Monday, September 29, 2008

Haute technologie

Début de panique…

Les Bourses d'Asie vivaient une journée noire, mardi 30 septembre, au lendemain du rejet surprise par la la Chambre des représentants américains du plan de sauvetage des banques, qui a attisé la crise financière et provoqué une chute record à Wall Street.
Contre toute attente, les représentants américains ont en effet rejeté lundi, par 228 voix contre et 205 pour, le plan du secrétaire au Trésor Henry Paulson qui prévoyait de débloquer 700 milliards de dollars afin d'éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l'immobilier. Ce vote, inattendu au lendemain d'un accord entre l'administration et les principaux dirigeants du Congrès, a fait plonger la Bourse de New York, qui a perdu 6,71 % en clôture, soit une perte jamais vue de près de 800 points.
Les Bourses d'Asie-Pacifique subissaient à leur tour de lourdes pertes mardi. A la mi-séance, la Bourse de Tokyo plongeait de 4,64 % et celle de Sydney de 3,40 %. A l'ouverture, Hongkong dévissait de 5,59 % et Taïpeh de 6,16 %.
Le rejet du plan a choqué les investisseurs asiatiques, a expliqué Hiroichi Nishi, chef du service courtage chez Nikko Cordial Securities, selon qui "le marché se demande désormais quand il touchera le fond".
"IL FAUT QUE QUELQUE CHOSE SOIT FAIT"
La suite du processus est incertaine. Le président George W. Bush, qui s'est dit "déçu" de la décision des députés, a annoncé qu'il allait travailler "avec les membres du Congrès et leurs chefs de file sur la manière de progresser", tout en prédisant que les parlementaires finiraient par adopter le plan.
La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a estimé que le rejet du plan "ne peut rester en l'état" et qu'il fallait "aller de l'avant".
"Nous devons travailler aussi vite que possible. Il faut que quelque chose soit fait", a déclaré M. Paulson après avoir rencontré le président Bush à la Maison Blanche. "L'enjeu est trop important pour que l'on se permette d'échouer", a-t-il ajouté après avoir fait référence à "la tension sur les marchés financiers partout dans le monde".
Un nouveau scrutin éventuel ne devait en tout état de cause pas intervenir avant jeudi, le Congrès étant théoriquement fermé mardi et mercredi pour cause de Nouvel An juif.
LES BANQUES DE PLUS EN PLUS TOUCHÉES
Après le sauvetage public ce week-end du groupe belgo-néerlandais Fortis, la liste des victimes de cette pénurie de liquidités s'est allongée parmi les banques.
La quatrième banque américaine, Wachovia, a dû être rachetée dans l'urgence par Citigroup, sous l'égide des pouvoirs publics américains. Sa disparition vient s'ajouter à la faillite de Lehman Brothers, au rachat de Washington Mutual et de Merrill Lynch et au renflouement d'AIG.
Au Royaume-Uni, dont le premier ministre, Gordon Brown, a qualifié de "très décevant" le vote au Congrès américain, le gouvernement a décidé de nationaliser la banque Bradford & Bingley et de céder ses meilleurs actifs au groupe espagnol Santander.
Après Fortis, nationalisé par les Etats belge, néerlandais et luxembourgeois, c'est la banque franco-belge Dexia qui a focalisé l'attention. Son action a plongé de 28,50 % à 7,20 euros à la Bourse de Paris.
Le président français, Nicolas Sarkozy, doit réunir mardi matin les dirigeants des principales banques et compagnies d'assurances françaises pour évoquer leur situation.
En Allemagne, Hypo Real Estate a échappé de justesse à la faillite grâce à une ligne de crédit de 35 milliards d'euros garantie pour l'essentiel par l'Etat.
En Russie, le premier ministre, Vladimir Poutine, a annoncé la mise en place prochaine de mesures de soutien aux banques.
DES MILLIARDS INJECTÉS PAR LES BANQUES CENTRALES
Les Bourses européennes ont subi de lourdes pertes lundi : plus de 4 % de baisse à Francfort, plus de 5 % à Londres et Paris, environ 8 % à Bruxelles, Vienne et Oslo et près de 9 % à Amsterdam. Dublin a dévissé de près de 13 %.
Les banques centrales continuaient à dépenser des centaines de milliards de dollars pour éviter un blocage total du système financier. La Banque du Japon a encore injecté 13 milliards d'euros dans le marché bancaire, intervenant pour la dixième journée ouvrable consécutive.
La Réserve fédérale américaine a doublé, lundi, à 620 milliards de dollars les lignes de crédit qu'elle accorde aux autres banques centrales pour leur permettre de faire des prêts en dollars. La Banque centrale européenne a annoncé qu'elle prêtait 120 milliards d'euros aux banques commerciales pour une durée de vingt-huit jours.

MEURTRE À MAHAMASINA :Le mystère reste entier

Une semaine s’est écoulée après la découverte des corps sans vie du couple de médecins et de son employée, dans son appartement à Mahamasina. Les investigations s’annoncent difficiles, tant les indices sont minces. Aussi, la famille n’a-t-elle toujours pas de nouvelles de la fille du couple.



L’affaire «triple meurtre de Mahamasina» est encore loin de son dénouement. Toujours pas de mobile. Aussi, plusieurs zones d’ombre planent sur l’histoire. Les réactions fusent de partout et les langues commencent à délier. «C’est un meurtre maquillé en vol». «C’est un règlement de compte entre famille». Plus d’un privilégie avec persistance ces deux hypothèses. A l’instar d’une voisine du couple qui, pour des raisons de sécurité, préfère rester dans l’anonymat.

«Le soir du drame (vendredi), il était aux environs de 19h quand l’épouse a reçu de la visite. Son mari n’était pas encore arrivé et elle était seule avec son employée et ses hôtes. Au bout d’un moment, les voix se sont élevées dans la maison. Assez fortes pour être entendues de l’extérieur. Ils ont parlé d’héritage. Une heure après, le mari est arrivé. La discussion était encore très vive quand il est arrivé. Mais j’étais loin d’imaginer que la fin serait aussi triste et malheureuse», témoigne-t-elle.

L’on a appris que la fille du couple et son ami demeurent introuvables jusqu’à présent. Ont-ils été enlevés ou tués? Personne n’est en mesure de donner la réponse. Le sujet est aussi délicat que l’affaire elle-même.



Rappel de fait

Claude Romain Randriamanamihaja, médecin à la retraite et sa femme Fara Andriantsoa Ranoroarimanana, ainsi que leur femme de ménage appelée Rasoazananoro, ont été trouvés morts à leur domicile à Mahamasina le matin du samedi 18 septembre. Ils ont été tués d’une manière des plus horrifiantes. Leurs tueurs les ont entièrement défigurés. C'était la fille du couple, celle qui a disparu, qui a fait la découverte quand elle rentrait de son travail.



Investigations difficiles

De leur côté, les limiers du service central des affaires criminelles travaillent d’arrache-pied pour élucider l’affaire. Pour ce faire, ils essaient de rassembler tous les éléments du puzzle.

«Rien ne doit être laissé au hasard. Toutes les pistes sont à étudier. Nous avons des noms et des suspects mais, au stade actuel de l’enquête, il est encore trop tôt pour être affirmatif sur quoi que ce soit», explique un haut responsable de la police.

La police suppose également un possible lien entre ce triple meurtre et la découverte de plusieurs billets de banque éparpillés dans l’appartement des victimes. «Nous avons demandé à la famille d’effectuer un inventaire pour savoir s’il y avait eu vol ou non mais, jusqu’ici, nous n’avons pas encore reçu sa déposition», conclut le même responsable.

Crise mondiale: Le Plan Paulson


Comment est financé le plan Paulson ?

Le plan de sauvetage américain sera financé par le Trésor, donc par le contribuable. Les sommes seront octroyées en trois étapes : 250 milliards de dollars seront immédiatement accordés au Trésor suivis de 100 milliards octroyés, si nécessaire, à la demande du président, puis 350 milliards sujets à un nouveau vote du Congrès. Deux comités externes surveilleront la manière dont sont dépensées ces sommes.
A quoi serviront ces 700 milliards de dollars ?

Le Trésor veut débarrasser les banques de leurs actifs "toxiques" à l'origine de la crise. En éliminant le "ver dans le fruit", il compte ainsi restaurer la confiance dans le système financier. En échange de cette action il obtiendra des titres de propriété dans les banques aidées. Si les institutions financières se redressent, le Trésor touchera les bénéfices, voire revendra à profit ses titres. L'Etat sera aussi tenu d'assouplir les modalités des prêts rachetés pour soulager les emprunteurs propriétaires de maisons menacées de saisies.

A quel prix seront rachetés les actifs "toxiques" des banques ?

Le Trésor s'empare de titres dont personne ne veut. Afin de recréer artificiellement un marché, il utilisera un système d'enchère inversé en invitant les banques à participer à ces différentes enchères.

Quelles sont les institutions financières susceptibles d'être sauvées ?

Les banques américaines, mais aussi des collectivités locales, des fonds de pension et des petites banques commerciales, pourront profiter de l'offre. Les banques étrangères qui disposent de filiales aux Etats-Unis seront aussi acceptées. En revanche, les fonds spéculatifs devraient être exclus du programme.

Pourquoi sauver Wall Street en priorité ?

En sauvant Wall Street, l'Etat espère s'attaquer à la racine du problème afin de relancer l'économie. Lorsque les banques sont fragilisées, elles ne sont plus en mesure d'octroyer des crédits aux particuliers et aux entreprises. Avec ce plan, "il s'agit de sauver toute l'Amérique, s'assurer qu'il y aura encore des crédits automobiles des prêts étudiants…", explique le sénateur républicain Judd Gregg.

Le plan suffira-t-il à sauver l'économie américaine ?

Pour la plupart des économistes, ce plan ne résoudra sans doute pas l'ensemble des problèmes. Pour Nouriel Roubini, professeur à l'Université de New York et l'un des premiers à avoir prédit une crise d'une telle ampleur, la récession est déjà là, mais "l'enjeu est d'éviter une crise du type de celle traversée par le Japon dans les années 1990, qui a anéanti pendant dix ans le secteur financier. Si le plan est à 100 % efficace, la récession américaine durera deux ans", estime-t-il.

Saturday, September 27, 2008

Une nouvelle découverte: La voiture qui marche à l'eau!!!



Une compagnie japonaise dévoile une voiture écologique.

Fatigué de remplir votre voiture de gasoil trop chèr? Eh bien une compagnie japonaise a dévoilé une voiture écologique qui roule à l’eau, faisant usage du système de génération de la compagnie qui convertit l’eau en pouvoir électrique, possiblement une première mondiale.

On dit que tout ce dont vous avez besoin est un litre d’eau, n’importe quel type d’eau, qu’elle provienne de la rivière, de la pluie, de la mer ou même du thé japonais.
Genepax a dévoilé une voiture roulant à l’eau dans la ville d’Osaka, dans l’ouest du Japon. Elle affirme qu’il s’agit d’une voiture électrique alimentée seulement en dioxyde d’hydrogène.
[Kiyoshi Hirasawa, PDG Genepax]:
«La caractéristique principale de cette voiture est qu’aucune alimentation externe n’est requise. La voiture continuera à rouler tout aussi longtemps que vous avez une bouteille d’eau à l’intérieur de la voiture et que vous remplissiez cette bouteille de temps en temps.»
Selon le réseau japonais TV Tokyo, une fois l’eau versée dans une cuve à l’arrière de la voiture, le générateur énergétique nouvellement inventé retire l’hydrogène de l’eau, relâche les électrons et finalement génère du pouvoir électrique.
[Kiyoshi Hirasawa, PDG Genepax]:
«Nous recommandons fortement notre système puisqu’il ne requiert pas que vous construisiez une infrastructure pour recharger vos batteries, ce qui est le case pour la plupart des voitures électriques.»
Selon Genepax, un litre d’eau maintient la voiture en marche pour environ une heure à une vitesse de 80 km/h, 50 miles/h.
La compagnie vient tout juste de faire une demande de brevetage et espère collaborer avec les fabricants automobiles japonais pour fabriquer en masse leur invention dans un proche avenir.

Friday, September 26, 2008

La nouvelle danse branchée : le kuduro


la musique du Ghetto angolais arrive dans les quartiers français

Aprés le phenomene techtonik, la danse d'origine africaine envahit les soirées et boites branchées européennes .
Le kuduro est issu d'une danse traditionnelle angolaise, melangé avec du son electrique, proche de la techno ; on danse africain avec du hip pop et break mais plus rythmées
La musique détonante des banlieues angolaises ont commencé dans les taxis collectifs, puis dans les discothèques avant d'arriver en France .
A savoir : Le Kuduro est un rythme rapide, mélange de techno et de Kizomba. Le Kuduro (du portugais " cul dur ") est un mouvement musical né en 1996 en Angola, sur fond de guerre civile, de ghetto, de révolte de la jeunesse. Créé par Tony Amado, le Kuduro désigne des rythmes électro typiquement angolais largement répandus dans l'aire lusophone. Les beats sont un très savant et puissant mélange de programmations inspirées par les rythmiques traditionnelles du carnaval angolais (ancêtres de la samba brésilienne) et de beats house accélérés.
Proche de la musique capvedienne qui pourra nous rappeler notre fameuse Kilalaka

Triple meurtres à Mahamasina : La fille cadette et son compagnon ont disparu...

Depuis hier, des quotidiens ont évoqué l’absence prolongée de la fille des deux époux médecins assassinés à Mahamasina, le week-end dernier. Mais l’on semble oublier que la jeune étudiante en médecine et cadette de la famille des victimes était accompagnée d’un ami, le lundi après-midi, et le jeune homme n’a donc non plus réapparu, depuis lors. A rappeler que ce jour-là, ces deux jeunes avaient la mission d’acheter des linceuils destinés à leurs parents morts assassinés. Et depuis, ils n’ont plus donné aucun signe de vie. Ce qui fait, que les tous récents disparus ne s’étaient même pas rendus aux obsèques de leurs parents.

Les membres de la presse qui se sont enquis de la véracité de cette information auprès du fokontany ont dû rentrer bredouilles. on leur a simplement affirmé que la cadette des médecins assassinés était passée sur les lieux. Du côté de la brigade criminelle, les fonctionnaires de la police ont nié tout simplement être au courant de cette nouvelle. Bref, aucun indice officiel n’est encore disposé à confirmer ou infirmer la récente disparition de l’étudiante en médecine et de son compagnon.

Le mystère qui entretient la contradiction au niveau des renseignements reçus à tous les niveaux reste donc encore à élucider.

Etouffé ou écrasé ?

Le 6 mai dernier, un chef de chantier vazaha d’une entreprise de construction a porté la main sur D. Kely, un conducteur titulaire d’engin. Ce jour-là, ce dernier était au volant de son véhicule sur une carrière dans l’Est de la capitale quand cet individu musclé l’a intimé de descendre du poste de conduite pour le remplacer par un autre. Ce que D. Kely a refusé catégoriquement, exigeant à ce chef costaud de faire une passation. Furieux, le contremaître a voulu d’abord étrangler le machiniste avant de cogner sa tête contre un camion. Face à cela, deux compagnons de chantier sont intervenus pour sauver le conducteur. Aujourd’hui encore, D. Kely ne se sépare pas du T-shirt gris déchiré par les rudes empoignades de son chef en mai.

L’homme agressé a porté plainte le 20 juillet dernier pour coups et violences. Après une longue période d’attente et d’errance après sa déposition car l’affaire est amenée devant le Bianco, le dénouement semble n’être pas pour le lendemain. Elle sera reportée le 3 octobre prochain. Du coup, le vazaha a joui d’une liberté provisoire en attendant cette date.

Complication

Avant la décision du report de cette affaire pour le 3 octobre, l’affaire s’est nettement compliquée aux yeux de D. Kely. On dirait qu’il est devenu la victime de machination pure et simple. Même l’obtention du certificat médical failli lui être confisquée. De même, le service juridique de son entreprise lui a conseillé de retirer ses plaintes. D’où le geste désespéré de la victime de frapper à la porte du Bianco. C’est sans doute arrivé à ce stade que l’affaire a commencé seulement à bouger après cette longue période de stand-by. A signaler que la LP dont vient de bénéficier le contre-maître découle du fait que ce dernier a évoqué aussi devant les enquêteurs que D. Kely a voulu l’écraser par son engin l’autre jour.

La Chine ratrappée par la crise

La croissance économique chinoise pourrait passer sous les 10% cette année, pronostiquent les marchés. Le moteur du commerce extérieur patine et l'immobilier inquiète.

Alors que l’Amérique et l’Europe glissent vers la récession, les regards se tournent désormais vers les pays émergents. Vont-ils conserver suffisamment de croissance pour limiter le freinage de l’économie mondiale ? La théorie du découplage, en tous cas, à du plomb dans l’aile.

Certes, les pays émergents supportent de mieux en mieux les baisses de régime du commerce international. Cela s’explique notamment par l’accélération des salaires qui renforce la demande intérieure et par la montée en gamme dans l’industrie. Cependant, ils restent très sensibles aux chocs financiers. Dans les pays d’Europe centrale et orientale, par exemple, l’endettement et la dépendance vis à vis des capitaux étrangers ont fortement augmenté ces dernières années. Une tendance pointée du doigt par les économistes.

Plus grave, la Chine – véritable poumon du commerce mondial – suscite elle aussi l’inquiétude. Les marchés anticipent un tassement de la croissance chinoise en dessous de 8% l’an. Une contre-performance de taille pour le géant asiatique habitué à des rythmes de croissance à deux chiffres. Il faut dire que les dernières nouvelles sont plutôt mauvaises : le solde commercial chinois a contribué de manière négative à la croissance sur l’ensemble du premier semestre.

Parallèlement, le secteur de l’immobilier connaît un retournement spectaculaire. Selon les prévisions de la Deutsche Bank, l’investissement dans l’immobilier pourrait reculer de 7% en 2009, après une hausse de 25% cette année. Une telle crise risque de se propager au moteur de la consommation et au système bancaire.

Bien sûr, le pire n’est pas certain. Les baisses d’impôts, le reflux de l’inflation et les efforts de reconstruction d’après le séisme peuvent apporter de l’oxygène à l’économie. Cependant, ils ne pourront pas compenser entièrement le freinage en cours. L’excédent commercial de la Chine va se réduire, tout comme les profits de ses entreprises. Selon une prévision récente, la croissance des profits chinois pourrait tomber à 13% en 2009. C’est presque deux fois moins que ce qui est prévu pour cette année !

Vers une crise économique mondiale ?




La crise financière américaine déclenchée par les défaillances relatives aux crédits immobiliers hypothécaires à risque (subprime) peut-elle déboucher sur une récession d’envergure aux USA et ensuite sur une véritable crise économique mondiale ? Pour tenter de répondre à cette question, nous traiterons successivement de l’accélération depuis 1975 de la « mondialisation » du capitalisme occidental, de la crise financière américaine actuelle et de ses possibles développements, d’autres facteurs potentiels de crises économiques US et mondiale, des probabilités, des délais d’occurrence et dangers de celles-ci.

I)L’accélération de la « mondialisation » depuis 1975
La décennie 70 a été un tournant décisif pour une nouvelle étape d’extension planétaire de la domination économique du capitalisme occidental
a) Au milieu des années 60, le capitalisme occidental atteint une sorte d’apogée de ses taux de profit (24 % aux USA, plus de 20 % en Europe), puis ceux-ci amorcent ensuite une chute brutale qui les aura divisés quasiment par deux au début des années 80. Les raisons en sont multiples : l’importante accumulation de capital depuis la fin de la guerre rend plus difficile le maintien du taux de profit (baisse tendancielle), le coup d’arrêt partiel au pillage des richesses pétrolières de 1973 (bien visible sur le graphique), la combativité sociale forte obligeant le capital à partager les gains de productivité.

b) 1975 donnera le signal de la contre-offensive dite néolibérale du capital occidental mondialisé, destinée, d’une part, à modifier en profondeur en sa faveur le partage de la valeur ajoutée, et d’autre part, à étendre planétairement au maximum les espaces économiques où il pourra générer des profits. « L’affaissement » du « camp socialiste », jusque là modèle pour nombre de « pays du Sud », lui ouvrira la voie, politique et économique, pour y parvenir.
Les principaux moyens employés sont maintenant bien connus :
Hausse brutale des taux d’intérêt de 1979, explosion de la dette des pays du « Sud » et politiques « d’ ajustement structurel » ;
Forcing tendant à imposer à un maximum d’Etats des accords internationaux garantissant au capital mondialisé occidental la liberté d’investir et de rapatrier les profits correspondants, la liberté de circulation des capitaux, le libre échange des marchandises, avec en corollaire la pénétration en Chine, Inde, dans les pays de l’Est européen découlant de leur virage en faveur du capitalisme néolibéral, à partir des années 80 et au début des années 90.
Fortes pressions sur le coût direct du travail et pour le recul des acquis sociaux pour déplacer en faveur du capital le partage de la valeur ajoutée créée. Pour la France, rappelons que ce déplacement, initié au début des années 80 par la politique de rigueur Mitterrand- Mauroy, équivaudra à près de 10 % de la valeur ajoutée. Elévation forte du taux de rentabilité exigé sur tout investissement en capital (exigence en moyenne d’un taux de l’ordre de 15%).
Confiscation quasi-totale par le capital des spectaculaires gains de productivité induits par la révolution informationnelle (incidence négative sur l’emploi, annexion idéologique abusive de celle-ci pour justifier et présenter comme allant de soi la dérégulation mondiale).
Les résultats vont être à la hauteur de l’ampleur de l’offensive, redressement spectaculaire du taux de profit à 18, 20 % (voir graphique), énorme accumulation de capital, mais ils induisent de nouvelles contradictions. Le taux de profit faiblit à nouveau et il devient de plus en plus difficile de trouver dans l’économie réelle des taux de rentabilité réelle à 15 %, sauf dans quelques activités très innovantes ou dans des pays à très bas salaires comme la Chine, l’Inde, etc. Du même coup, une part importante des capitaux disponibles s’est orientée vers la spéculation financière et les actifs financiers ont gonflé démesurément et artificiellement. Seul un tiers de ces actifs est investi en actions d’entreprises productives. Une véritable pyramide financière spéculative, d’une opacité certaine, s’est ainsi édifiée (rôle des « golden boys, traders »).

II) La crise financière US récente des crédits immobiliers à risque (« subprime »)
Aux USA, cette spéculation financière a visé successivement plusieurs domaines : les activités internet avec formation d’une « bulle » financière qui a explosé en 2001, puis les activités pétrole et matières premières, les achats -restructurations d’entreprises et l’immobilier où le déchaînement de la spéculation à la hausse du prix des maisons a créé une nouvelle bulle financière.
Le dynamisme de la construction immobilière a été alimenté massivement par le crédit hypothécaire. Les offres de crédit hypothécaire à risque (pas d’apport initial, pas de vérification des ressources, taux attractifs au début, s’accroissant fortement par la suite (jusqu’à 18 à 20 %), avec des pénalités très fortes en cas de défaillance, ont été cyniquement proposées à des gens très modestes (minorités ethniques notamment), ne mesurant pas réellement les engagements qu’ils prenaient, les bailleurs de crédit sachant dès le départ que les emprunteurs ne pourraient pas tenir leurs engagements, que leurs maisons seraient saisies et vendues, et dans la perspective de recommencer.
Les défaillances inévitables ont abouti à ce que 500.000 américains sont en train de perdre leurs maisons.
Le processus va continuer en 2008 et il y a de fortes inquiétudes sur l’ampleur qu’il pourrait prendre. Ces créances hypothécaires ont été « titrisées », ç. à d. transformées en titres financiers revendus sur le marché financier mondial et acquis par de nombreuses grandes banques américaines et européennes. Devenus quasi invendables, ces titres ont conduit les dites banques à déclarer d’importantes pertes financières, dépassant souvent les 3 à 4 milliards d’euros (9 milliards de $ pour Merryl Lynch). Les conséquences concrètes sont déjà significatives. La construction, secteur d’activité important aux USA, a vu les ventes de maisons neuves reculer de 30 % depuis Octobre 2006. Du même coup les perspectives de croissance du PIB pour 2008, déjà affaiblies ont encore reculé et oscillent entre 1% et 2% (estimation FMI).
On se rapproche donc de la récession. Par ailleurs, les discours néolibéraux lénifiants du début (« crise limitée, les fondamentaux restent excellents », etc.) ont fait place aux déclarations beaucoup plus alarmantes d’un Bernanke, patron de la Banque centrale US : « les ravages de la crise des subprime dépassent les prévisions les plus pessimistes ».

III) L’état réel de l’économie américaine
Celui-ci est très contrasté. Les USA demeurent la première puissance économique, leur croissance tire en avant l’économie mondiale, mais cette croissance devient de plus en plus artificielle. Elle est mue essentiellement par celle de la demande interne, mais celle-ci ne repose pas sur une progression des salaires qui, au contraire stagnent vu les pressions néolibérales sur le coût du travail, mais sur l’endettement des ménages qui n’a cessé de croître ces dernières années (absence d’épargne), ce qui rend l’édifice de plus en plus fragile. Par ailleurs, le moloch US exige qu’on lui enfourne de l’extérieur plus de 20 milliards de $/jour pour financer notamment son déficit commercial considérable, les annuités de son énorme endettement extérieur et le coût exorbitant des interventions militaires actuelles. I. Johsua, dans un article récent (Le Monde 9/10/07) parle des USA comme « d’une puissance sur le déclin ». Je crois qu’il faut nuancer le propos. L’économie américaine reste potentiellement très dynamique, capable de réorientations ou de mutations rapides, mais elle est, à l’heure actuelle, littéralement « étouffée » par la logique capitaliste néolibérale.

Paradoxalement, les USA sont le pays qui a peut être le plus besoin de faire reculer cette logique, mais qui a le moins de chances politiques d’y parvenir, sauf crise économique d’envergure (situation type crise de 1929 et New Deal). Mais qui dit crise économique d’envergure aux USA, dit aussi crise économique mondiale vu l’importance des interconnections de toutes sortes (ex. croissance chinoise accrochée aux exportations, notamment aux USA ; en cas de baisse de la demande de matières premières et donc de leur prix, crises dans nombre de pays du « Sud », risques d’édification de barrières protectionnistes d’urgence accélérant une spirale récessionniste globale, etc.)

IV) Les autres facteurs de crise (US et mondiale)
Par ailleurs, d’autres facteurs de crise économique globale, échappant largement au contrôle du capitalisme occidental, se renforcent. Le premier est celui de la forte probabilité dans les années à venir (avant 10 ans en tout cas) du décrochage offre - demande mondiale pour le pétrole, entraînant une pénurie physique de cette matière première stratégique et un envol incontrôlé de son prix. Une intervention militaire contre l’Iran pourrait accélérer les choses.
Faute d’une gestion internationale, fort improbable, de cette situation, cela peut déboucher sur une situation d’affrontement géopolitique, potentiellement militaire. Par ailleurs, en 2004, le FMI avait chiffré l’impact économique négatif d’un prix à 80 $/baril pour les pays occidentaux à 1 à 2% du PIB. Avec un envol possible du prix à 150/200 $/baril, l’impact pourrait être de 2 à 3 % du PIB et signifier une entrée en récession des dits pays occidentaux.
Par ailleurs, la course de la Chine au rang de première puissance mondiale la met sur une trajectoire d’affrontement à terme avec les USA, comme avec l’UE. Elle a fait le constat que si elle avait les excédents commerciaux, d’autres avaient les profits et paraît bien décidée à corriger cette situation. Par ailleurs, si elle continue actuellement à acheter des $ pour maintenir la parité Yuan - $, la compétitivité de ses produits aux USA et l’accroître en Europe, elle veut se dégager d’une excessive dépendance à l’égard de ses exportations aux USA. Elle a notamment pour cela créé fin septembre un fonds d’investissement d’Etat qui serait doté de 900 milliards de $ dès 2009, chargé d’acquérir des groupes stratégiques dans les pays occidentaux et aussi de générer de nouvelles ressources en devises. On peut compter sur les USA pour bloquer ces tentatives et l’UE s’apprête à faire de même (concertation Merkel - Sarkosy cet été à ce sujet), les deux violant alors allégrement la liberté d’investir qu’ils prônent pour eux mêmes. C’est en tout cas une stratégie potentiellement déstabilisatrice pour les USA, voire pour l’UE, qui risquent de répliquer par des mesures protectionnistes. On a là un autre facteur de crise majeur.

V) Probabilité d’une crise économique mondiale, délais et dangers
La probabilité d’occurrence d’une telle crise nous paraît très forte au cours des 10, 15 ans à venir pour les diverses raisons structurelles citées ci-dessus, mais être plus précis nous paraît très difficile vu la complexité du problème posé qui entremêle à l’échelle planétaire flux économiques, financiers (l’opacité de la sphère financière aggravant les difficultés), données géopolitiques et positionnements stratégiques des Etats, luttes sociales et politiques. Toutefois, mais c’est une opinion assez subjective, je ne crois pas que la crise des crédits immobiliers américains soit, à elle seule, susceptible d’engager les USA dans une récession d’envergure dès 2008, mais elle peut se conjuguer avec d’autres facteurs type prix du pétrole et crise iranienne et des indices inquiétants d’extension possible sont apparus récemment.
Par contre, les 5 à 10 ans à venir, me paraissent être la période de tous les dangers. Il n’est pas en effet réaliste de penser que, dans ce laps de temps, des alternatives nationales, régionales et planétaires de dépassement de la logique capitaliste néolibérale (1) auront pu acquérir un poids politique suffisant auprès des peuples. Toute crise économique mondiale survenant pendant cette période, avec son cortège d’affrontements sociaux, politiques, risque dès lors d’être gérée par le capitalisme occidental selon ses dérives habituelles, déjà connues historiquement : régimes autoritaires, voire dictatures, nouvel essor du couple terrorisme -répression, interventions militaires, barbarie à l’égard des peuples du « Sud ». Dans le cadre de la relance actuelle de la course à des armements toujours plus sophistiqués, on peut s’attendre au pire.
La responsabilité des forces progressistes à tous les échelons, national, européen, planétaire dans la promotion d’alternatives est donc considérable. C’est le visage de l’humanité future, voire même son avenir qui sont en jeu.

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La crise économique connaît de nouveaux rebondissements, de nouvelles faillites ayant eu lieu. Utilisant l’argent du contribuable pour combler les pertes, le Trésor américain annonce un plan de 700 milliards de dollars. Mais la crise n’est pas finie.
Crise financière et crise réelle continuent à cheminer côte à côte, mais de plus en plus étroitement imbriquées. Une fois c’est l’une, une fois c’est l’autre qui prend la vedette. Il y a quinze jours, c’était la crise réelle qui tenait le devant de la scène, avec un monde développé en récession. Désormais, c’est la crise financière qui passe au premier plan. Elle progresse suivant toujours le même axe : l’effet domino, où chaque pièce qui tombe en entraîne une autre à sa suite. Après Fannie et Freddie, les deux géants du refinancement hypothécaire américain, la banque d’affaires Lehman Brothers ; après Lehman, la compagnie d’assurance AIG (qui était, il n’y a pas si longtemps, numéro un mondial) ; après AIG, la banque anglaise HBOS, rachetée en catastrophe par la Lloyds TSB.
Mais l’effet domino a élargi son cercle et concerne de nouveaux acteurs, qui ne sont plus directement liés au marché hypothécaire américain. La chute de Fannie et Freddie s’explique évidemment par l’effondrement de ce marché. Tel est encore le cas de Lehman, fortement impliqué dans le crédit immobilier aux États-Unis. Les choses changent déjà avec la banque anglaise HBOS, tombée parce qu’elle est le plus gros prêteur immobilier, non pas aux États-Unis, mais en Grande-Bretagne. Le glissement est encore plus net avec AIG, dont le lien au marché hypothécaire n’est qu’indirect.
Nous en sommes même arrivés à un effet domino qui anticipe son propre mouvement. Une fois un domino tombé, les acteurs de la finance cherchent quel sera le prochain, persuadés qu’il y en aura un. Chaque fois qu’une victime est désignée, la meute de loups l’entoure, l’isole, fixant sur elle des yeux de braise, attendant qu’elle tombe pour la dépecer, tout en se lamentant sur la crise effroyable. La logique de la crise financière est désormais auto-entretenue.
Le plus grave, c’est qu’à côté de l’effet domino, il y a un effet ping-pong, où sphère financière et économie réelle se renvoient la balle. Tel commence à être le cas de l’économie réelle à la sphère financière, parce que la dégradation de l’activité économique rend insolvables des emprunteurs, même en dehors du marché hypothécaire. Mais tel est surtout le cas de la sphère financière à l’économie réelle. La cascade d’effondrements financiers ne peut qu’accentuer la restriction du crédit bancaire, déjà bien entamée. Et les retombées négatives de ces effondrements vont bien au-delà de ce seul volet. Ainsi, la chute de Lehman a un impact psychologique désastreux, mais elle va également frapper les autres établissements qui lui ont prêté de l’argent, qui ne peuvent plus rentrer dans leurs fonds et seront, de ce fait, soupçonnés à leur tour ; enfin, la liquidation des actifs de Lehman, jetés sur les marchés pour sauver quelques sous, va contribuer à dégrader encore un peu plus les cours.
Plan d’urgence
Il ne fait pas de doutes que ce jeu de ping-pong va aggraver la crise réelle commençante. En une dizaine de jours, la probabilité d’une crise mondiale s’est nettement accrue. Mais une autre possibilité est maintenant ouverte : celle d’un effondrement en cascade de l’ensemble du système financier mondial. Jusqu’à présent guère concevable, cette hypothèse a gagné en crédibilité avec les événements récents, tout en n’étant toujours pas la plus probable. La déflagration sera sans doute évitée, mais il est désormais clair que la crise proprement financière est installée pour longtemps.
Confrontées à la violence du tremblement de terre, les boussoles s’affolent. Et les autorités publiques s’empressent de voler au secours du capital, comme elles l’ont fait avec Fannie et Freddie, puis à nouveau avec AIG. On nous a longuement et doctement expliqué que les marchés s’équilibraient eux-mêmes, et qu’il ne fallait surtout pas intervenir, ni perturber leur fonctionnement. Mais, dès que le système de profit est menacé, les beaux discours sont jetés aux orties, littéralement piétinés, et il ne reste plus que la réalité toute crue de la défense du fric. Et certains de se réjouir de cet interventionnisme, contradiction en actes du libéralisme ambiant. Est-ce là toute la leçon que l’on peut tirer de la catastrophe imminente ? Le système capitaliste lui-même n’a-t-il pas démontré sa nocivité, l’effroyable capacité qu’il a d’entraîner avec lui toute l’humanité aux abîmes ? L’appel à l’État pour couvrir les pertes d’aujourd’hui et garantir les profits de demain change-t-il quoi que ce soit ?
Manifestement non, c’est une façon de sauver ce qui peut l’être du néolibéralisme. Il n’est pas question de nous contenter d’un tel discours. En réalité, le contraste est saisissant entre la rapidité avec laquelle la crise progresse et le ronron de la gauche « de gouvernement » où, s’il arrive que l’on parle, on parle en tous les cas de tout autre chose. Un sursaut s’impose, la contre-offensive doit s’organiser. Il nous faut un nouveau plan d’urgence, un plan d’urgence face à la crise. ■

CHINE : Après le lait , voici le bonbon contaminé au mélamine…

Le confiseur Bright Food Co (Guangshengyuan en chinois), qui commercialise notamment la marque White Rabbit, a annoncé, vendredi 26 septembre, la suspension en Chine des ventes de ses produits, soupçonnés d'être contaminés à la mélamine. La société avait auparavant rappelé ses produits exportés à Singapour après la découverte de traces de mélamine dans ses bonbons White Rabbit.
Le bonbon a été retiré des rayons ou fait l'objet d'un avertissement adressé aux consommateurs dans plusieurs pays ces derniers jours, de Singapour jusqu'au Pérou, en passant par l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Selon l'agence Chine Nouvelle, les bonbons White Rabbit sont exportés dans une vingtaine de pays, surtout en Asie du Sud-Est. A Londres, Tesco, le numéro un britannique de la grande distribution, avait annoncé mercredi avoir suspendu la vente de ces bonbons.
RAPPEL VOLONTAIRE
Jeudi, les autorités sanitaires du Canada ont également mis en garde la population contre la distribution et la consommation des bonbons de cette marque, avisant les importateurs et les distributeurs d'en cesser la distribution et d'amorcer un rappel volontaire, a indiqué l'Agence canadienne d'inspection des aliments dans un communiqué. Les Européens ont décidé d'interdire les importations de tous les produits alimentaires pour enfants provenant de Chine qui contiendraient du lait en poudre, comme le chocolat, les confiseries et les biscuits.
Dans un communiqué commun, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et l'Organisation mondiale de la santé ont estimé que "toute tentative de tromper le public dans le domaine de la production alimentaire était inacceptable". "La contamination délibérée d'aliments destinés à la consommation pour des bébés vulnérables ou de jeunes enfants est particulièrement déplorable", ont ajouté les deux organisations.
Le mélamine ?
En mars 2007, un scandale agro-alimentaire a fait connaître ce fait en Amérique du Nord, avec le rappel d'une centaine de marques de nourriture animale contenant du gluten de blé contaminé par de la mélamine, adjuvant illégal aux États-Unis. Un mois plus tard, le gouvernement chinois a déclaré bannir cette pratique. La mélamine pourrait dans certaines conditions bloquer les fonctions rénales, selon des chercheurs de l'Université de Guelph (Ontario), ce qui expliquerait certaines morts de chiens et chats ayant consommé ces aliments, de la mélamine ayant été détectée dans l'urine ou les reins de chats décédés, ainsi que de l'acide cyanurique (sous-produit métabolique de la mélamine), ces deux composés réagissant en formant des cristaux pouvant bloquer la fonction rénale, selon des chercheurs de l'Université de Guelph [2]. Menu Foods a le 16 mars 2007 rappelé 60 millions de boîtes de nourriture pour chiens et chats produites aux États-Unis avec des aliments importés, vendues sous 95 marques différentes aux États-Unis, Canada et Mexique ; après la mort anormale d'au moins 14 animaux, à la suite d'une défaillance rénale dans la plupart des cas. Plus de 8 000 plaintes (pour certaines en nom collectif) ont été déposées à la FDA dans les semaines qui ont suivi aux États-Unis et au Canada.
En mai, en juillet et enfin en septembre 2008, quatre bébés chinois sont morts et des milliers sont tombés malades après avoir absorbé du lait artificiel pour nourrisson contaminé : on y avait ajouté de la mélamine, afin de le faire apparaître plus riche en protéines. Les autorités chinoises ont reconnu que deux des compagnies laitières incriminées dans le scandale exportaient leurs produits (vers les Burundi, Gabon, Bangladesh, Birmanie et Yemen). Et l'ampleur du scandale a continué, touchant d'autres entreprises, d'autres produits et un nombre toujours plus important de personnes.

Thursday, September 25, 2008

Les étrangers à Mada

Les résidents étrangers à Madagascar ont augmenté par rapport à l’année précédente au nombre de 5231 lors du dernier décompte en fin juillet 2008. Les Européens sont les plus nombreux parmi eux les Français et les Italiens. Viennent ensuite les Chinois, les Indiens, les Pakistanais pour le continent asiatique. La principale cause de cette hausse est due à l’arrivée des grands groupes miniers qui investissent près de 250 Milliards d’Ar pour leurs projets. Ces investisseurs viennent dans l’intérêt d’obtenir des avantages dans l’exploitation minière comme celle de l’Ilménite, du Cobalt, Nickel… Mais ces derniers peuvent être des sources de devise pour Madagascar. Ils résident dans nos murs depuis 2 ans pour une installation de leurs grandes entreprises.

Droit de séjour

L’obtention des droits de séjour varie selon chaque individu, leur situation et leur statut. On peut citer le cas des missionnaires, des indigents, des étudiants natifs ou bien étrangers qui ont un demi-tarif ou gratuit s’ils sont encore mineurs ou reconnus indigents c’est-à -dire des handicapés et aussi pour les fonctionnaires étrangers travaillant pour l’Etat ou encore les apatrides qui ont une nationalité non-identifiée. Le coût de la carte dépend du droit de séjour et de la durée de leur passage. Voici quelques chiffres montrant cela :

- 91,47 euros pour une durée de 3 à 6 mois
- 229,67 euros pour une durée de 6 mois à 1 an
- 281 euros pour une durée de 2 ans
- 533 euros pour une durée de 3 ans
- 838,37 euros pour une durée de10 ans

Le nombre effectif de ses étrangers qui résident à Madagascar recueilli par le ministère de l’aménagement du territoire est obtenu par l’écart du recensement physique et administratif. Les procédures administratives doivent être écrites, ce qui sert de preuves de dossier pour les compter. Par ailleurs la loi de finance détermine le montant de droit de séjour des nouveaux venus. Le droit de timbre remplacé par la vignette coûte 140.000 à 400.000Ar selon la durée de séjour, le droit de délivrance de VISA et le paiement des monnaies convertibles en Dollar ou en euro. Pour les étrangers qui ont une nationalité indéterminée ou ceux qui ont vécu plus de 50 ans dans notre pays possédant un « visa définitif » ainsi qu’une personne étrangère étant mariée à un individu de nationalité malgache plus de 10 ans doivent faire un virement bancaire en Ariary dans le compte du trésor de la banque centrale (contre valeur de devise ).

Tuesday, September 23, 2008

Monday, September 22, 2008

Le Viagra donne du zèle

TOURISME SEXUEL. Le Français octogénaire surpris en possession d’une collection de jeunes filles nues a été expulsé à l’issue de son procès à Toamasina.
7 mois de prison avec sursis pour le « Vazaha » de 79 ans

Le « Vazaha » surpris au début de ce mois, en possession d’un album de photos de jeunes filles nues à Toamasina, a été expulsé samedi. N.C.G. draguait des mineures sur la plage de Toamasina et faisait des gestes déplacés à leur endroit. Interpellé à son hôtel, il avait menacé les éléments de la police avec un couteau. Croyant visiblement avoir affaire à des malfrats. La fouille opérée dans sa chambre devait mettre à …nu son penchant pornographique puisque des centaines de clichés de jeunes filles en tenue d’Eve, furent découvertes par la police.

L’homme a également écopé d’une peine pécuniaire

Placé en détention préventive à Ambalatavoahangy, ce Français âgé de 79 ans, a été condamné à 7 mois d’emprisonnement avec sursis et à une amende. A l’issue de son procès et après avoir passé trois semaines en taule, l’homme a été conduit à l’aéroport d’Ambalamanasa pour être embarqué dans un avion à destination de Tana où il sera expulsé du territoire. Un aller ou plutôt un retour vers la France – avec interdiction de revenir dans la Grande Ile pour cet octogénaire qui en était à son troisième séjour dans le pays. Il a avoué, au cours de son enquête, prendre du viagra pour booster sa virilité. Lors de son expulsion, il avait été rattrapé par le poids de l’âge. Sans parler de son séjour en prison qui l’avait davantage affaibli physiquement et peut-être aussi moralement.

Un autre « Vazaha » se livrait à des attouchements sexuels

Avant lui, un autre « Vazaha » sexagénaire a été refoulé à Toamasina. La police l’a pris en photo alors qu’il se livrait à des attouchements sexuels sur des mineures. Il pelotait notamment les seins de ces dernières sur la place située derrière un restaurant ayant pignon sur …mer. L’expulsion de ces deux « Vazaha » en quête de chair fraîche a visiblement servi de leçon aux autres adeptes du tourisme sexuel. En tout cas, les 48 étrangers contrôlés au cours d’une opération mixte menée par les différents services de la Police (PJ, mœurs et mineurs, commissariat central, surveillance du territoire …), étaient tous en règle.

Sunday, September 21, 2008

Massacre à Mahamasina, et une piste sérieuse

Désolation à Mahamasina. Samedi matin, Claude Romain Randriamanamihaja, médecin à la retraite, sa femme, Fara Andriantsoa Ranoroarimanana, et leur femme de ménage, Rasoazananoro, ont été retrouvés morts à leur domicile à Mahamasina. C'est la fille du couple qui a fait la découverte macabre quand elle rentrait de son travail. Étudiante en médecine, elle est sortie d'un tour de garde pour rentrer chez elle.
« C'était l'horreur ! » Le neveu du couple victime résume ainsi la scène atroce que sa cousine avait vécue ce matin-là. D'après lui, celle-ci a vu en premier le corps sans vie de son père dans le salon. Couvert de blessures, le médecin baignait dans son sang.
Mobile indéterminé
« Elle ne s'est rendue compte du meurtre qu'après avoir trouvé le cadavre de sa mère dans la chambre à coucher de ses parents », a-t-il ajouté. Aussitôt, elle a alerté des voisins, qui ont à leur tour saisi la police et les autorités du fokontany.
Pour le moment, les circonstances du meurtre ne sont pas connues. L'état des corps a permis de conclure que les victimes avaient été tuées d'une manière atroce. Elles étaient toutes défigurées. Leurs crânes étaient perforés. On aurait dit qu'ils avaient été percés avec un objet pointu.
« C'est malheureux. Les sadiques qui avaient commis ce crime n'ont eu aucune pitié envers leurs victimes qui était toutes des sexagénaires », a fait remarquer un habitant du quartier. Âgée de 71 ans, la femme de ménage travaillait chez le couple depuis une vingtaine d'années.
« Cet acte, dont le mobile reste encore à déterminer, n'est pas imputable à une seule personne », pense un membre du fokonolona. Il a avancé cette supposition en constatant que le médecin avait dû se défendre contre ses agresseurs. En parlant du mobile du crime, un proche du couple affirme ne pas être convaincu du vol comme ayant motivé les malfaiteurs. Des bijoux et de l'argent, dont la valeur n'est pas déterminée, y ont certes été dérobés. Pourtant, les meurtriers n'ont pas enlevé les bagues des doigts du couple.
Durant le constat, les forces de l'ordre ont vu des billets de banque éparpillés dans la maison. Ils auraient été jetés par les malfaiteurs. Saisi de l'affaire, un officier du service central des affaires criminelles de la police nationale a avoué la difficulté qui attend les enquêteurs pour élucider ce crime.

Encadré
Bonne réputation
Habitant dans le quartier depuis des années, le docteur Claude Romain Randriamanamihaja et sa famille avaient bonne réputation. « Le couple était respecté de tous », déclare un des voisins.
« Sociables, les victimes étaient connues pour leur amour du prochain. Elles aimaient faire des œuvres de bienfaisance », a-t-il ajouté. Le couple a quatre enfants. Après le constat du médecin, leurs dépouilles ont été entreposées à la morgue de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, en attendant l'arrivée de deux de leurs enfants qui habitent à l'étranger.
Enquêtes de voisinage, auditions en série, etc. Les limiers de la brigade criminelle ne ménagent pas leurs efforts pour tenter d’élucider le triple meurtre de Mahamasina, survenu vendredi dans la partie résidentielle de ce quartier par ailleurs, très animé. Si rien, pour l’instant, ne filtre de ces investigations, secret de l’instruction oblige, des indices cependant, tendent à confirmer que les enquêteurs semblent déjà privilégier quelques pistes sérieuses.
Ainsi, plusieurs indications laissent penser qu’il s’agit d’un meurtre prémédité. « La découverte du téléphone cellulaire de la défunte constitue un indice sérieux, tendant à confirmer l’hypothèse de la préméditation. Il y avait une dizaine d’appels manqués de son mari durant un petit laps de temps, évidemment, le même jour », apprend-on de sources proches de la famille. Qu’est-ce qui l’avait poussé à un tel empressement ou précipitation, sinon une situation d’urgence ? C’est une des questions que les limiers auront à élucider.
Au niveau du quartier, des responsables de la cellule dirigeante du Fokontany nous expliquent qu’un comité de vigilance du fokonolona est à pied d’œuvre tous les soirs à partir de 20 heures. Une manière pour eux d’indiquer que si le meurtre a eu lieu aux environs de 19 heures, cela ferait partie d’un plan préétabli, pour éviter de se faire remarquer par ce dispositif. Autrement dit, au-delà de 20 heures, ils auraient été surpris par les riverains. Outre la réquisition téléphonique, les enquêtes de voisinage sont aussi privilégiées. Quant aux membres de la famille, ils ne seront entendus qu’après les funérailles. Ce dont on est sûr, c’est que le champ d’investigations devient de plus en plus large pour les limiers. A entendre certaines sources, les collègues de la défunte auraient déjà été entendus par la brigade criminelle (BC). Mais cette information est pour l’instant, difficile à recouper. « Silence, nous sommes en pleine investigation. Il n’y a rien à déclarer pour le moment », comme on l’annonce du côté de la BC. Des membres de la famille, résidant en France, sont attendus ce jour à Madagascar. Ils viennent pour assister aux funérailles et faire le deuil de leurs parents brutalement arrachés à leur affection.

De gros diamants existent dans le Sud-Est de Madagascar

Les prospections de recherche de diamants à Madagascar sont en cours. Il y a de fortes preuves que des kimberlites (les roches qui recèlent des diamants) diamantifères existent à Madagascar. L’année dernière, deux très grands diamants de qualité gemme provenant du Sud-Est de Madagascar ont été acheté par Diamond Fields International. Il s’agit de diamants de 23,82 et de 8,39 carats. C’est une découverte importante car aucune des kimberlites connues n’a donné cette qualité et la principale source de ces diamants est en cours de recherche. Selon les autorités minières, un certain nombre d’autres diamants ont été récupérés à Madagascar au cours du dernier siècle.

Deux grandes compagnies sur terrain

Canada’s Pan African Mining par l’intermédiaire de sa filiale, PAM Madagascar Sarl, détient 10 ans (à partir de 2004) de permis de recherche couvrant plus de 3 000 kilomètres carrés dans les zones considérées comme probablement diamantifères pour l’exploration de diamants dans diverses régions du pays.

Ressources Majescor, de son côté, a conclu un accord avec De Beers pour créer une société de prospection dans le nord et le centre de Madagascar. En 2003 et 2004, De Beers a collecté et traité 102 échantillons et a dépensé plus de 1.000.000 de dollars sur le programme d’exploration et sur l’évaluation des échantillons. L’analyse a abouti à la récupération de 4378 kimberlitic à indicateurs positifs, dont certains ont été confirmés. En 2005, Majescor a trouvé des échantillons de kimberlite, mais ils se sont avérés négatifs. Toutefois, la compagnie continue à mener l’exploration de diamants.

Cet intérêt pour le diamant provient surtout du fait que les sous-sols de nos proches voisins sont très riches en diamant. Il y a deux cent millions d’années, Madagascar faisait partie du super-continent Gondwana. Le côté occidental de Madagascar était attaché à l’Afrique (à côté de Tanzanie) et à la côte orientale de l’Inde. Or, ces deux régions sont très riches en diamants.

Saturday, September 20, 2008

Liste des affaires à faire à Mada

Investir à Madagascar


Liste des projets


Projet n° 1 : Elevage ou ferme type ranch
Projet n° 2 : Location immobilière et chambres d’hôtes avec pension complète
et services annexes (tourisme)
Projet n° 3 : Collecte et exportation de légumes ( Océan indien )
Projet n° 4 : Shampoing et divers produits de beauté
Projet n° 5 : Aviculture
Projet n° 6 : Circuits touristiques avec hôtels mobiles
Projet n° 7 : Pisciculture
Projet n° 8 : Agence immobilière (vente et achat d’immobilier)
Projet n° 9 : Garage spécialisé pour 4x4
Projet n° 10 : Société d’import export
Projet n° 11 : Loaka lyophilisé
Projet n° 12 : Limonaderie et eau de source
Projet n° 13 : Entreprise de terrassement
Projet n° 14 : Restauration rapide
Projet n° 15 : Résidence pour personnes âgées avec pension complète
Projet n° 16 : Centre spécialisé pour amaigrissement
Projet n° 17 : Construction de voiturette pour taxi et la brousse
Projet n° 18 : Usine d’extraction d’huile essentiel
Projet n° 19 : Atelier de fabrication de clous et vis
Projet n° 20 : Imprimerie
Projet n° 21 : Briqueterie
Projet n° 22 : Provende animalière
Projet n°23 : Elevage de lombric
Projet n° 24 : Fabrication d’outillages
Projet n° 25 : Grutier et echaffaudage
Projet n° 26 : Vente d’énergie électrique
Projet n° 27 : Usine de fabrication de chlore ( pour soude caustique )
Projet n° 28 : Huilerie ( paraffine )
Projet n° 29 : Délocalisation sur internet et cyber café
Projet n° 30 : Discothèque
Projet n° 31 : Piste et circuit pour compétition automobile ou karting
Projet n°32 : Capitonneur
Projet n° 33 : Centre de loisirs avec circuits auto-moto
Projet n°34 : Tailleur de pierre
Projet n° 35 : Maison industrielle en terre battue
Projet n° 36 : Culture du Safran
Projet n° 37 : Culture du blé nouvelle variété
Projet n° 38 : Vente de buxi d’occasion avec atelier de réparatiion
Projet n° 39 : Grossites
Projet n° 40 : Menuiserie intérieure en bois de sapin

LOCATION DE 4X4 A MADA : COMBIEN CA COUTE?

En ville ou ailleurs, son confort, sa résistance, son design, tout séduit les clients potentiels en quête de voyage, elle détrône même les autres catégories de voitures en location. Pour mieux connaître les tarifs, le genre de locataires, le profil-type du chauffeur de voiture de location, la fréquence de locations et les dépenses relatives aux entretiens ou autres, deux propriétaires de 4x4- Mamy R. et Rivo ont bien voulu nous répondre.

Tarif de location : Ar 150 000 (65€) - Ar 100 000(45€)

« Le circuit classique est d’Ar 120 000/ par jour - une route goudronnée -, Ar 150 000 par jour si la route est en boucle-piste-, et la course en ville est d’Ar 100 000 », dévoile Mamy R., « Si on nous demande de faire un transfert de l’hôtel via l’aéroport d’Ivato ou inversement, ce sera alors Ar 50 000 de plus si cela se passe la nuit », rajoute-t-il. « Cependant, nous faisons le plein avant le départ et le client doit le faire aussi après », insiste Rivo.

Réseau

Un réseau se tisse pour trouver les clients. « Les agences de voyages nous contactent quand elles ont des clients à nous proposer », explique Rivo. « Des connaissances -collègues, guides, anciens clients, amis, familles- aussi constituent un réseau de sources pour nous », renchérit-il. « Sinon, des ONG ou des Sociétés font appel à nous de temps en temps », raconte encore Mamy R.

Clients : 95 % d’étrangers et 5 % de Malagasy

« 55% de notre clientèle est composée de Français, viennent ensuite les Anglais, Italiens, Belges, Allemands, Japonais, Hollandais, Espagnoles et enfin les Américains qui constituent les 45% et les 5% restant sont les Malagasy », répondent-ils.

Haute saison et basse saison

Mamy pense que si on accumule les jours, il travaille 6 mois sur 12, sinon pour expliquer, il lui arrive de ne travailler que 10 jours en un mois ou de travailler plus de 20 jours sur 30. Et c’est pareil pour Rivo en comptant les jours où il travaille durant la haute saison et la basse saison.

Connaissances indispensables

« Savoir conduire ne suffit plus, un chauffeur est à la fois guide, interprète, et doit être à la hauteur pour répondre et satisfaire les curiosités des touristes », affirme Mamy R., « Quelques connaissances en tout est alors de rigueur - pour arriver à une destination quelconque, on doit connaître la géographie et les lieux à visiter - quartier, commune, région…, pour éviter la perte de temps ou de se perdre en route », rajoute-t-il. « Comment communiquer si on ne sait même pas se faire comprendre ? Savoir parler quelques langues comme le français ou l’anglais s’avère alors indispensable », insiste Rivo. « Je parle couramment le français et l’anglais ! réplique Mamy, d’ailleurs, je suis guide quand je n’ai pas de clients, je peux gagner entre Ar40 000 et Ar 50 000 par jour ». « Je peux me vanter de connaître Madagascar et sa flore et sa faune ! réplique aussi Rivo, « cela a facilité mon métier ».

Dépenses

« Entre les entretiens des voitures - vidange tous les 5 000km, changement des 4 pneus (Ar 500 000 la pièce) à chaque 40 000km, autres pièces achetées quand il y a une panne - et les patentes à payer d’Ar 700 000/an plus l’assurance d’Ar 370 000, la facture est très salée ! », lancent-ils tous les deux en riant jaune.

Parcours

« J’ai débuté comme chauffeur de taxi en location mais j’ai persévéré et je suis maintenant propriétaire d’une 4x4 », termine Mamy. Rivo a dit seulement qu’il a suivi le même parcours que Mamy.

MALADIE D’ALZHEIMER.

Entre 5% et 10% des personnes âgées de plus de 65 ans et 20% des plus de 80 ans sont concernées par cette maladie encore peu connue à Madagascar.
600 millions d’ariary à trouver pour le centre pour personnes âgées

Au début, c’est un léger trouble de la mémoire, un oubli des événements récents. Puis, c’est la perte, petit à petit, des aptitudes diverses, pourtant courantes dans la vie quotidienne ; l’oubli des visages connus et même ceux de sa propre famille, ses propres conjoints et enfants ; l’oubli des objets, des lieux, des événements passés ; des propos incohérents, des vocabulaires inappropriés aux situations… La maladie d’Alzheimer se manifeste souvent de telle manière que les proches et familles ne s’alarment pas outre mesure dès les premiers signes, mettant ces comportements inhabituels, sur le compte de l’âge. Car, en effet, ce ne sont pas toutes les personnes qui ont des trous de mémoire ou qui manifestent des troubles similaires, qui sont atteintes de la maladie d’Alzheimer. La maladie, bien que pouvant concerner des personnes de tous les âges, elle concerne davantage les personnes âgées. Entre 5% et 10% des plus de 65 ans et 20% des plus de 80 ans. Actuellement, 24 millions de personnes dans le monde sont atteintes et on dénombre 4,5 millions de nouveaux cas chaque année, soit un cas toutes les 7 secondes.

Tranompokonolona

A Madagascar elle concerne beaucoup plus de personnes qu’on ne le croit, mais trop peu de malgaches le savent. La maladie d’Alzheimer est en effet une maladie encore méconnue dans la Grande île. Seule l’unique ONG oeuvrant dans l’aide aux malades, « Madagascar Alzheimer Masoandro Mody » en parle régulièrement depuis maintenant 15 ans mais malgré les actions de sensibilisation et d’information qu’elle a menées, souvent seule, le grand public n’est pas encore suffisamment informé. Hier, à l’occasion de l’ouverture des trois jours de manifestation (au Tranompokonolona Analakely) dans le cadre de la journée mondiale consacrée à la maladie d’Alzheimer (21 septembre), elle scelle son premier partenariat avec le ministère de la Santé et du Planning Familial qui s’associe, pour la première fois à la manifestation. A cette occasion, la présidente de l’association, Yollande Rason-Andriamaro, mais également les familles de malades, de reparler du centre de prise en charge des personnes âgées que l’ONG envisage de construire à Ankadiefajoro où un terrain de 2ha est déjà disponible. Pour réaliser ce projet concocté depuis plusieurs années, il faut environ 600 millions d’ariary, soit 3 milliards de nos anciens fmg. Il est évident qu’à elle seule, elle n’y arrivera pas. En attendant, l’ONG travaille toujours au même endroit, à Fenomanana, mis gracieusement à sa disposition bien que le propriétaire ait déjà manifesté son intention de reprendre son bien. Ce lieu est un centre d’accueil de jour qui prodigue conseils et orientation pour les malades, et propose diverses activités à l’ensemble des personnes âgées qui y sont prises en charge.

UN PETIT TOUR A TANA

Hiezaka hanadino

POOPY AHOANA TOKOA ( Mbola ho tia ve ny foko)

MELKY BOUGER BOUGER

Tojo anao

Avec la famille de Pierrot septembre 2008






Jean Pierre et Misa dans l'Aquarium









La dernière de la famille Ton'S : Mialy Nathalie




Les Raza et les Randria à Nice aout 2008