Wednesday, July 24, 2013

L'État rappelle les mauvais étudiants boursiers en Chine mais aussi ceux en France. L'octroi de bourses d'études reste suspendu jusqu'à nouvel ordre.

En Chine, les étudiants boursiers de l'État se trouvent désormais en dehors des universités
En Chine, les étudiants boursiers de l'État se trouvent désormais en dehors des universités


Le « cyclone » se rapproche des étudiants boursiers de l'État en Chine et en France. Le gouvernement maintient sa décision de 
rapatrier les redoublants et  ceux qui triplent, ceux dont la filière existe à Madagascar. Selon le secrétaire général du ministère de l'Enseigne­ment supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), Gatien Horace, ces étudiants nécessitent un budget annuel d'environ 
11 milliards d'ariary, dont ne dispose plus le gouvernement de la Transition,  depuis un an. Une commission interministérielle est ainsi créée, afin d'évaluer le cas de chaque étudiant. « Tous les étudiants en Chine et en France qui sont peu productifs et qui peuvent continuer leur filière au Pays, sont concernés par ce rapatriement. La commission interministérielle, composée du Mesupres, du ministère des Finances et du budget ainsi que la commission nationale des bourses extérieures (Conabex), est en train de finaliser la liste des étudiants à rapatrier », a indiqué le secrétaire général du Mesupres, Gatien Horace. 
Le ministère reconnaît le statut de boursier, à deux cent quatre-vingt dix en France et deux cent soixante quatorze étudiants en Chine. 
Mal rémunérés
Pour ces derniers, les arriérés de frais d'inscription et de loyer atteignent 1,4 milliard d'ariary, plus les bourses d'une année qui est de 1,397 millions d'ariary par étudiant, par mois.  Pour leur part, les étudiants en France ont des arriérés de bourse de douze mois. Contrairement aux étudiants de Chine, ceux de France ne crient pas au scandale. Ils  réclament leurs bourses par le biais des cahiers de doléances remis auprès de l'ambassade malgache à Paris. Toutefois, beaucoup de ces étudiants s'en sortent, grâce aux petits boulots, mal rémunérés. « On ne peut s'attendre à un travail efficient de la part d'un étudiant qui, aussitôt après ses heures de cours normaux, doit aller faire des travaux supplémentaires, souvent mal rémunérés, pour compléter son budget et satisfaire ses besoins de survie, déjà réduits au strict minimum », a conclu Arena, une étudiante en France. Rap­pelons que depuis l'année académique 2012-2013, l'État a suspendu tout octroi de bourses aux étudiants désireux de poursuivre leurs études à l'étranger.
Michella Raharisoa  de l'Express de Madagascar

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