16 juillet 2013
Les Officiers supérieurs issus de la 18e Promotion ont rencontré hier le Commandant de la Gendarmerie nationale.
Des agitations ont été constatées hier au niveau des Forces armées. Selon nos sources, différents « sujets brûlants » en sont à l’origine, entre autres, la divergence de points de vue concernant la position que les Forces de l’ordre devraient adopter face à l’évolution de la situation politique actuelle, et l’existence de mécontentements au niveau de la Grande muette, suite notamment aux questions relatives à l’avancement. Nos sources ont même laissé entendre les « frustrations » de certains Officiers supérieurs, des Sous-officiers et des hommes de troupes vis-à-vis des Chefs militaires. Ces derniers, soupçonnés de « corruption » et de « clientélisme ».
« Débriefing ». Face à cette situation, différentes réunions à huis-clos de hauts gradés au sein de l’Armée et de la Gendarmerie nationale ont eu lieu dans la journée d’hier. En effet, après le « débriefing » des 750 candidats autorisés à participer au concours d’entrée à l’Académie militaire d’Antsirabe (un concours qui consiste à recruter 60 places dont 6 femmes, 20 élèves issus du SEMIPI et 34 éléments de l’Armée et de la Gendarmerie en exercice) qui s’est tenu hier matin au 1er Régiment de Transmission et de Soutien (1er RTS) à Fiadanana, deux réunions à huis-clos d’Officiers supérieurs ont également été organisées dans l’après-midi. Il s’agit de la rencontre des éléments issus de la 18e Promotion de l’ACMIL avec le Commandant de la Gendarmerie Nationale (COMGN), le Général Richard Ravalomanana, et la réunion à huis-clos des 12 Chefs de Corps de la Circonscription d’Antananarivo qui a eu lieu au 1er RTS Fiadanana.
« Ampamoaka ». D’après les informations, les Officiers de la 18e Promotion se sont rendus au Toby Ratsimandrava afin de démentir leur implication dans la publication d’un tract de trois pages qui circule depuis quelques temps sur internet et qui a été signé sous le nom de la « La-10 ». Ce tract, révélant des « ampamoaka » sur les pratiques « malsaines » et « illégales » qui font le procès des Chefs militaires, entre autres, les Généraux Rabarisoa Ranto, Richard Ravalomanana, Rakotoarimasy André Lucien, Ndriarijaona André et consorts. Le COMGN est particulièrement ciblé par ce tract. Au cours de la rencontre, les Officiers supérieurs de la 10e Promotion auraient expliqué au COMGN qu’ils ne sont pas des lâches pour se cacher derrière ce tract. Certainement, les éléments de la « La-10 » rendront également une visite aux autres Chefs militaires cités dans ce tract visant à provoquer la division au sein des Forces armées.
Frustrations. Face à cette menace, une dizaine de Chefs de Corps, 12 pour être exact, se sont également réunis hier après-midi à Fiadanana. D’après les explications, l’objectif de cette rencontre est de raffermir la cohésion et la solidarité entre les Chefs de Corps par rapport à la situation qui prévaut actuellement au pays. L’on sait pourtant que ce n’était pas l’unique sujet débattu au cours de cette rencontre qui a duré environ quatre heures et demie. L’on se demande aussi pourquoi les Chefs de Corps auraient besoin d’organiser de telle rencontre si la cohésion et la solidarité de leurs troupes n’ont pas été fragilisées. La question est aussi de savoir si les problèmes liés à l’avancement, sources de frustrations au sein de la Grande muette, a également été évoquée au cours de cette rencontre. Faut-il rappeler que l’avancement au grade de Colonel pour cette année 2013 a déjà été officialisé. D’après les informations, une centaine de nouveaux Colonels, composée notamment d’une soixantaine d’éléments de l’Armée et une trentaine de gendarmes figurent dans cette liste. Depuis le début de cette crise en 2009, de nombreux tracts et informations visant à provoquer la division dans les rangs des Forces de l’ordre ont été véhiculés. L’on se demande alors jusqu’à quand les troupes réussiront-ils à résister à ces manœuvres et à ces attaques ? A suivre.
Davis R source Midi Madagascar
Ci dessous le tract incriminé qui circule actuellement dans les rangs des officiers et sous-officiers de l’armée malagasy.
Nous, les Jeunes Officiers de Madagascar, croyons que l’Armée demeure l’élément central de l’Etat dont la Défense est le premier devoir. Nous estimons que refondre l’Armée c’est servir le pays et préserver son avenir. C’est la raison pour laquelle nous sommes déterminés à nous opposer en dénonçant avec vigueur les dérives commises par les actuels soi-disant grands chefs militaires, lesquels n’ont cessé depuis les événements de 2009 de pourrir l’Armée et ses Institutions, faisant ainsi perdre la crédibilité et la confiance de ces dernières tant auprès des populations malagasy que de la communauté internationale. En tout cas, vu le contexte actuel, l’Armée malagasy, minée de l’intérieur par cette minorité des « nantis pourris », devient une armée de mercenariat et de business.
Mais qu’en est-il en réalité ?
En effet, nul ne peut ignorer la devise à laquelle s’attache fortement notre Armée depuis sa création « Pour la Patrie » (Ho an’ny Tanindrazana), et par ricochet celle de la Gendarmerie « Patrie et Loi ». Le respect de la loi doit en être alors fondamental, tout comme dans les institutions de ce genre de par le monde. Le premier devoir de son chef, en l’occurrence le « Général » RAVALOMANANA Richard, COMGN, est donc de faire appliquer stricto sensu ladite loi dans tout le pays et à tout le monde, y compris au 1er des hors-la-loi en la personne d’Andry Rajoelina et sa clique. Mais comment se fait-il qu’il faillit volontairement à ses tâches consistant à punir ces « hors-la-loi » depuis 2009 ? Il n’y a pas besoin d’aller loin pour en trouver une liste de motifs :
- la non application volontaire des dispositions prises lors des dernières Assises militaires, qui d’ailleurs, ne fait qu’envenimer les frustrations et les dissensions régnantes au sein de l’Armée, sans compter les avantages personnels obtenus par certains résultants des accointances politiques douteuses tels que le passage du grade de Colonel au Général de division en l’espace de quatre années seulement, tout en laissant croupir ses paires de la 13ème promotion et insultant ses Anciens des 10ème, 11ème et 12ème promotions au grade de Colonel les privant de perspectives, et encore moins d’avenir au sein des Forces Armées.
Nous n’oublions pas les diverses magouilles de RAVALOMANANA Richard, alors qu’il n’était que colonel avec des thaïlandais, sans tenir compte de son « bon vouloir actuel » de détruire l’avenir de la plupart des Officiers et Sous-Officiers au sein de la Gendarmerie. En tout cas, ils se reconnaissent. Ne vous suffit-il par Mr RAVALOMANANA Richard l’attentat qui a failli vous coûter la vie, au « coup de couteau » dans votre bureau, il y a quelques mois de cela ? A moins que vous ne pensiez être un « Foza royal de sang bleu et toujours chanceux » !!! Sachez que les méfaits que vous aviez commis et/ou continuez de commettre sans scrupules finiront toujours par vous rattraper et quand le jour de jugement viendra, ce ne sera pas votre fille qui est magistrat au Tribunal qui vous sauvera la peau car c’est au Peuple malagasy de vous juger ainsi que vos cliques expertes en matière d’escroquerie et d’extorsion de fonds à SA manière. La magie de votre ascension fulgurante n’est pas due ni à votre professionnalisme, ni à votre droiture mais à vos accointances politiques pro DJ.
Il en est de même pour le cas du Général Superman en retraite RABARISOA RantoAnjoanina (OM08178) censé préserver l’éthique et la déontologie militaire via le fameux « CMDN », mais qui s’accroche encore à son poste de présidence de cette institution malgré sa mise en retraite depuis le 31 mars dernier. Cette instance est-elle l’héritage de tes aïeux que tu tentes par tous les moyens de confisquer ce poste ? Tes avantages en qualité de Président du Conseil d’Administration (PCA) d’Aviation Civile de Madagascar (ACM) ne te suffisent –ils pas ? Quelle indignité de ta part ! Que le jour de ton jugement soit imminent !!! Tu n’y échapperas pas malgré la proximité de la belle Eglise de ta maison !!!
Parallèlement, beaucoup ne manquent pas de s’interroger sur la nécessité de créer à la hâte, au sein du Ministère de la Défense à Ampahibe par le Général RAKOTOARIMASY, les directions « dites de camouflage ou de diversion » de l’Ethique si les fondamentaux même de telle vertu sont volontairement ignorés ou inappliqués par les soi-disant grands chefs des forces armées. Cher Général, vous êtes mal placé pour parler d’éthique quand vous êtes à la tête de la braderie des terrains militaires tant à Antananarivo (Fort Voyron, la Pagode d’Iavoloha) qu’en provinces. Vous allez nous rendre aussi des comptes sur ces sujets, croyez nous !
Dans cette perspective, il nous paraît si évident que les chefs de corps repartis dans toute l’île (dont certains ont été remplacés par des Officiers proches de RAKOTOARIMASY et de NDRIARIJAONA, juste pour le camouflage de façade de leur clientélisme, népotisme tant controversés et temporiser les frustrations venant de tous bords) agissent de telle « mauvaise » sorte, tout en étant persuadés que les postes qu’ils occupent chacun actuellement leur sont des « cadeaux divins ». Qu’ils se réveillent et qu’ils n’en rêvent plus pour longtemps et ce malgré ce « fameux pacte » signé entre eux. Les détenteurs de commandement actuels et fossoyeurs de l’Armée, visent essentiellement à garder les biens mal acquis engendrés par le coup d’Etat (si lucratif parait-il pour eux !!!), et à pérenniser cette transition qui fait tant de mal à tous égards, aux 20 millions de malagasy. Mais plus pour longtemps !
Comme il fallait s’y attendre, les dérives de comportement et de commandement de ces militaires pro DJ se perpétuent même dans les nominations aux postes de responsabilité ainsi que dans les récents avancements, sans pour autant tenir compte ni du profil, ni de l’expérience professionnelle de ces intéressés. En l’occurrence, la nomination du commandant de l’ACMIL et de l’ENSOA qui sont respectivement ex DIRCAB de RAKOTOARIMASY et le « frère de cul » du CEMGAM. Cela révèle en tout cas la persistance du copinage, du clientélisme, du favoritisme et du népotisme dans l’affectation de telles responsabilités.
Outre ces déviances pitoyable de leur part, et honteuses à Nous Jeunes Officiers soucieux de l’avenir de l’Armée et de la Nation, Nous ne pouvons pas laisser passer inaperçue cette cupidité, encore de nos soi-disant grands chefs, qui consiste à bénéficier des indemnités de logement tout en occupant des maisons et des villas de fonction. Pour le justifier, il suffit de voir la liste de ces bénéficiaires auprès du responsable de la garnison à Ampahibe (complice donc coupable aussi de telle lâcheté !) et du responsable des soldes du Ministère des Finances.
Egalement, il va sans dire de telle infamie de ces chefs sans scrupules que systématiquement, ils vont jusqu’à contraindre les jeunes recrues, désirant embrasser une carrière militaire, à payer chacun une somme de trois millions d’Ariary (soit 15 millions de FMG) pour leur réengagement. A rappeler que beaucoup de ces derniers n’ont d’autre choix qu’à accepter, une fois intégrés qu’on ampute une partie ou la totalité de leurs soldes mensuelles jusqu’à ce que ledit montant requis soit dû.
Il en est de même pour les divers stages prévus au sein des Ecoles de formations militaires où les stagiaires aussi bien Officiers que Sous-Officiers sont obligés de payer des écolages par mois (variant de 250000Fmg à 400000Fmg) pour assurer leurs scolarités. Alors que des budgets sont alloués pour assurer le déroulement de ces stages, le commandement trouve encore les moyens d’extorquer des fonds aux stagiaires sans donner aucuns détails de la destination des sommes récoltées.
Toujours dans le même registre, la multiplication des missions confiées aux militaires pourvus normalement d’indemnités mais aujourd’hui réalisées « SANS INDEMNITES », et pourtant il est prévu que chaque année dans le budget de l’Armée, on réserve des budgets spéciaux à tout cela. Cela a un nom : de l’ESCLAVAGISME.
Encore faut-il dénoncer ici, le système de surfacturation perpétué depuis par les fonctionnaires militaires de RAJOELINA détenteurs du Commandement et responsables de l’intendance de l’Armée. Ainsi, il n’est pas étonnant de voir actuellement la majorité de ces détrousseurs de l’Armée en pleine construction de leur 4ème et/ou 5ème villas sur des terrains militaires sciemment bradés ou de leur grand hôtel (en provinces), en commençant par le Général ministre RAKOTOARIMASY, le Général NDRIARIJAONA avec son restaurant « Mirindra », bungalows, pizzeria, situé à Antsampanana alors que « ADY SY TOLONA IAINANA VAO MAHITA VARY HOHANINA ANY ANATIN’NY TOBY IREO MIARAMILAKELY ». Quelle honte à vous, avec vos actes d’extorsions sempiternelles de fonds envers les opérateurs économiques d’origine indopakistanaises ainsi que de l’argent amassé des trafics en tout genre : bois de rose (exploitation pilotée, semblant de saisie et entassement dans les casernes puis disparition inexpliquée), pierres précieuses, trafics d’espèces endémiques, drogue, viande bovine, kidnapping organisé… Qu’elle est belle l’Armée malagasy sous votre commandement !!!
A en déduire que le coup d’Etat de 2009 ainsi que la prolongation de la transition actuelle rapporte énormément à cette minorité nantie mais pourrie « éthiquement et déontologiquement » « de l’Armée. Il n’est plus étonnant dans ce cas si le conclave perpétré par ces chefs militaires au CCI Ivato et visant à sortir le pays de cette crise n’a rien accouché. Comment pourrait-il en être autrement alors que ces soi-disant chefs militaires n’ont eu comme seule intelligence que de boire du whisky entre eux tout au long de ce conclave et de discuter des petits calculs leurs permettant d’obtenir des postes mirobolants si les politiciens parvenaient à s’entendre. Ne parlons plus des gesticulations qu’ils ont offert au public avec le va-et-vient de leurs éléments cagoulés, véritables terrorisme digne des scénarii réménabiliens, et qui visaient à tenir en haleine les 20 millions de Malagasy.
Afin de pallier à de telles dérives, Nous, Jeunes Officiers de Madagascar, nous exigeons sans délai qu’un AUDIT soit appliqué et nous revendiquons la tenue d’ETATS GENERAUX militaires visant à sanctionner tous ces comportements indignes et balayer à jamais les coupables de cette infâme situation et passer le flambeau du commandement (CEMGAM et COMGN) à Nous,Jeunes Officiers de la 18ème promotion, seule censée actuellement derefonder l’état de l’Armée et de la Gendarmerie selon l’esprit et les normes adéquats et conformes à la période à laquelle nous vivons. Nous exhortons également nos jeunes de la 19ème, 20ème, 21ème, 22ème, 23ème … jusqu’aux dernières promotions de l’ACMIL à intégrer le MOUVEMENT qui est en marche et à unir nos efforts pour BALAYER par les armes s’il le faut ces parasites et fossoyeurs de notre si beau pays et de notre Peuple.
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