Jeudi, 18 Juillet 2013 |
Et si tout ces simagrées, déployées par quelques membres du personnel politique local avec la complicité agissante du GIC-M, devaient déboucher sur une catastrophe nationale ? D’ici à octobre 2013, au plus tard, des conjoncturistes craignent, en fait, le pire quant à la stabilité de l’île… Certains diplomates, ayant été en poste récemment à Madagascar et qui opérèrent actuellement au sein de services spécialisés dans leur pays respectifs, sont encore plus pessimistes : ils prévoient un tournant crucial, dans le cadre de cette Transition, dès le mois d’août. L’ultimatum adressé par le GIC-M à Andry Rajoelina pour quitter la présidence, à la fin de ce mois, y est pour quelque chose. Pour ces conjoncturistes, qui travaillent sur des bases scientifiques (statistiques malgaches, rapports de la Banque mondiale, de l’Union européenne, des Eglises, de la CIA, etc.), le plus plausible, au cas où les « Trois » seraient écartés par la communauté dite internationale, c’est la jonction, l’union inévitable, des trois mouvances… Sur le terrain et mathématiquement, en effet, la mouvance Marc Ravalomanana, le mouvement Andry TGV et celui de Didier Ratsiraka formeraient une force de frappe redoutable. Sinon une capacité de nuisance à ne pas minimiser, dans l’hypothèse où ceux-ci ne seraient pas sur la liste... Les militants de ces trois entités n’attendent, paraît-il, que le feu vert pour réagir ensemble, le jour « J ». Ce serait, selon la conclusion de ces experts internationaux, le pire : d’abord à Antananarivo et ensuite à Antsirabe et Toamasina… Une telle alliance est redoutée par la SADC et les autres. Loin de nous l’idée de jouer, ici, aux oiseaux de mauvais augure, mais ce sont là des faits, mentionnés par certaines agences de renseignements qui ont pignon sur rue. De toute façon, l’avenir à court terme, de la Transition est sombre, pour ne pas dire plus. Même la première diseuse de bonne aventure du coin n’aura aucune difficulté de prédire que l’île court à sa perte… Et c’est, malheureusement, vrai. Néanmoins, le GIC-M et consorts ont encore quelques jours avant la date fatale et fatidique, pour revoir de fond en comble leur copie. C’est, en effet, trop facile de dire, voire de décréter, que les « Trois » sont indésirables à la prochaine élection présidentielle : encore faut-il en assumer par la suite les conséquences. Ce qui est inquiétant : ni la CENI ni le gouvernement ni la CES ni la HCC ne songent informer l’opinion malgache sur les tenants et aboutissants de l’arrêt du processus électoral. Parce que c’est bel et bien un arrêt. Pourquoi ne pas alors dire la vérité : c’est le « rotaka » à la place de la présidentielle, cette année. Que chacun prenne, donc, ses dispositions, ses précautions, et les mesures qui s’imposent. Dans nos colonnes, nous avions toujours préconisé le dialogue entre les « protagonistes », autrement dit, entre la communauté internationale et les trois candidats qualifiés de renégats. Seules des négociations peuvent, en réalité, sortir de cette crise. Les propos belliqueux de l’ambassadeur français, le 14 juillet à Ivandry, ne contribuent guère à une présidentielle paisible. Bien au contraire ! Justement ce discours de l’ambassadeur de France semble dire que les jeux sont faits : circulez, il n’ y a plus rien à voir ! Selon ce diplomate, Lalao Ravalomanana et MM. Ratsiraka et Rajoelina sont infréquentables, des pestiférés… Franck RAHARISON de La gazette de La Grande Ile |
Friday, July 19, 2013
Mesures prises par le GIC-M: Un grand danger pour le pays
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