Soixante jours après la signature de la feuille de route (presque jour pour jour 17 Septembre- 17 Novembre), la Transition se dotera d’un gouvernement d’union formé autour d’un premier ministre à désigner au plus tard le 1er Novembre, et d’un parlement reconstitué dans le respect de la feuille de route. C’est le cadrage pour la mise en œuvre, convenu entre les signataires de la feuille de route qui ont à nouveau signé hier pour affirmer leur bonne volonté de respecter ces échéances, et tout ceci sous la férule de l’équipe de la SADC et sous l’œil vigilant de Marius Fransman. Personne ne peut en tirer vanité, même si ça permet une nouvelle dernière lueur de sortie de crise.
Rien n’est vraiment acquis à partir de ce cadrage : ces consultations n’ont pas aplani le désaccord quant à l’appartenance politique dont sera issu le premier ministre, seul le TGV fort des 7 formations qui traînent derrière lui peut s’autoriser le luxe de la clarté en déclarant qu’il n’avancera aucun nom de candidat issu de ses rangs. Les autres entités soutiens de la HAT manifestent la prétention d’un droit prioritaire pour ce poste, alors que les opposants déclarés comme tels, maintiennent mordicus de leur côté qu’en vertu d’un partage naturel et pour une distribution équitable des responsabilités de la Transition Mahazoarivo leur revient sans que ça ne devrait faire l’objet de discussion.
La composition du parlement pose autant de problèmes aussi épineux auxquels on n’a pas donné réponse. Une nouvelle attitude s’est fait malgré tout jour chez quelques politiciens. Certains d’entre eux ont cessé de fustiger le comportement de ceux d’en face et d’ergoter sur l’interprétation de diverses dispositions des textes, ils ont troqué le langage belliqueux contre un nouveau discours plein d’optimisme faisant la part belle à la bonne volonté de chacun...
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