Tuesday, August 09, 2011

Effarement au camp militaire « Orangea » d’Antsiranana Des bungalows et des pavillons privés érigés par des Français et des Indiens


La communication de la présidence de la HAT a diffusé à la presse ce mardi 9 août, un communiqué qui relate les hauts faits d’un chef de l’Armée au camp militaire Orangea d’Antsiranana. Selon ce communiqué, le président de la HAT « a mené une descente inopinée au camp militaire « Orangea » d’Antsiranana, ce Samedi 06 Août 2011 ». Il a alors été très étonné de constater « que de nouvelles constructions en dur, notamment de bungalows, ont été érigées presque le long de la plage dudit camp militaire et que des parcelles de terrain sont également déjà délimitées et clôturées » (voir les photos). Ordre a donc été donné, toujours selon le communiqué, au ministre de la Communication de conduire des investigations sur ces nouvelles constructions, à première vue, illicites.

Aguerri à ce genre d’enquêtes, le ministre, ancien journaliste et fervent militant du journalisme d’investigation a révélé qu’ « un haut responsable du camp militaire Orangea a établi et signé un contrat avec chacun des propriétaires de ces nouvelles constructions, ayant ainsi permis à ces derniers de prendre possession des parcelles dudit terrain militaire. Propriétaires qui sont, en majeure partie, des ressortissants français et indiens ». Le chef suprême des Armées a convoqué sur place le Ministre des Forces armées et le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie Nationale pour discuter des mesures à prendre face à ce problème. Il a donné ordre formel à ce que toutes ces nouvelles constructions soient démolies, dans un délai d’un mois, et à ce que des mesures soient prises à l’encontre du responsable militaire en question.

Les investigations ont également révélé qu’une partie des canons de ce camp militaire a disparu. Des enquêtes approfondies sont menées par rapport à l’enlèvement de ces pièces de canons qui sont des pièces de patrimoine militaire mais surtout historique.

Dans tous les cas, une telle transaction sur des biens de l’Armée et de l’État de la part de chef militaire traduit la gouvernance adoptée par ceux qui abusent de leur autorité mais d’une manière générale, la déviance de l’autorité. Et dire que le mot d’ordre des militaires est « pour la Patrie ».

No comments: