samedi 17 mars 2012
Toujours dans la ligne de mire du professeur Zafy Albert, le PHAT Andry Rajoelina est vu comme une des causes premières des problèmes politiques et socio-économiques que traverse actuellement la Grande Île. Le professeur n’arrive d’ailleurs pas à digérer la feuille de route qui lui revient bien souvent à la bouche. Le professeur est pour la reprise du dialogue malgacho-malgache mais surtout contre quelques articles de la feuille de route dont l’article 3 qui stipule que Andry Rajoelina a les mêmes prérogatives qu’un chef d’État et est tenu au même rang que le chef d’État, alors qu’il n’est pas un élu du peuple. L’article 31 qui stipule également qu’aucune mesure d’empêchement, de destitution ou encore de censure ne peut être faite à l’encontre de Andry Rajoelina et de son Premier ministre Omer Beriziky. Ces dispositions là figurent parmi les articles de la feuille de route qui l’indignent le plus. Surtout lorsqu’il juge que le vrai fond du problème, le blocage en lui-même demeure le PHAT, devenu presque intouchable par la fameuse feuille de route.
Zafy Albert a qualifié de crimes contre le peuple malgache les actes commis par des proches du PHAT, dont les détournements des biens publics, à travers notamment les ministères des Finances, Pêche, Mines, les abus de biens sociaux dans les sociétés d’État et les exportations illégales de bois de rose qui, affirme-t-il, continuent. Il n’est donc pas question pour la mouvance Zafy de participer aux institutions de la Transition, et le professeur s’en est vertement pris à Omer Beriziky, jugé trop faible, et à Emmanuel Rakotovahiny, qui a proposé sans son accord des listes de noms pour les deux chambres de la Transition et la CENI-T.
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