On n’arrête pas de faire la promotion du dialogue malgacho-malgache. C’est la HAT qui l’avait promu, en premier. Et maintenant, le président RAVALOMANANA aussi accepte le concept. Mais c’est quoi exactement le dialogue le malgacho-malgache ?
En 2009, quand la HAT prônait le dialogue malgacho-malgache, il y avait deux choses bien claires :
1) Elle avait et a toujours la force de représsion, et qu’elle est toujours en position de force dans toutes négoçiations. D’un côté, elle réprime, tue, emprisonne et terrorise ceux avec qui elle doit negocier. De l’autre, elle installe leur le système et pions, de force, en renversant tout ce qui ont été élu par le peuple
2) La position de la communauté internationale, de par leur logique,coincide bien à la position des légalistes.
Ainsi, la HAT ne voulait pas tout ce qui venait de l’exterieur, leur nationalisme touchait l’extreme. alain ramason et andry rajoelina ont affirme’ qu’il faut quitter le SADC. La HAT disait que Madagascar n’est pas l’Afrique et qu’on’a pas besoin de la communauté internationale.
Vu que le robinet qui fait tourner l’économie malgache est fermé, la HAT se met à voler la richesse naturelle nationale : bois de rose, bois d‘ebène, pierre précieuse, tortues…
Dans cette situation, le discours de la HAT faisait l’affaire des nationalistes tels que le MONIMA et le OTRIK ‘AFO.
En 2011, la HAT accentue la représsion, augmente par la même occasion, le nombre des prisonniers politiques afin d’affaiblir les mouvances légalistes. Cependant, le bruit court, comme quoi le Dr L.Simao,le mediateur envoyé par la SADC a été piègé par le service secret français, en ayant une relation sexuelle avec une mineure. De plus, ce médiateur , semble –t-il, a emporté une grosse somme d’argent de la HAT….ainsi, il a suivi à la lettre les directives de la France, commanditaire du coup d’état, pour forger la feuille de route malgache. Il n’est plus un méditateur mais devenu un arbitre, forge une feuille qui deroute qui donne un pouvoir exhorbitant aux putschistes.
Quelques jours avant, le 19 février, le président Marc RAVALOMANANA, démocratiquement élu , voulait revenir d’Afrique du sud pour participer à ce fameux dialogue malgacho-malgache. Il affirmait qu’il a des solutions mais il faut d’abord discuter. Ce président a été interdit de territoire par la HAT au grand damne des 500.000 personnes qui sont venues l’acceuillir à l’aéroport et de tous les légalistes.
En fait, la négociation malgacho-malgache est un prétexte politique utilisé par la HAT pour garder le pouvoir volé. Et il veut avancer à cette mascarade en faisant des répréssion, en torturant des légalistes pourqu’ils fassent des temoingages mensongers contre d’autres légalistes, emprisonne le leader de l ‘opposition pour obliger le président Ravalomanana à signer leur feuille de déroute.
Un dialogue malcho-malgache dans ce cas ce n’est pas possible, il faut d’abord faire sortir tout les prisonniers politiques et laisser revenir au pays les deux anciens présidents en éxil. Puis, il faut arrêter toutes menaces et intimidations de tout genre à tout niveau. Enfin, préparer ensemble l’éléction présidentielle. C’est après cela qu’un dialogue véritablement malgacho-malgache est crédible.
Alors, il y a dialogue et dialogue. Car dans toute crises et conflits, on finit toujours par discuter autour d’une table.
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