Il y a beaucoup d’anomalies. C’est ce que l’on a constaté lors de la mise en vente des tracteurs obtenus via le ministère de l’Agriculture dans le cadre d’une coopération bilatérale avec l’Inde depuis 2008. Une trentaine de tracteurs ont fait l’objet d’un contrat de convention signé par le précédent ministre de l’Agriculture jusqu’au mois de novembre 2011. Cependant, la majorité des acquéreurs ayant déjà enlevé leur engin n’ont pas payé la somme prévue dans le contrat pour le premier échéancier alors que la date limite était fixée vers la fin de 2011, a-t-on appris de source auprès de ce département de tutelle. L’affaire relative à cette opération « tracteurs » est maintenant entre les mains du BIANCO.
Mesures. Rappelons que cette opération a pour objectif de faciliter l’acquisition de tracteurs par des exploitants en vue de redynamiser la mécanisation agricole. Dans le cadre du contrat, on peut procéder à une vente ou à une location. Mais il faut également reconnaître que certains contractants n’ont même pas payé les 10% du prix exact de l’engin avant son enlèvement, d’après toujours la même source. Notons que le coût de ces tracteurs importés de l’Inde varie suivant leur performance, allant de 27 millions d’Ariary pour les 60 CV jusqu’à 60 millions d’Ariary pour les tracteurs de 80 CV de type 4x4. Une chose dont on est sûr, le ministère de l’Agriculture va prendre des mesures concernant la vente de ces engins, a-t-on évoqué.
Inventaire des lots. Il s’agit, entre autres, de la mise en conformité du règlement de l’acquéreur suivant le contrat qu’il a signé, voire la résiliation du contrat ou la poursuite judiciaire. Entre-temps, les investigations de l’équipe du ministère de l’Agriculture concernant l’inventaire de tous les autres tracteurs, sont en cours. On a appris entre autres, qu’une partie des lots de ces engins sont stockés chez CFAMA à Antsirabe et une autre dans l’enceinte du génie rural. Pour l’heure, aucun opérateur ou société ne s’est manifesté pour l’achat de ces types de tracteurs au niveau du ministère de tutelle. Et en principe, leur commercialisation doit se faire en collaboration avec le ministère des Finances, a-t-on conclu.
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