Saturday, January 21, 2012
Je reviens au pays...
"C'est avec le plus grand plaisir, et portant les espoirs et les aspirations de tous les Malgaches pour un retour à la http://www.blogger.com/img/blank.gifpaix et à la liberté dans notre pays aimé que j'annonce, encore une fois, que je rentrerai à Madagascar demain", a annoncé Marc Ravalomanana.
Trois ans après avoir été chassé du pouvoir, Marc Ravalomanana voulait revenir à Madagascar ce samedi et souhaite toujours se présenter à l'élection présidentielle. Mais les autorités du pays ne l'entendent pas de cette oreille.
Il voulait faire son retour. L'ex-président malgache Marc Ravalomanana avait annoncé qu'il retournerait au pays samedi, près de trois ans après avoir été chassé du pouvoir. Mais les autorités d'Antananarivo n'étaient pas de cet avis. L'avion qui devait ramener Marc Ravalomanana a dû faire demi-tour, l'espace aérien malgache lui ayant été interdit, a indiqué samedi une porte-parole de la compagnie aérienne.Il est directement rentré à Johannesburg peu après 14H00, d'où il était parti quatre heures plus tôt.
"Ce qui est arrivé, apparemment, c'est que le régime malgache a fermé l'espace aérien de Madagascar. L'avion a donc été obligé de faire demi-tour", d'où il était parti samedi matin, a confirmé Peter Mann, l'un des porte-parole de Marc Ravalomanana."C'est un acte de pure folie", s'est exclamé le porte-parole, mettant directement en cause le président de la Transition malgache, Andry Rajoelina, qui avait renversé Marc Ravalomanana en mars 2009.
"C'est avec le plus grand plaisir, et portant les espoirs et les aspirations de tous les Malgaches pour un retour à la paix et à la liberté dans notre pays aimé que j'annonce, encore une fois, que je rentrerai à Madagascar demain, samedi 21 janvier 2012", avait déclaré Marc Ravalomanana à vendredi Johannesburg, où il vit en exil. "Je rentre à la maison pour faire la paix, pas la guerre", a souligné Marc Ravalomanana, qui dit reconnaître désormais l'autorité de transition -dirigée par Andry Rajoelina- mise en place par la feuille de route à Madagascar, même s'il se considère toujours comme le chef de l'Etat "démocratiquement élu". Marc Ravalomanana a une fois de plus dit vendredi qu'il comptait se présenter à la prochaine présidentielle, dont la date n'a pas encore été fixée. En cas de réélection, celui qui a été renversé parce que son régime devenait trop autocratique a notamment promis liberté de la presse et liberté d'expression.
"Il y aura un dispositif d'arrestation"
Je n'ai rien à craindre, je n'ai rien fait de mal
Les partis politiques malgaches ont signé en septembre une "feuille de route" visant à rétablir l'ordre constitutionnel après près de trois années de crise qui ont isolé la Grande Ile, suite au renversement de Marc Ravalomanana par le maire de la capitale Andry Rajoelina, en mars 2009. Marc Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour la mort d'une trentaine de manifestants devant le palais présidentiel, en février 2009. "Il va y avoir une exécution du mandat d'arrêt. C'est une décision de justice, on ne peut pas se permettre de ne pas l'exécuter", a réagi le général Richard Ravalomanana (un homonyme), responsable de la sécurité pour la province d'Antananarivo.
"Il y aura un dispositif d'arrestation qui va dépendre de la situation, et un dispositif de gestion de la foule car il y a eu un appel à un attroupement", a-t-il ajouté, reconnaissant "des risques d'accrochages" mais précisant que les forces de l'ordre seront déployées dans la capitale pour éviter tout incident.
Les partisans de Ravalomanana se retirent
"Ce serait une erreur grave si j'étais arrêté à Madagascar", a déclaré Marc Ravalomanana. "Je n'ai rien à craindre, je n'ai rien fait de mal", a-t-il répété à plusieurs reprises vendredi, notant qu'il était en province lors des faits, en 2009. "Il y a eu un procès par contumace conduit par un tribunal fantoche, je n'étais pas là, et j'ai demandé à plusieurs reprises une enquête indépendante", a-t-il expliqué.
"La mouvance Ravalomanana a décidé que ses membres des institutions, gouvernement et Parlement, vont suspendre leur participation. A partir de maintenant, les ministres ne vont plus participer au conseil des ministres et les parlementaires ne participeront pas à la prochaine session qui commence lundi", a déclaré Me Hanitra Razafimanantsoa, l'une des proches du président déchu."Il n'y a que le retour du président Ravalomanana qui va satisfaire ses partisans", a ajouté l'avocate de la famille Ravalomanana, actuellement vice-présidente du Conseil supérieur de la Transition (équivalent du Sénat) malgache.
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