Rien n'a était laissé au hasard , tapis rouge , boisons , fleurs , et un confortable fauteuil Louis XVI
Andry Rajoelina est un homme d'affaires et homme politique malgache.
Il est maire de la commune urbaine d'Antananarivo du 12 décembre 2007 au 3 février 2009 avant de transmettre sa fonction à son adjointe Michelle Ratsivalaka, qui est elle-même destituée par le conseil municipal le 16 juillet 2009 et remplacée par l'homme d'affaires Edgard Razafindravahy.
Il arrive avec l'aide du peuple à recevoir les pleins pouvoirs donnée par un directoire militaire qui a voté en sa faveur. président de la Haute Autorité de la transition (HAT).
Biographie
Ses débuts dans le monde de la publicité
Andry Nirina Rajoelina est né le 30 mai 1974 au sein de l'ethnie merina de Madagascar. Son père, le colonel Roger Yves Rajoelina était officier de l'armée française, puis de l'armée malgache après l'indépendance. Son succès débute par l'animation des soirées pour les jeunes de son lycée.
Il doit son surnom de « Andry TGV » à son appartenance à la bande de jeunes « Troup Gun's Val » (TGV) fondée avec son ami et cousin Liva Andrianasolo Ramavozatovo.
En 1994, Andry Rajoelina débute sa carrière dans le secteur de l'événementiel, il organise et anime en tant que DJ les soirées dansantes « Live » où se retrouvent le tout-Tana le samedi soir.En 1998, grâce à la trésorerie générée par les soirées « Live » et au financement octroyé par la société de capital-risque Fiaro, filiale de la compagnie d'assurances de l'État ARO, dirigée à l'époque par Pascal Rakotomavo du parti AREMA de Didier Ratsiraka, il crée l'entreprise d'impression numérique et de gestion de panneaux publicitaires Injet.
Injet est la première entreprise à Madagascar à acquérir la technologie d'impression grand format ce qui lui permet de rapidement dominer le marché de l'affichage publicitaire .
Il épouse Mialy Razakandisa, fille de la femme d'affaires Nicole Razakandisa et devient actionnaire de la société de sa femme Domapub, une autre société de gestion de panneaux publicitaires qu'il rachètera par la suite. Injet/Domapub détient alors le monopole de l'affichage publicitaire à Antananarivo. Dans la foulée est également créée Publi-diffusion, société de sérigraphie sur textiles (t-shirts, vêtements de travail...).
En 2000, il est nommé pour le prix du « Manager de l'année » du magazine L'Écho austral. En 2001, il reçoit le prix du « Manager de l'année » du magazine L'Écho austral. En 2003, il reçoit le « Trophée du Jeune Entrepreneur » décerné par la banque BNI Crédit lyonnais Madagascar.
En 2007, il rachète pour 400 millions de MGA (environ 150.000 €), la radio et chaîne de télévision Ravinala, propriété de l'homme politique Norbert Ratsirahonana qu'il rebaptise Viva.
À la conquête de la mairie d'Antananarivo
Le 3 novembre 2007, Andry se porte officiellement candidat à la mairie d'Antananarivo, capitale de Madagascar et créé l'association « Tanora malaGasy Vonona » ou TGV (traduction : « Jeunes Malgaches prêts »). Il se déclare non affilié à l'opposition.
Le 12 décembre 2007, Rajoelina est élu maire d'Antananarivo avec 63,32% des voix pour un taux de participation est de 40%. Il avait pour principal adversaire Hery Rafalimanana du parti Tiako I Madagasikara (TIM), le parti de Ravalomanana.
Le 20 décembre 2007, Rajoelina est reçu par le président Marc Ravalomanana qui le félicite pour son élection.
Le 21 décembre 2007, Rajoelina annonce que la mairie est endettée à hauteur de 8,2 milliards de MGA (environ 3 millions d'euros).
Le 29 décembre 2007, l'oncle de Rajoelina, Jeannel Ramarofidy est placé à la tête du conseil municipal.
Le 5 janvier 2008, à la suite de coupures de l'éclairage public et de l'approvisionnement en eau des bornes fontaines dans la ville par la compagnie nationale d'électricité JIRAMA, Andry Rajoelina réagit sur TV Plus, principale chaîne de l'opposition, il déclare :
« La population d’Antananarivo ne doit pas être sanctionnée pour des raisons de stratégie politique »
En effet, la JIRAMA réclame à la commune des arriéres de paiements s'élevant à 3,3 milliards MGA, déduits de 717 millions MGA de taxe communales, les arriérés sont ramenés à 2,58 milliards MGA (environ 950 000 €).
Le 7 janvier 2008, Rija Rajoelina, annonce la création de l'association TGV Europe qu'il préside et qui est l'antenne européenne de l'association TGV.
Du conflit avec le régime Ravalomanana à la tête d'un régime de transition
Article détaillé : Crise politique de 2009 à Madagascar.
Le 13 décembre 2008, le gouvernement de Marc Ravalomanana ordonne l'arrêt des émissions de la chaîne de télévision Viva TV, propriété de Andry Rajoelina, qui avait diffusé l'interview de l'ancien Président Didier Ratsiraka appelant à déstabiliser le gouvernement démocratiquement élu.
Le 17 décembre 2008, Andry Rajoelina exige la réouverture de sa chaîne télévisé, l'ouverture de la télévision et de la radio nationale à des représentants de l'opposition et lance un ultimatum au gouvernement qui expire le 13 janvier 2009.
Le 17 janvier 2009, Rajoelina appelle alors ses partisans à manifester contre le gouvernement sur la place du 13-Mai à Antananarivo.
Le 24 janvier 2009, il appelle à une grève générale et exige la démission du ministre de la Communication et du ministre chargé des Domaines.
Le 25 janvier 2009, les émetteurs de la station VIVA de Rajoelina sont démantelés et mis sous scellés par les forces de l'ordre.
Le 26 janvier 2009, il organise une autre manifestation anti-gouvernementale qui dégénère en émeutes et en une série de pillages. L'immeuble de la radio télévision publique (RNM) est incendié par les manifestants. Les locaux des entreprises et véhicules du Groupe TIKO appartenant à Ravalomanana sont pillés et incendiés : la radio et télévision MBS, les centrales de distribution Magro, l'imprimerie Blueprint, le journal le Quotidien... L'auditorium d'Ankorondrano du parti présidentiel Tiako i Madagasikara (TIM) est également incendié. Plusieurs centres commerciaux (Jumbo Score Ankorondrano, Galerie Zoom, Supreme Center Behoririka...) sont également pillés et brûlés. Au moins 68 personnes , principalement des pilleurs piégés par les flammes, périssent en moins de trois jours. Cet épisode dramatique a reçu le surnom du Black Monday ou Lundi noir par la presse malgache.
Le 31 janvier 2009, Rajoelina se proclame « en charge des affaires du pays » sur la place du 13 mai.
Le 7 février 2009, Andry Rajoelina organise une manifestation sur la place du 13-Mai et demande à ses partisans de marcher sur le palais d'État d'Ambohitsorohitra pourtant classé « zone rouge ». Malgré les sommations d'usages et les négociations avec les forces de l'ordre, les manifestants forcent le corridor de sécurité harangués par Roindefo Monja, le général retraité Dolin Rasolosoa et Étienne Andriamahefarisoa.
Pour faire la lumière sur ces événements, Marc Ravalomanana annonce la création d'une commission d'enquête internationale. Le bilan est de 28 morts et 212 autres blessés.
Le 4 mars 2009, des affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre à Ambositra font deux morts par balles parmi les manifestants et plusieurs blessés de part et d'autre.
Le 6 mars 2009, Andry Rajoelina, sous le coup d'un mandat d'arrêt, se réfugie à l'ambassade de France.
Le 11 mars 2009, les militaires mutins du Capsat favorables à Andry Rajoelina s'emparent du ministère de la Défense nationale et forcent le ministre, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, à démissionner.
Le 16 mars 2009, le CAPSAT, des éléments mutins de l'armée malgache, partisans d'Andry Rajoelina, prennent d'assaut et s'emparent le palais présidentiel d'Ambohitsorohitra gardé par des éléments de la garde présidentielle. Les rafales de mitraillette, les tirs de canon et de roquette durent plusieurs heures.
Le 17 mars 2009, les militaires du Capsat s'emparent du palais d'Iavoloha où se réfugiait le président Marc Ravalomanana. Les coups de feu durent plusieurs heures. Ce dernier assiégé et avant de quitter le pays dissout son gouvernement et signe une ordonnance (ordonnance no 2009-001 du 17 mars 2009) pour transférer le pouvoir exécutif à un directoire militaire chargé d'organiser des élections sous deux ans. À l'épiscopat d'Antanimena où se déroule une réunion d'information sur ladite ordonnance, les officiers censés dirigés le Directoire sont pris à parti par les militaires obéissant à Andry Rajoelina. Ils sont capturés et transférés manu militari au camp du Capsat. À leur sortie du camp du Capsat, les officiers capturés insistent sur le fait qu'ils n'ont pas fait l'objet d'intimidations et annoncent qu'ils ont signé une ordonnance (ordonnance no 2009-002 du 17 mars 2009). Rajoelina s'autoproclame alors le 17 mars 2009 président de la Haute Autorité de la transition de la République de Madagascar et signe l'ordonnance no 2009-003 qui porte création de la Haute Autorité de la Transition (HAT) et la suspension du Parlement démocratiquement élu.
Le 18 mars 2009 la Haute Cour constitutionnelle (HCC) dans son Acte 79-HCC/G du 18 mars 2009 valide ces transferts. Pourtant, selon d'autres juristes malgaches, cette dernière n'aurait pas vocation à ce genre de validations et le 28 avril 2009, des militaires favorables à Andry Rajoelina prennent d'assaut les locaux de la HCC.
À la recherche de la reconnaissance internationale
Le 21 mars 2009 dans la matinée, Andry Rajoelina prête serment en qualité de président de la Haute Autorité de la transition au stade de Mahamasina, à Antananarivo, devant environ 20 000 personnes.
Des partisans du président déchu Marc Ravalomanana manifestent régulièrement dans l'enceinte de "Magro", un des sites de son empire commercial. La capitale a connu quelques troubles (attaque de Radio Viva appartenant à Rajoelina, des poses de bombes artisanales, des heurts entre des mutins - moins d'une trentaine de gendarmes - issus de la Force d'intervention de la gendarmerie nationale et l'armée).
Le régime de transition cherche dans ces conditions la reconnaissance internationale.
La communauté internationale demande que se tiennent des élections le plus rapidement possible pour rétablir l'ordre démocratique et constitutionnel. Mais la fracture profonde entre les différentes parties malgaches n'a pas permis d'y parvenir jusqu'à aujourd'hui.
Le président de la République française, Nicolas Sarkozy, alors à la présidence de l'Union européenne, a lui qualifié la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina de « coup d'État » dans une interview à la presse durant le sommet européen de mars 2009.
Le 23 mars 2009, il connaît une autre manifestation d'opposants à son régime qui dénoncent la prise de pouvoir, qualifiée de coup d'État par une partie de la communauté internationale. Sa prise de pouvoir est condamnée par une partie de la communauté internationale qui déplore le non-respect des voies démocratiques du pays et le recours à la force. En réalité, Andry Rajoelina a utilisé, comme ses prédécesseurs, y compris Marc Ravalomanana, l'appel à manifestation sur la place du 13 mai 1972 pour renverser le président de la République en place.
Les tentatives de négociations entre les parties malgaches et l'impossible consensus
Andry Rajoelina a négocié avec les mouvances des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.
Le 8 août 2009, il signe ainsi des accords de partage de pouvoir appelés "Accords de Maputo" ainsi qu'un acte additionnel à "Addis Abbeba".
Les différents postes législatifs et exécutifs sont ainsi partagés équitablement entre les différentes factions politiques qui acceptent in extermis de laisser Rajoelina à la présidence si les accords sont appliqués. Sont ainsi nommés un Premier ministre de consensus en la personne d'Eugène Mangalaza, deux co-présidents pour une présidence collégiale, Emmanuel Rakotovahiny et Fetison Rakoto Andrianirina, et le président de l'Assemblée nationale, Mamy Rakotoarivelo.
Les différentes parties n'arrivant pas à travailler ensemble, le 22 décembre 2009, Rajoelina limoge le Premier ministre et menace d'arrestations les autres protagonistes.
Plusieurs annonces d'élections n'aboutissent pas faute de participation de toutes les parties malgaches (octobre 2009, en mars 2010 « entre le 15 avril et le 15 décembre 2010 » ; 12 août 2010 pour un référendum constitutionnel, élections législatives et présidentielles en novembre 2010.
Les États-Unis dénoncent le « climat d'intimidation » qu'il fait régner à Madagascar et ses violations des droits de l'homme. En vérité, les différentes parties malgaches rivalisent de provocations qui compliquent la sortie de crise.
Après la COMESA, la SADC à travers Robert Mugabe propose une intervention militaire pour expulser Rajoelina du pouvoir.
Cette proposition curieuse de la part d'une organisation internationale régionale comportant plusieurs États dirigés par des dictateurs montre la complexité de crise malgache.
Les liens étroits de l'ancien président Ravalomanana avec les dirigeants de la SADC pourraient affaiblir la position de cette organisation en tant qu'intermédiaire neutre dans la recherche d'une solution à cette crise.
Depuis plus de quatre ans, le pays traverse une grave crise politique, économique et sociale... Chronique d'un naufrage qui ne semble pas près de s'arrêter.
« C'est drôle, remarque le chauffeur, cette route est plus large que la nationale. » Plus large, et bien mieux bitumée. Dans le temps, elle permettait aux camions d'accéder à la ferme de Tiko, le groupe industriel de l'ex-président Marc Ravalomanana qui faisait figure d'empire avant que ce dernier ne soit contraint de fuir le pays, en mars 2009. Aujourd'hui, elle est déserte. Derrière les murs épais qui la longent, la vie semble s'être figée. Des étables abandonnées s'étalent à perte de vue. Sur le parking, près d'épaves de véhicules, une demi-douzaine de gardiens font le guet.
Il y a moins de cinq ans, c'est dans cette immense ferme d'Andranomanelatra, située à une vingtaine de kilomètres d'Antsirabe (au sud d'Antananarivo), le fief de Ravalomanana, qu'était produite la grande majorité des yaourts, des plaquettes de beurre, des glaces et des jus de fruits consommés par les Malgaches. On y comptait alors pas moins de 700 salariés et près de 3 000 têtes de bétail. Mais depuis la chute du boss, le complexe est vide. Tous ont perdu leur gagne-pain quand Ravalomanana s'est exilé en Afrique du Sud et que son tombeur, Andry Rajoelina, a pris les rênes d'un régime de transition qui a laminé le groupe. Selon les gardiens, certains sont partis chercher du travail à Antananarivo, mais la plupart sont restés et attendent, entre espoir et résignation, que la ferme reprenne du service. « On n'a pas touché de salaire depuis près d'un an. Mais on reste là parce qu'un jour, ça va reprendre. » Et parce qu'il reste 221 vaches à nourrir.
Les employés de la ferme n'ont jamais cru à la « révolution orange » qui a balayé leur patron, et dans laquelle ils n'ont vu (comme la communauté internationale) qu'un coup d'État. Ils ne se sont donc jamais fait d'illusions. Mais à Tana, ceux qui avaient vu dans la mobilisation contre les abus de Ravalomanana, et dans sa fuite, la renaissance de leur pays, ont bien du mal à cacher leur déception. « Il fallait le faire. Il fallait se débarrasser de Ravalomanana, car c'était un dictateur en puissance, persiste un homme d'affaires et soutien de la première heure de Rajoelina. Mais au bout de quatre ans, je dois admettre que c'est un désastre. »
Désastre politique et diplomatique
Désastre politique : alors que la transition ne devait pas durer plus de quelques mois (promesse de Rajoelina), elle a entamé, le 17 mars, sa cinquième année, et semble ne jamais devoir en finir, à cause d'une classe politique plus divisée que jamais, comme en témoigne le nombre de candidatures à la présidentielle (41) et l'incapacité de ses deux figures principales, Rajoelina et Ravalomanana, à dépasser leur haine réciproque. Ainsi la date de l'élection, le 8 mai, repoussée au 24 juillet, a-t-elle encore été reculée, en raison du blocage consécutif aux candidatures controversées de Rajoelina, de Lalao Ravalomanana, l'épouse du chef de l'État déchu, et de l'ancien président Didier Ratsiraka.
Désastre diplomatique aussi : boudé par les bailleurs de fonds et exclu des principales organisations internationales, le régime de transition n'a jamais réussi à briser son isolement. Désastre économique et social, enfin. Les données fournies par la Banque mondiale font froid dans le dos. Plus de 92 % de la population (estimée à 21 millions d'habitants) vit avec moins de 2 dollars par jour, soit 10 points de plus qu'en 2008. La crise a entraîné la perte de 6,3 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros) et de dizaines de milliers d'emplois, si bien qu'en 2013, le revenu par habitant est retombé au niveau de celui de 2001...
« Pour comprendre où nous en sommes, inutile de chercher bien loin, déplore Noro Andriamamonjiarison, la présidente du Groupement des entreprises de Madagascar, principal syndicat patronal du pays. Promenez-vous dans Tana et observez. Toutes les rues sont encombrées par des marchands. Le secteur informel a explosé. » Même les charrettes à bras, dont l'utilisation avait été interdite par Ravalomanana, ont fait leur retour. Selon Noro Andriamamonjiarison, pas un domaine n'échappe au marasme. « Jusqu'à présent, les entreprises ont survécu grâce à leurs réserves. Mais là, on n'en a plus. »
Au ministère des Finances, on préfère voir le bon côté des choses. Malgré la fin des aides internationales, en 2009, qui représentaient la moitié du budget national, les fonctionnaires sont toujours payés à temps, le déficit budgétaire reste stable, l'inflation a été maîtrisée (6,5 % en 2012, contre 10 % en 2011). Rajoelina a, en outre, mené à terme bon nombre de ses « chantiers présidentiels » : hôpitaux, routes et stades - qui ont toutefois créé la controverse, l'opposition y voyant des réalisations inutiles visant à satisfaire l'ego de leur promoteur. « Il a fallu ajuster les dépenses, explique le secrétaire général du ministère, Vonintsalama Andriambololona. Nous avons réussi grâce à une grande rigueur budgétaire. »
Mais tout cela a un coût que les générations futures subiront de plein fouet : la suspension des grands projets structurants. « Nous avons dû grever les dépenses d'investissement, admet le haut fonctionnaire. On ne s'en aperçoit pas tout de suite, mais dans quelques années, on le sentira. » Ce qui fait dire à Pierrot Rajaonarivelo, le ministre des Affaires étrangères, candidat à la présidentielle, que « nous vivons d'illusions ».
Source Jeune Afrique
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