Depuis un certain temps, les abonnés de la Jirama se sont plaints d'une hausse soudaine et sans explication de leur facture d'eau et d'électricité. Des clients expliquent que leur volume de consommation n'a guère changé alors que le montant qu'ils doivent au guichetier de la Jirama ne cesse d'augmenter.
«A ma connaissance, aucune hausse des tarifs de la Jirama n'a été annoncée ces derniers temps alors que les consommateurs sont amenés à payer de plus en plus cher leur facture», faisait remarquer une mère de famille, qui indique que les services de la Jirama, malheureusement, ne suivent pas.
Les abonnés ne supportent pas que contrairement à ces hausses inexpliquées, la qualité de service de l'entreprise n'évolue pas pour autant. Au contraire, les services de la société deviennent de plus en plus déplorables, notamment en cette période de pluie. Les coupures de fourniture d'eau et d'électricité deviennent très fréquentes et il est très difficile de les rétablir dans un délai respectable.
C'est le cas, par exemple, d'un quartier à Anjanahary où la population est privée d'électricité depuis jeudi soir. Un endroit dont on connaît la réputation en matière d'insécurité. Les habitants n'ont eu de cesse d'appeler les numéros d'urgence affichés sur les factures de la Jirama (033547 ; 0323203547) mais personne ne décrochait. Le second numéro n'est même pas opérationnel. Quand il y a quelqu'un au bout du fil, celui-ci affirme que des agents y seront incessamment envoyés pour effectuer la réparation. Ce quartier chaud d'Anjanahary était resté sans électricité pendant plusieurs heures.
Pour le moment, le tarif de la Jirama appliqué depuis 2009 est maintenu malgré la fluctuation du cours du baril de pétrole sur le marché international. Mais si les prix des carburants ne cessent de flamber au fil du temps, la révision à la hausse du tarif de l’électricité est probable. Le ministre de l’Energie, Rodolphe Ramanantsoa, l’a expliqué lors d’une campagne de reboisement de son département qui s’est tenue samedi dernier à Ampanotokana sur la RN4. Il a tout de même évoqué que des études seront avant tout menées compte tenu du fait que le coût de l’énergie est déjà cher pour les opérateurs et entraîne une perte de leur compétitivité. Quant à l’application des redevances sur l’eau, le ministre Rodolphe Ramanantsoa a expliqué que les négociations se poursuivent encore. En effet, cela pourrait entraver au développement de l’énergie renouvelable, notamment la mise en place des barrages hydro-électriques par les opérateurs privés en raison de ce coût supplémentaire de l’exploitation de l’eau, a-t-il poursuivi. Notons que 2 000 pieds d’eucalyptus et d’acacia ont été plantés sur un terrain de 1,5ha par le staff du ministère de l’Energie à Ampanotokana.
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