Exploitation d'une mine de saphirs à Madagascar
A Madagascar, les ressources minières sont variées mais n’ont été jusqu’à présent que très peu mises en valeur. Depuis quelques années, deux gigantesques projets montrent ce que l’exploitation minière pourrait apporter au pays, mais aussi les dangers qu’impliquent de telles industries, notamment au niveau environnemental. Cette semaine, la société indienne Varun a annoncé avoir découvert sur l’un de ses blocs miniers un potentiel extraordinaire.
C’est un gisement de 266 millions de tonnes de sable de minéraux lourds que Varun dit avoir découvert. Zircon, titane, thorium, tungstène, terre rare, mais aussi diamant, saphir, ou grenat : voilà ce que pourrait recéler ces 62 km² situés à l’extrême sud de Madagascar. Dans cette zone, Rio Tinto extrait déjà de l’ilménite, un minerai de titane servant à fixer la couleur blanche.
Mais quand les ressources de ce site sont évaluées à 35 millions de tonnes pour 40 ans d’exploitation, la société indienne parle elle de 221 millions de tonnes d’ilménite. Bien sûr, le chantier ne va pas démarrer tout de suite. L’investissement pour ce genre de projet se chiffre en milliards de dollars, et le régime de transition n’est pas censé engager le pays sur du long terme.
Reste que si le sol malgache est extrêmement riche et suscite l’intérêt grandissant des compagnies minières, en surface, la valeur de la faune et la de flore endémiques de la Grande Ile est tout aussi inestimable. Et le développement de l’industrie extractive inquiète forcément les environnementalistes
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