L’installation provisoire de 40 chapiteaux (des structures mobiles) sur une portion des bords de la route du by-pass située dans la commune d’Ambohimangakely a été effectuée hier. Les commerçants affirment que cette mesure va certainement améliorer l’environnement de leurs activités. Le directeur général de l’aménagement du territoire (DGAT), Tina Randrianasoloarimina rappelle que l’assainissement de cette portion du by-pass a pour objectif de réglementer l’utilisation de ces espaces et de préserver ainsi cette infrastructure routière. Etant une voie semi rapide reliant la RN7 à la RN2, le by-pass et ses emprises ne doivent donc pas être encombrés par des activités qui risquent de nuire à la mission dévolue à cette route. Celle-ci a été construite pour désengorger la circulation dans la capitale, pour éviter les éventuels accidents de gros camions… Les commerçants qui se sont installés près du pont vers Ambohimanambola ont donc accepté l’assainissement. Ceci se traduit, entre autres, par l’installation de structures mobiles à installer uniquement pendant le week-end. Les chapiteaux fournis gratuitement pour cette semaine par les brasseries Star sont installés à 8 m à partir du bord de la route. Aucune voiture n’est autorisée à se garer sur le bord de la route puisqu’un parking près du pont sert de parking désormais.
Deux rangées de chapiteaux sont prévues et une partie de ces installations sera mise en place le week-end prochain. Afin de faciliter la gestion de ces espaces et pour éviter d’éventuelles tensions, le chef de région d’Analamanga, Mananjara Randriambololona avance qu’il faut renforcer les actions intercommunales. Rappelons, en effet, que l’assainissement du by-pass concerne quelques communes voisines de cette infrastructure. Les mesures prises dans la commune d’Ambohimangakely concernent les commerçants d’Ankadievo qui travaillent aussi sur le bord de la route du by-pass. Un commerçant, Henintsoa explique que ceux qui travaillent sur ces portions n’ont rien contre l’assainissement : « Nous reconnaissons que nous n’étions pas en règle par rapport aux textes. Mais il ne faut pas non plus oublier que dès le début, les communes auraient dû nous interdire d’installer des constructions en dur et de nous obliger à respecter les emprises de la route. Quoi qu’il en soit, nous acceptons les solutions avancées par le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, la région Analamanga, le district et les communes. On peut toujours s’entendre mais nous préférons que le chapiteau soit plus spacieux ». Ces commerçants expliquent sinon que leurs activités ne rapportent plus aussi bien qu’auparavant à cause de la crise. Si un marchand de brochettes écoulait 10 kg de viande par jour, il n’y en plus que 4 à l’heure actuelle.
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