Des victimes aperçues à Faravohitra, hier
Le SG du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques a été placé sous mandat de dépôt. Il est impliqué dans une affaire de marchés publics impayés.
Coup de théâtre hier à la Chaîne pénale anticorruption. Le Parquet a décidé de placer sous mandat de dépôt le secrétaire général du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. Il est impliqué dans une affaire de marchés publics impayés au sein de ce même département. Deux femmes qui font partie des trois autres personnes concernées par ce dossier ont également été envoyées à Antanimora. Le procès est prévu pour le 13 août.
« Notre objectif est de pouvoir récupérer notre argent. Mais c’est déjà une petite victoire puisque notre situation est grave », souligne le plaignant.
C’est la troisième fois que cette affaire passe devant la Chaîne pénale anticorruption en trois semaines. Les deux premières fois, le secrétaire général n’a pas répondu à la convocation alors que les trois autres personnes étaient venues. Selon l’explication des avocats hier, un mandat d’amener aurait finalement été lancé à son encontre pour qu’il soit présent. Au total, l’audience d’hier a duré presque sept heures. Le substitut du procureur a commencé à auditionner un par un aussi bien le plaignant que chacune des personnes suspectées.
Du lourd
Une confrontation a ensuite été organisée avant que le Parquet ne décide de placer ces trois personnes sous mandat de dépôt vers 16 heures. À la suite d’une discussion avec les gendarmes chargés de les ramener à Antanimora, ils ont juste été escortés dans leurs propres véhicules.
Un très gros dossier donc, qui a sans doute été difficile à gérer par la Justice. Elle concerne des marchés publics impayés par le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. Plusieurs
fournisseurs attendent le paiement des livraisons de marchandises qu'ils ont effectuées, depuis plusieurs mois. Des marchés publics qui ont fait l'objet de bons de commande en bonne et dûe forme, dont la plupart ont été signés par le secrétaire général.
Ce sont, pour la plupart, des matériaux de constructions et des produits de première nécessité d'une valeur se situant entre 30 millions d'ariary à plus de 300 millions d'ariary. Les opérateurs ont commencé à paniquer devant la tournure prise par la procédure de paiement. Le service comptable a refusé de procéder au déblocage du budget pour cause de vice de forme.
« L'agent comptable a refusé de payer et a déjà failli être limogé. Nous ne savons plus comment nous allons pouvoir récupérer notre argent, alors que les marchandises ont été livrées avec des bons de réception signés par le même responsable », s'inquiète le Collectif des victimes. Ces dernières affirment avoir eu recours à toutes les voies pour pouvoir récupérer leur dû, en vain. Rendez-vous donc le 13 août.
« Notre objectif est de pouvoir récupérer notre argent. Mais c’est déjà une petite victoire puisque notre situation est grave », souligne le plaignant.
C’est la troisième fois que cette affaire passe devant la Chaîne pénale anticorruption en trois semaines. Les deux premières fois, le secrétaire général n’a pas répondu à la convocation alors que les trois autres personnes étaient venues. Selon l’explication des avocats hier, un mandat d’amener aurait finalement été lancé à son encontre pour qu’il soit présent. Au total, l’audience d’hier a duré presque sept heures. Le substitut du procureur a commencé à auditionner un par un aussi bien le plaignant que chacune des personnes suspectées.
Du lourd
Une confrontation a ensuite été organisée avant que le Parquet ne décide de placer ces trois personnes sous mandat de dépôt vers 16 heures. À la suite d’une discussion avec les gendarmes chargés de les ramener à Antanimora, ils ont juste été escortés dans leurs propres véhicules.
Un très gros dossier donc, qui a sans doute été difficile à gérer par la Justice. Elle concerne des marchés publics impayés par le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques. Plusieurs
fournisseurs attendent le paiement des livraisons de marchandises qu'ils ont effectuées, depuis plusieurs mois. Des marchés publics qui ont fait l'objet de bons de commande en bonne et dûe forme, dont la plupart ont été signés par le secrétaire général.
Ce sont, pour la plupart, des matériaux de constructions et des produits de première nécessité d'une valeur se situant entre 30 millions d'ariary à plus de 300 millions d'ariary. Les opérateurs ont commencé à paniquer devant la tournure prise par la procédure de paiement. Le service comptable a refusé de procéder au déblocage du budget pour cause de vice de forme.
« L'agent comptable a refusé de payer et a déjà failli être limogé. Nous ne savons plus comment nous allons pouvoir récupérer notre argent, alors que les marchandises ont été livrées avec des bons de réception signés par le même responsable », s'inquiète le Collectif des victimes. Ces dernières affirment avoir eu recours à toutes les voies pour pouvoir récupérer leur dû, en vain. Rendez-vous donc le 13 août.
Mahefa Rakotomalala de l'Express de Madagascar
Samedi 20 juillet 2013
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