Samedi, 10 Mars 2012
Le Tsena mora a disparu et les consommateurs endurent plus que jamais les effets néfastes de l’inflation devenue une réalité quotidienne du régime transitoire
Comme il fallait s’y attendre, les prix du gaz domestique ont également suivi la spirale de la hausse. Une hausse de 10% en moyenne, si l’on se réfère aux prix affichés par Vitogaz où la bouteille de 9 kg est passée de 48.800 Ar à 53.500 Ar, soit une augmentation de 4700 Ar. Quant à la bouteille de 12,5 kg, elle est maintenant vendue à 74.500 Ar.
D’après les explications que nous avons eues auprès d’un opérateur, cette hausse provient de deux paramètres classiques. Il y a tout d’abord la remontée du cours du gaz sur le marché international. Un cours qui dépasse les 1100 USD la tonne. Un record historique puisque ce cours a rarement dépassé les 1000 USD. L’autre facteur, c’est évidemment la dévaluation de l’ariary qui est de nouveau revenue ces derniers temps.
Incapacité de la HAT
En tout cas, cette hausse est évidemment dure à avaler pour les consommateurs de ce combustible domestique le moins polluant. Et avec le pouvoir d’achat qui s’effrite de jour en jour pour la grande majorité des Malgaches, la solution pour certains consommateurs, serait de recourir au charbon de bois. Une option qui ne sera malheureusement pas facile parce que jusqu’à maintenant le prix du charbon de bois continue de flamber. En tout cas, la hausse généralisée des prix qui s’aggrave ces derniers temps démontre l’incapacité de la transition unilatérale version Andry Rajoelina de faire face convenablement à la conjoncture. Les promesses de baisse des prix annoncées en 2009 ne sont pas réalisées. Même le Tsena mora qui ne concerne qu’une infime partie de la population d’Antananarivo a disparu du paysage HATique de plus en plus pollué par la pauvreté.
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