Le régime actuel est loin de connaître un répit avec les mouvements sociaux qui secouent le pays. À peine un problème vient d’être réglé que d’autres surgissent. Pas plus tard qu’à la fin de la semaine dernière, les enseignants membres du Sempama menacent de durcir leur mouvement. Ils ont même lancé une remise en cause de la tenue des examens officiels.
Les membres du Sendikan’ny Mpanabe eto Madagasikara (SEMPAMA) ainsi que tous ceux qui soutiennent les causes du syndicat, menacent de bloquer la tenue des examens officiels, à tous les niveaux.
En somme, il se peut qu’il n’y aura ni CEPE, ni BEPC, encore moins de Bacc à la fin de l’année scolaire, au grand dam des parents d’élèves, et des potaches en particulier. En l’espace d’une semaine, les informations véhiculées dans les 22 régions s’orientent autour de cette éventualité.
L’augmentation de leurs salaires, indemnités et autres avantages figurent parmi les revendications des syndicalistes. Différentes démarches ont été menées par les instigateurs de cette grève dans l’objectif de sensibiliser et persuader leurs homologues enseignants, au niveau des différentes circonscriptions scolaires de la Grande île, pour que ces derniers adhérent à leur cause et rejoignent ainsi le rang des grévistes.
Tous les moyens sont bons pour faire valoir leurs revendications, quitte à recourir à la manière forte, en adressant notamment un ultimatum à l’exécutif. Le blocage des examens de fin d’année constitue une menace à ne pas prendre à la légère.
La région de la Haute Matsiatra étant la première à lancer l’idée, qui a rapidement gagné l’Amoron’i Mania pour se répandre comme une trainée de poudre dans les districts environnants, ainsi que les autres régions comme le Vakinakaratra. Les syndicats de Mahabo ainsi que ceux du Menabe ont également sollicité leurs homologues du Sempama central d’effectuer une descente sur terrain pour donner de plus amples informations.
Une manifestation contre le mouvement a été organisée par des élèves du district de Nosy Varika. Celle ci s’est soldée par une série de jets de pierres ainsi que par des arrestations de manifestants.
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