtent le pas. Du côté de l’administration, ces gesticulations sans aucun impact coûtent chers. L’année dernière, un ministère y a englouti plusieurs dizaines de millions d’ariary. Et bien évidemment, le suivi des jeunes arbres mis en terre ne figure pas au programme.
A Madagascar, 53% des ménages urbains utilisent du charbon de bois ou du bois de chauffe. Ces combustibles de source ligneuse pourraient être remplacés par des sources d’énergie comme l’agrocarburant. Mais pour l’heure, le pays ne dispose d’aucune stratégie énergétique allant dans ce sens. Le cadre légal devant régir ce secteur fait même défaut. Voilà pourquoi la Plateforme agrocarburant durable (PAD) fait la promotion de cette source d’énergie. L’étude qu’elle a effectuée récemment sur le secteur montre que le pays dispose déjà des matières premières pour la production d’agrocarburant. Elle cite la canne à sucre plantée sur 69 820 ha, le manioc sur 378 290 ha, le maïs sur 306 392 ha, le son de riz… Ces plantes peuvent produire en quantité de l’agrocarburant. Le jacquier, la banane, l’ananas, le jatropha, le ricin, le coton, le soja et le palmier à huile peuvent aussi servir de matières premières. L’étude de la PAD souligne : « Les agrocarburants pouvant être développés à Madagascar sont l’agroéthanol, l’agrodiesel. Ils pourront servir de carburants et de combustibles au niveau des différents utilisateurs. Ils pourront ainsi se substituer aux produits pétroliers et à la biomasse ligneuse (bois de chauffe et charbon de bois) notamment provenant des forêts naturelles ».
Pour le remplacement du bois énergie en agroéthanol combustible, la segmentation des consommateurs a montré que 486 000 ménages (12% des ménages) seraient potentiellement des utilisateurs d’agrocarburant combustible. En tenant compte de la croissance démographique, le nombre de ménages potentiels utilisateurs de cette source d’énergie en 2021 atteindrait 666 000 contre 886 000 en 2030. L’agrocarburant peut être utilisé en tant que carburant, source d’éclairage et combustible pour la cuisson. Concernant l’agroéthanol carburant, le scénario proposé consiste à satisfaire le besoin avec des taux d’incorporation de 5% dès 2013, 10% en 2020 et 25% en 2030. Pour l’agrodiesel, le taux d’incorporation se situe au même niveau sur les mêmes périodes.

Monday, October 29, 2012

“Tsy ho azo mandrakizay Remenabila fa politika avolenta io » ,


 Mankaiza avokoa ny omby an’arivony angalarin-dry Remenabila ireo ? –Misy ampahany aondrana any ivelany ; fa misy kosa ny ampahany, izay betsaka ihany koa, hamatsiana ny tsena anatiny, indrindra eto Antananarivo. Ankoatra izay dia ambaran’ny fikambanana Arofototse fa fanakorontanana efa voarindra  ny zavamisy any atsimo ankehitriny ary politika avo lenta. Toa izao ny fitantaran’Atoa Botomahefa, miaramila efa misotro ronono, avy any amin’iny faritra iny, ary mpikambana ao amin’ny Arofototse, izay nalefan’io fikambanana io hanao fanadihadiana nandritra ny 1 volana tany an-toerana:
 Mpanome baiko fotsiny Remenabila
Tena misy tokoa i Remenabila ary izy iny sary mivoaka tamin’ny Gazety rehetra iny. Anarana ody entin’ireo tafika miaraka aminy ao anatin’ilay fikambanana malaso mpangalatra omby io ny Remenabila. Ary io Rangahy Remenabila io dia nambarany fa tsy ho azo mandrakizay.  Efa mahatratra 67 taona izy izao, ka tsy mitari-tafika malaso intsony fa manome baiko fotsiny.  Olona fetsy i Remenabila, hoy izy, satria manararaotra ny fahalemen’ireo mpitandro filaminana manao « routine » fotsiny ny asany fa tsy dia herin’ny fanafody loatra. Patiraon’omby goavana no mampiasa azy, ka 1.500.000fmg isaky ny omby iray no hividianan’ireo aminy ny omby halatra, raha ny voalazany. Amidin’ny patiraon’omby manodidina ny 3.000.000 FMG ny omby iray avy eo ka ny elanelany ankoatra ny alain’ilay patrion’omby dia tsinjaraina amin’ireo ambaratongam-pahefana lalovan’ny omby, izay manaiky hiray tsikombakomba aminy: mpitandro filaminana, mpitsara, tomponandraiki-panjakana (izay manohitra kosa mety ho faty). Manaporofo izany ny fahitana ireo kamiao mitondra omby tsy misy manafika ; sy ny omby misy an’arivony entina miakatra nefa efa-dahy raha misy no mandroaka azy, tsy misy mangalatra. Nefa Taxibrousse mitondra mpandeha misy manafika.
Manao andiany 800 isaky ny mandeha
Nambarany fa tsara omana ny tetika rehetra ampiasain-dry Remenabila isaky ny manafika. Manao andiany hatrany amin’ny 800 izy ireo isaky ny mandeha ; mitondra basy mahery vaika sy ody (voalaza fa tandrok’omby kely no hitoerany). Ny ankamaroan’ireo vatan-dehilahy miaraka amin-dry Remenabila ireo dia voalazany fa tsy sitrapony no mandeha manaraka azy. Baboiny amin’ny faritra lalovany ireo vatan-dehilahy manomboka eo amin’ny 15 taona eo ho eo ka tereny hanaraka azy. Rehefa tsy mety mandeha dia vonoiny, ary raha mamaly, dia ampizogainy entana marobe mandeha an-tongotra. Tamin’ny fianakavian’i Botomahefa, dia vatan-dehilahy roa no lasan-dry Remenabila an-keriny ary efa niverina satria mody narary teny an-dalana, dia tsy nisy nilany azy intsony ka afaka namonjy fodiana. Raha ny fitantaran’ireo dia tsy mitifitra avy hatrany ny malaso rehefa manafika. Matetika ireo tompon’omby very ka entim-po noho ny fananany lasany no mamoy ny ainy ; ary ireo zandary maty dia matetika ireo mamita iraka ka entin-kafanam-po amin’ny asa. Ny zandary amin’iny faritra iny dia ambarany fa izay efa mahazo vola dia mody mitifitra nefa tsy mahavoa. Tamin’ny 30 septambra tao Tsivory izao, dia nolazain’Atoa Botomahefa fa  natrehiny ary hitany fa tsy mikendry ny malaso mihitsy ny balan’ireo zandary. Ny malaso ihany koa tsy mitifitra fa misy ny fifampiresahana eo amin’ny roa tonta rehefa mielanelana 20 metatra eo ho eo ny mpanenjika sy ny malaso. Miteny ny malaso hoe mandehana ianareo miverina fa izahay tsy te hamono anareo. Dia misy ny omby, izay marefo (vavy bevohoka, madinika, ;..) averin- dry zareo amin’ny fokonolona. Dia mitarika mitsoaka ny zandary (izay nahazo vola) ; fa ireo tsy mahafantatra mifanandrina aminy dia vonoiny ; torak’izany koa ny tompon’omby marary amin’ny fananany lasa. Ireny ilay lazaina hoe omby naverina amin’ny tompony sy zandary na fokonolona maty voalaza ireny raha ny fanazavany.
Zavamisy ankehitriny
Misy ny fandoroana trano sy famonoana ataon’ny mpitandro filaminana ankehitriny any atsimo any. Nambaran’Atoa Botomahefa fa ireo trano doran’izy ireo dia trano tsy voasoratra ao anatin’ny kaominina fa any anaty alabe fandalovan’ny dahalo any. Ny basy sy ny bala ampiasain’ireo malaso ireo ihany koa dia tsy ao anatin’ireo ampiasain’ny mpitandro filaminana eto amintsika, raha ny fanadihadiana nataony. Nambaran’Atoa Monja, filohan’ny Arofototse, anefa fa misy tsy fanajana ny zon’olombelona ihany ataon’ireo mpampandry tany ireo satria maro ny zaza amam-behivavy sy ny antitra mitsoaka any anaty ala sy any an-tendrombohitra noho ny fampihorohoroana azy ireo. Marobe ny tsy manan-kialofana, tsy mihinan-kanina sy tsy misotro rano ary maty noho ny aretina sy ny hanohanana amin’ireo. Ny ankamaroan’ny vatan-dehilahy kosa, tondro molotra dia tifirin’ireo mpampandry tany tsy misy fanadihadiana akory, ka maro no mamoy ny ainy. Ary ireo trano dorana dia tsy misy fanadihadiana firy atao aminy fa dorana avy hatrany, trano fonenana, ary tifirina ny vatan-dehilahy ao an-tanana ka efa maro no mamoy ny ainy. Ilay vehivavy lazaina fa Tokanono iny ihany koa dia ambaran’izy ireo fa mpitsabo nentim-paharazana any an-tanàna any, satria na mpitsabo mpanampy aza tsy misy any amin’izy ireo. Araka izany dia fanakorontanana efa voarindra mihitsy ny zavamisy any atsimo ankehitriny ary politika avo lenta raha ny nambaran’izy ireo. Ny hany vahaolana omen’ny Arofototse dia ny fanafoanana ny varotra omby eran’ny Nosy sy ny fanondranana. Ho an’Atoa Monja Manitsindava dia ny famerenana ny dinan’ny fokonolona, satria ny lalàna mampirongatra ny halatra omby ary vao mainka mampangalatra ny Fitsarana, ny mpitandro filaminana sy ny Ben’ny tanàna sy ny filohan’ny fokontany. 

Trafic de bois de rose à Madagascar : Les véritables coupables




Sunday, October 28, 2012

Origine du mot " OK "



 
Les origines de cette onomatopée restent incertaines voici phpMyVisites
  • La plus ancienne est attribuée Andrew Jackson, héros de la 2e guerre d'Indépendance puis président des États-Unis , qui aurait fait une faute d'orthographe  :  Oll Korrect ( OK )  au lieu de All Correct
     
  • Une hypothèse battue en brèche semblerait tirée de Zero Killed. La lettre 0 ressemblant au O , il y aurait eu amalgame .
    L'origine en serait la guerre de Sécession où, après les combats, l'annonce, heureuse, de l'absence de victime (zero killed) se serait contractée en O. K. puis par extension aurait pris la signification de tout va bien.
De nos jours , le terme a été dévoyé , et on utilise « OK » au lieu de « d'accord »  mais, de plus en plus en accole les deux dans un affreux « OK d'accord » 

Faire l'amour tue

Mouches qui copulent

Voilà une grande question de biologie qui n'a pas vraiment de réponse : chez les animaux, copuler augmente-t-il le risque de se faire manger par un prédateur ? Les scientifiques pressentent que la réponse est un "oui" car faire la bête à deux dos cumule trois handicaps : on est un peu occupé et la vigilance baisse ; même collés l'un à l'autre, on est plus visible à deux qu'à un seul ; et une fois que le mâle a grimpé sur la femelle, les stratégies de fuite deviennent tout de suite moins efficaces... Voilà pour les arguments théoriques. Mais les biologistes doivent bien reconnaître qu'ils manquent d'exemples concrets pour les éprouver.

C'est dans un numéro de juillet de la revue Current Biology qu'une équipe allemande a apporté une confirmation à cette hypothèse, tout en résolvant une énigme, celle de la mouche et du vespertilion de Natterer. Autant la première bestiole est connue de tous, autant la seconde mérite une description. Il s'agit d'une petite chauve-souris insectivore de nos contrées, qui ne pèse qu'une poignée de grammes. Il y a énigme car si on sait que les mouches constituent son plat favori, on ignorait jusqu'à présent comment elle les repérait.
En effet, les détecter grâce au système d'écholocation des vespertilions s'avère une mission impossible : le faible écho renvoyé par une mouche posée ressemble à un parasite sur le sonar des chauves-souris. Même quand les diptères marchent, ce déplacement ne déclenche pas l'attaque des chiroptères. Les chercheurs allemands en ont eu la preuve en équipant de caméras infrarouge une étable peuplée de vespertilions. Pendant treize nuits étalées sur quatre ans, ils ont comptabilisé 8 986 mouches marchant au plafond - il faut être précis et patient en science - et aucune n'a été prise pour cible.
Sonar
Si les mouches ne faisaient que marcher, tout irait bien pour elles. Leur problème, c'est qu'elles forniquent. Et, selon cette étude, une fois sur vingt, c'est à ce moment-là que les mammifères ailés leur tombent dessus, avec une précision et une efficacité impressionnantes puisque, dans presque 60 % des cas, M. et Mme Mouche se font avaler dans un très joli coup double. Restait à comprendre comment ils étaient repérés. Supposant d'abord que la plus grande taille du duo favorisait leur localisation grâce au sonar, les chercheurs ont placé 35 couples de mouches mortes en position de copulation - probablement en se demandant comment ils résumeraient leur journée lors du dîner en famille - et ils ont attendu. Rien ne s'est passé et le mystère s'est épaissi.
Jusqu'à ce que ces biologistes s'aperçoivent que la mouche mâle, une fois montée sur la femelle, émettait en battant des ailes une très particulière rafale sonore de "clics", qui, à nos oreilles, se traduirait par un léger "bzz" de moins de trois secondes. Le temps de dire "Oh oui ! Oh oui ! Oh oui ! Oh toi, toi, toi !". Pour s'assurer que c'était bien ce bruit qui provoquait l'attaque des vespertilions, les biologistes l'ont enregistré puis diffusé dans l'étable. Les chauves-souris se sont alors mises à voleter autour du haut-parleur, l'ont inspecté et ont même tenté d'en grappiller un morceau. D'après l'étude, elles ne réagissent qu'au bourdonnement des mouches qui s'accouplent et pas à celui des mouches qui volent.
Jusqu'ici on connaissait les voyeurs. Il y a désormais les entendeurs. La mouche Thérèse, tais-toi quand tu "bzz".

Toamasina : menace sur Ambatovy



Samedi, 27 Octobre 2012  
Alors qu’il n’a pas encore vendu un kilo de ses productions, le complexe minier d’Ambatovy est déjà menacé de fermeture. Des soit-disant anciens employés utilisés pour la réalisation du projet donnent, en effet, à la société jusqu’au 5 novembre prochain pour payer une indemnité de 30 millions de francs par personne sous peine de fermeture des usines. A priori, ce groupuscule aura du mal à exécuter sa menace. Le discours entretenu dans la ville de Toamasina sur cette revendication et d’autres affaires appelle toutefois à  la vigilance.
Légalement, aucun travailleur ne peut demander réparation auprès d’une société avec laquelle il n’a pas été lié par aucun contrat. A Ambatovy pourtant, des individus se disant employés des nombreuses sociétés sous-traitantes exigent du projet de leur payer des indemnités de licenciement après la fin des travaux pour lesquels ils ont été engagés par les sous-traitants.
En réalité, il ne s’agit que d’un prétexte car sur le sort des travailleurs ayant œuvré pour la réalisation des travaux, le consortium Sherritt a déjà pris des mesures même si aucun règlement ne l’y oblige. Il y a d’abord le volet AIDE (appui et initiative pour les démobilisés) dans le cadre duquel un ancien travailleur reçoit une pécule entre 40 et 60 000 ar par mois durant une certaine période suivant la durée de la présence sur le projet, chaque salarié ayant travaillé au sein d’un sous-traitant étant bénéficiaire de cet appui. Il y a aussi la création du  Bureau de redéploiement de la main-d’œuvre qui comme son nom l’indique, est chargé du placement des anciens salariés ayant travaillé sur le projet.
Au sein de l’association Fitama ni du côté d’un certain Riri de son vrai nom Henri Rakotomalala qui conduisent ce mouvement, on n’entend pas parler de ces initiatives. S’ils avaient déclaré que le volet AIDE ne leur satisfaisait pas, on aurait peut-être interprété d’une autre façon leur agissement. Mais là, ils affirment de but en blanc qu’« il faut fermer le projet Ambatovy car il ne profite pas aux natifs de Toamasina ».
La phrase fait peur. Aux initiateurs du projet mais aussi à tout citoyen malgache digne de ce nom. Elle fait peur parce qu’elle vient surtout d’un personnage qui a marqué la période trouble du pays en 2002. Henri Rakotomalala, il s’agit de lui en effet, était à la tête du mouvement des jeunes dénommé « Zatovo » qui avait soutenu l’Amiral Didier Ratsiraka. Les tentatives menées actuellement pour la réconciliation nationale et l’amnistie interdisent de rappeler des faits malheureux de la crise post-électorale de 2002. Le risque provoqué par les discours régionalistes, surtout dans le contexte actuel, est cependant trop grand pour ne pas rapporter les sombres projets du Fitama et des Zatovo de vouloir contrôler le port de Toamasina, les Douanes, la Chambre de commerce sous le slogan « tsisy miala aketo niany » ( « j’y suis, j’y reste »).
Ce slogan a été adopté après que la ministre du Commerce ait décidé de limoger le président du comité ad hoc spécial de la Chambre de commerce de Toamasina et de le remplacer par une autre personne non originaire de la ville. Mais le mouvement s’est surtout activé après le déplacement du président de la Transition pour le démarrage de l’exploitation d’Ambatovy. Cette visite dans la capitale betsimisaraka a été l’occasion pour Andry Rajoelina de séduire Toamasina en annonçant une kyrielle de projets dont la réhabilitation de la rue et de la voirie de Tanamakoa ainsi que des marchés, la construction d’un stade aux normes internationales à Barikadimy et du nouveau centre hospitalier sans parler de la rénovation de l’hôtel de ville.
Ces projets n’étaient pas au goût de certains qui crient à la tricherie électorale. Ces derniers appréhendent également que les 25 millions de dollars alloués par le consortium Sherritt pour les projets sociaux ne soient utilisés à des fins électorales par le clan de M. Rajoelina.
Bref, c’est pour des objectifs purement politiques que Riri et consorts veulent la fermeture d’Ambatovy et, créer également un climat délétère à Toamasina. Heureusement que la ville ait un prétendant à la Magistrature suprême en la personne de Roland Ratsiraka. Espérons qu’il a suffisamment de pouvoir et de crédibilité pour convaincre les Zatovo et autres Fitama d’être plutôt fiers d’un aussi grand patrimoine qu’est Ambatovy qui offre d’ailleurs des avantages particuliers à de nombreux jeunes bacheliers de Toamasina lesquels sont formés pour assurer la relève. Qui parle de fermeture ?
Salomon Ravelontsalama
 

Cobalt d’Ambatovy : victime de sa renommée
Le cobalt d’Ambatovy sera commercialisé au début du mois de décembre. Le projet a signé un contrat avec une firme britannique pour sa commercialisation, indique une dépêche de Resource Investing News. Mais à lire cette dépêche, le cobalt d’Ambatovy est victime de sa renommée.
Les cours du colbalt ont, en effet chuté, la mi-octobre après que l’annonce de la mise sur le marché de la production malgache ait été annoncée. D’après les courbes du marché du London Metal Exchange, les cours ont chuté d’environ 1000 dollars la tonne pour se situer à environ 25 000 dollars.
En apportant les déclarations de Mark Plamondon, président de Sherritt et CEO du projet, selon lesquels « Ambatovy n’exporte pas des matières premières ni des produits non finis contrairement aux divers projets miniers en Afrique », la dépêche semble expliquer cette baisse des cours à la qualité du produit d’Ambatovy.
En réalité, il y a aussi le fait que la demande est faible à cause de la morosité mondiale dont plus particulièrement la Chine. « Les commerçants sont inquiets que plus de cobalt entre dans un marché déjà saturé à une période économique difficile », indique-t-on. Selon l’organisme américain Geological Survey, la production mondiale de cobalt en 2011 était de 98.000 tonnes environ. La production d'Ambatovy qui est de 5.600 tonnes par an, ne représente donc que  5,7 pour cent de la production mondiale.
 


Friday, October 26, 2012

Coûts de la crise: Pertes de 5 milliards $ depuis 2009 à ce jour


Vendredi, 26 Octobre 2012 
5 milliards de dollars au minimum. Tel est le montant des pertes de revenus subies par Madagascar depuis le début de la crise.
L’estimation est de la Banque mondiale qui renoue avec son analyse économique trimestrielle « Madagascar Economic Update » dont nous reprenons ci-après l’intégralité de la section première intitulée « le contexte national : les coûts socio-économiques de la crise 2009-2012 ». L’analyse décrit ce que le pays et sa population vivent tragiquement au quotidien. Elle livre des chiffres pour permettre à chacun de se faire une idée de ce qui nous arrive au cas où on ne réaliserait pas encore la douloureuse réalité. Elle doit réveiller la conscience nationale, et plus précisément celle des politiciens de tous bords qui sont les premiers et les seuls responsables. 5 milliards de dollars, c’est l’équivalent de notre dette extérieure avant les aménagements internationaux (IPPTE, MDRI). 5 milliards de dollars, c’est 4 fois le budget général de l’Etat malgache en 2008 qui est indiqué comme une année de forte croissance. Combien de logements, d’hôpitaux, de routes, de rizières … auraient pu être construits avec ces 5 milliards de dollars ? Madagascar a déjà assez chèrement payé les divagations des politiciens. Les situations ci-après décrites par la Banque mondiale devraient aider les uns et les autres à se ressaisir. Touchons du bois …
Sa

La crise politique qui perdure à Madagascar a imposé un lourd tribut à l'économie et la population, et en particulier sur les couches les plus vulnérables. L’économie est au point mort. La pauvreté a augmenté de façon alarmante. Les indicateurs sociaux se sont dégradés. La crise a mis un frein aux progrès vers les défis de longue durée que sont la faible gouvernance et l’Etat de droit. La capacité d’adaptation aux chocs exogènes (crise mondiale ou cyclones) est gravement compromise. Les infrastructures se sont détériorées. L’enlisement dans la crise se traduira inévitablement par une dégradation de la situation, avec des impacts sévères à court, moyen et long terme.
Des années de développement socio-économique perdues
1. Après trois ans et demi de crise politique, les indicateurs économiques et sociaux de Madagascar ont été gravement affectés. Parmi les conséquences de cette crise politique qui perdure, les dimensions suivantes sont particulièrement pertinentes:
• L’économie est au point mort: la croissance économique globale a stagné entre 2009-12. S'ajoutant à une importante croissance démographique, le revenu par habitant en 2012 a chuté pour atteindre son niveau de 2003;
• La pauvreté a augmenté de façon alarmante: selon les premières estimations, de 2008 à 2012, le pourcentage de population vivant sous le seuil de pauvreté (qui était déjà élevé avant la crise) pourrait avoir augmenté de 10 points, avec les effets les plus importants sur la période 2011-12 avec la persistance de la crise. En conséquence, et en combinaison avec la croissance démographique, nous estimons qu‘il y aurait aujourd‘hui près de 4 millions de personnes de plus qu‘en 2008 qui sont passées sous le seuil de la pauvreté, plaçant ainsi Madagascar parmi les pays ayant les taux de pauvreté les plus élevés dans le monde. Ceci est en contraste avec un pays performant, comme le Rwanda, qui a réduit son taux de pauvreté extrême de 9 points de pourcentage par année au cours de 2006-11;
• Les indicateurs sociaux se sont dégradés : malgré des financements liés à la crise et injectés par les bailleurs de fonds dans les secteurs sociaux, le nombre d‘enfants non scolarisés a augmenté de 500.000. La malnutrition aiguë chez les enfants demeure un problème grave, avec une augmentation de plus de 50 pourcent dans certaines zones. Cette situation hypothèque le bien-être des générations futures;
• La crise a mis un frein aux progrès vers les défis de longue durée que sont la faible gouvernance et l’Etat de droit : la recrudescence de l'insécurité, la mauvaise gouvernance de l'exploitation des ressources naturelles (telle que l'exploitation illégale de bois de rose), les progrès limités dans la lutte contre la corruption, et le problème de longue date lié à la faible transparence dans la gestion des ressources publiques sont devenus des enjeux dont l‘urgence s‘est accrue ces dernières années;
• La capacité d’adaptation aux chocs exogènes est gravement compromise: les risques actuels liés au contexte économique mondial, en particulier en Europe, augmentent la vulnérabilité de l'économie malgache, compte tenu de sa dépendance aux exportations et au tourisme. Le pays est aussi très vulnérable aux catastrophes naturelles — y compris les cyclones comme en 2008 et 2012. La crise politique est devenue un obstacle majeur qui empêche de faire face à ces chocs et de réduire leur impact.
• Les infrastructures se sont détériorées : en plus des dégâts cycloniques, de sévères coupes budgétaires au niveau des dépenses d'investissement et d‘entretien se sont traduites par un état de dégradation croissant des infrastructures dans le domaine des routes, de l‘énergie et de l‘eau, compromettant ainsi le développement à moyen et long termes de l‘économie Malgache;

La croissance économique qui aurait pu être ...
 2. Madagascar dispose d‘un potentiel économique considérable. Au cours des 15 dernières années, le pays a connu 5 années de crise politique à deux occasions distinctes, dont la plus longue s‘étale sur la période 2009-12. Mais en dehors de ces années de crise, la croissance de Madagascar s‘est élevée à hauteur de 5 pourcent par an en moyenne (en faisant abstraction du rebond post-crise de 10 pourcent en 2003). En se référant à cette croissance annuelle de 5 pourcent, plusieurs indicateurs donnent une idée de l‘immensité des coûts de la crise actuelle:
• Le PIB de 2012 devrait se situer légèrement au-dessus du niveau de celui de 2008. Or, ce chiffre est inférieur de près de 18 pourcent à ce qu'il aurait été s‘il avait suivi la progression moyenne de 5 pourcent par an. Pour la plus grande partie de la période depuis 2008, le PIB a été inférieur au niveau atteint cette année-là. Par conséquent, si le PIB actuel pour la période 2009-2012 était comparée à une alternative plausible de 5 pourcent de croissance annuelle, cela ferait ressortir une perte cumulée de revenus pour le pays d‘environ US$ 6,3 milliards, ou environ 60 pourcent du PIB annuel rien que pour les quatre dernières années.
• Une trajectoire de croissance alternative moins optimiste à cause de la crise mondiale : les années 2008-10 furent des années de crise mondiale, dont l‘impact négatif sur l'économie malgache se serait fait sentir même en période politique normale. En supposant que cet impact aurait réduit la croissance du PIB malgache autour de 1 pourcent par an (un chiffre comparable à l'expérience d'autres pays d'Afrique subsaharienne), de sorte que le taux de croissance de Madagascar serait de 4 pourcent au lieu de 5 pourcent par an, la perte cumulative de PIB en raison de la crise politique interne reste énorme: environ US$ 5,3 milliards jusqu‘en 2012, soit environ 50 pourcent du PIB annuel.
• Chaque année sans croissance économique constitue une année de perte. Ces revenus ne pourront jamais être récupérés. Les coûts de perte de croissance resteront un héritage légué par la crise pour les années à venir. Si la crise continue, ces coûts ne feront que croître, et s'accéléreront probablement.
• Avec un taux de croissance démographique élevé à Madagascar, il y aurait aujourd‘hui environ 2,5 millions de malgaches de plus qu'en 2008. Or depuis, l'économie s‘est peu développée. En conséquence, le revenu par habitant a chuté à son niveau de 2003. En 2012, le revenu par habitant est environ de $100 inférieur à ce qu'il aurait pu être dans le cadre d'une trajectoire de croissance normale, ce qui fait peser un très lourd impact sur un pays dont le PIB par habitant est d‘environ $450. Madagascar, qui est un des pays les plus pauvres du monde, ne peut se permettre une telle perte brutale.
• Une plus forte croissance se serait traduite par une augmentation des recettes publiques. La perte de recettes publiques due à une faible croissance au cours des quatre années de la période 2009-12 s‘élève à environ US$ 1,5 milliard, tandis que la perte cumulative en matière d'aide des bailleurs de fond est de l'ordre de US$ 2,3 milliards. Le total des deux chiffres (un montant cumulatif) représente près du tiers du PIB annuel. La chute de 40 pourcent de l'aide entre 2008 et 2010 par rapport au revenu national brut (RNB) de Madagascar contraste fortement avec une hausse modeste du ratio de l'aide au RNB pour les pays à faible revenu dans son ensemble. Tant que la crise politique perdurera, le niveau des recettes publiques et de l'aide des bailleurs de fonds ne pourra retrouver celui des années d‘avant la crise.

Les conditions sociales à Madagascar ne peuvent s'améliorer pendant la crise
 3. A ce stade, Madagascar n'atteindra pas les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d'ici 2015. En particulier, les OMD concernant la mortalité infantile, le taux net de scolarisation et le taux d'achèvement pour le niveau primaire, et surtout ceux concernant la pauvreté (alors qu‘ils étaient estimés en 2007 être potentiellement réalisables), ne pourront plus être atteints à temps. En revanche, la région Afrique Sub-saharienne a atteint plus de 60 pourcent du progrès nécessaire pour atteindre d‘ici 2015 les objectifs tels que la parité genre, le taux d‘achèvement du primaire, l‘accès à l‘eau potable et l‘extrême pauvreté.

 4. La situation dans les secteurs sociaux est particulièrement alarmante. En se basant sur les chiffres de la croissance démographique, le nombre d'enfants à l'école primaire aurait dû augmenter d'au moins 500.000. Or, la situation actuelle illustre une diminution, en raison de facteurs multiples allant de la pauvreté accrue des ménages à la dégradation de la performance du système scolaire. De même, le secteur de la santé a été affecté par la fermeture de centaines de centres de santé. De même, la crise aggrave ou rend impossible à régler, des problèmes critiques de longue date, tels que des indicateurs de nutrition infantile extrêmement faibles par rapport au niveau de développement économique et social de Madagascar. En raison de la malnutrition chronique, 53 pourcent des enfants de moins de 5 ans sont en retard de croissance, taux parmi les cinq plus élevés dans le monde.

Les signes récents d'une croissance modeste ne constituent pas un motif de complaisance ...
 5. Certains segments de l'économie ont commencé à manifester des signes de reprise: le tourisme; les activités des entreprises de zone franche; certains projets immobiliers commerciaux dans les centres urbains; des entreprises locales d‘agro-business désormais à la recherche de marchés à l‘export; la poursuite des grands projets d'investissements miniers, entrant bientôt en phase d'exploitation; ou les bénéfices temporaires générés par le cours élevé du prix des clous de girofle.
 6. Mais il n‘y a pas lieu d‘être enthousiaste, et ce pour quatre raisons distinctes. Tout d'abord, ces germes de reprise ne contribuent pas à une reprise rapide de la croissance à grande échelle, dans la mesure où le taux de croissance économique global se situe toujours pour le moment autour de 2 pourcent. Deuxièmement, plusieurs de ces secteurs ne contribuent pas de manière significative à la recette fiscale, en partie en raison du régime fiscal qui leur est applicable, ou du fait de la faible application de ce régime fiscal. Troisièmement, les obstacles majeurs à une croissance, même modeste, ne cessent de s'accumuler, notamment dans le secteur des infrastructures énergétiques et routières. Quatrièmement, il n'est pas certain que cette croissance limitée contribue à une réduction, même modeste, de la pauvreté. Cette croissance est non seulement trop faible, mais elle se situe dans des secteurs ayant peu d‘effet sur la réduction de la pauvreté. Pour toutes ces raisons, les signes d'une reprise modeste ne constituent pas un motif de complaisance. Au contraire, elles signalent l'impératif d'une réconciliation politique, afin de permettre la reprise de la croissance économique et des efforts conséquents en vue de réduire la pauvreté.
... et il en est de même pour les perspectives à court terme dans le secteur minier
7. Dans moins d'un an, la croissance du PIB total devrait être boostée au-delà de 4 pourcent par an, et ce, grâce à quelques grands projets miniers. Il serait tentant d‘annoncer une nouvelle ère de reprise de la croissance économique, mais il n‘est pas garanti que ce soit le cas dans le sens ordinaire du mot. Bien qu‘ayant des impacts dans la région d‘activité des projets, dont certains sont positifs (création d'emplois, et une certaine contribution fiscale pour l‘administration locale) et d‘autres à risque (sur l‘environnement), les activités d‘extraction de ressources naturelles en définitive ne créeront qu‘un nombre modeste d‘emplois (environ 12.000 pour le plus grand projet, comparé à une population active de 13,5 millions). En outre, les revenus fiscaux, qui représentent souvent la principale contribution de l'exploitation minière à l'économie nationale au niveau global, prendront plusieurs années à se matérialiser, et ce, jusqu'au remboursement de la majeure partie des grands investissements. Le secteur minier représente une opportunité économique importante à Madagascar, mais les bénéfices des projets en cours et des projets à venir ne se feront ressentir que dans un avenir lointain, et dépendront également d'une résolution de la crise politique, d‘un cadre macroéconomique et structurel adéquat et un renforcement significatif des institutions concernées.

L’économie fragile de Madagascar est exposée à d'importants risques exogènes
  8. L'économie de Madagascar est très fragile et sa capacité d‘absorption de nouveaux chocs est à son niveau le plus bas. Pratiquant une économie ouverte, Madagascar est vulnérable à tout ralentissement de l‘économie mondiale. Le pays est particulièrement exposé aux développements au sein de la zone euro, par le biais de 80 pourcent de ses revenus du tourisme, 50 pourcent de ses exportations de marchandises, 15 pourcent de l'IDE, ainsi que par d'autres voies, ce qui représente une préoccupation importante. Selon nos estimations, un choc grave au niveau de l'économie européenne pourrait se traduire par une perte de croissance du PIB à Madagascar de l‘ordre de 1,5 pourcent par an pendant deux ans. Le pays est aussi très vulnérable aux catastrophes naturelles dont les cyclones, les sécheresses et les inondations; on estime qu'un quart de la population, ce qui représente 5 millions de personnes, vit actuellement dans les zones à haut risque de catastrophes naturelles. En 2008, les cyclones ont provoqué des pertes économiques équivalentes à 4 pourcent du PIB et les premières estimations prédisent des pertes similaires pour 2012. La crise politique a exacerbé cette fragilité, et la capacité du pays à développer des mesures d‘intervention publique, même partielles, est fortement réduite.
Les compressions budgétaires dans le domaine des infrastructures hypothèquent l'avenir
 9. Les routes, l'accès à l‘eau potable, et l‘énergie resteront les éléments essentiels d‘une croissance rapide à long terme, et dans ces secteurs, les compressions budgétaires ont été tout simplement spectaculaires. Sur le long terme, les coûts futurs engendrés par le manque actuel de maintenance et de construction d‘infrastructures publiques pourraient atteindre 1,5 pourcent à 2 pourcent de la croissance annuelle du PIB. Pour chaque année de crise supplémentaire, les coûts de reconstruction d‘infrastructures dégradées ou non-entretenues ne feront qu‘augmenter plus rapidement.

La voie à suivre...
 10. Par conséquent, la crise politique est à l'origine d'énormes difficultés économiques et sociales, dans un pays qui, en même temps, possède un potentiel important mais dont les défis de développement existent depuis longtemps. Dans ce contexte, la capacité de l'État à répondre à ces défis, avec l'aide des acteurs non-étatiques et des partenaires au développement, a été fortement réduite. Dans une situation de ralentissement économique, de pertes de recettes publiques et d'aide, les autorités ont réussi à maintenir une stabilité budgétaire et monétaire, évitant ainsi des coûts supplémentaires, mais au prix de coupes importantes dans les investissements publics et les services sociaux pour assurer l'avenir de tous les citoyens de Madagascar. Mais la crise elle-même met également en péril le maintien de la stabilité macroéconomique: les grèves fréquentes, les revendications non satisfaites, et la pression continue de la part de groupes d'intérêts ne constituent pas un contexte dans lequel peuvent émerger et se maintenir des politiques de développement pertinentes.

 11. Plus fondamentalement, Madagascar était déjà parmi les pays les plus pauvres du monde avant que cette crise ne survienne, et la crise n‘a seulement fait qu‘empirer la situation. Le pays se trouve dans un état de pauvreté tel qu‘il ne pourra s‘en extraire sans l'accélération d‘une croissance économique inclusive. Mais les perspectives d‘une telle croissance, ainsi que d‘autres politiques et programmes de lutte contre la pauvreté, ont été gelés avec la crise. La crise est en train de détourner l'attention de cet ensemble d‘enjeux cruciaux, et par conséquent hypothèquent le futur des citoyens malgaches. Du point de vue strictement relatif au développement, Madagascar a besoin qu‘une solution politique à la crise soit trouvée dans les meilleurs délais. Toutefois, la solution doit garantir qu'une autre crise ne surgisse pas ultérieurement.