Le feuilleton bois de rose semble s’approcher de son épilogue, sauf rebondissement ou autre coup de théâtre de dernière heure. On a parlé beaucoup, récemment encore, d’appel d’offres international pour écouler le bois saisi à l’état brut vers l’extérieur. Actuellement pourtant, des investisseurs seraient déjà sur place pour étudier la procédure à suivre, pour la mise en place d’usines de transformation des rondins, au grand bénéfice de presque toutes les parties.
Tout le monde a entendu parler du lit en bois de rose, proposé à un million de dollars à Shanghai, en Chine. Ce qui fait environ dix milliards de francs malgaches ! C’est dire que le prix du bois de rose transformé est décuplé voire plus, par rapport à celui du brut qui était acheté de 5 000 à 10 000 Ariary le kilo dans les forêts primaires ou autres aires protégées, au temps fort du trafic en 2009. Selon des informations qui circulent dans le milieu du commerce du bois précieux, des investisseurs, malgaches et étrangers, seraient prêts à installer une ou plusieurs usines de transformation de ces bois très précieux que sont les bois de rose et d’ébène. Vu la plus value qu’ils vont apporter, et compte tenu des bénéfices connexes tels que l’emploi pour les jeunes, l’arrêt de la corruption qui est inévitable en cas d’exportation de bois brut et aussi la sous facturation des conteneurs remplis de rondins, la transformation sur place s’avère être la panacée.
Le pouvoir va donc se sortir la tête haute de ce bourbier qui avait malmené son image les premiers mois de la crise, à condition toutefois que l’intérêt supérieur de la nation prime enfin, et non celui d’une minorité de parasites qui se goinfrent de tout temps au détriment de tous. Il ne faut pas oublier que cette solution donnera surtout aussi une meilleure image de l’île aux yeux de la communauté internationale, en plus de lester très avantageusement les caisses de l’Etat. Que va-t-on décider à ce sujet en haut lieu ?
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