La prostitution, n’est plus l’apanage des filles des trottoirs ou celles dites de luxe. Elle ne concerne plus uniquement les professionnelles en la matière ou celles en possession de la carte professionnelle et les filles majeurs.
Désormais, les teenagers sont de plus en plus nombreuses à se laisser tenter par le plus vieux métier du monde. Dans la Capitale, ces jeunes filles opèrent d’une manière différente, pour ne pas éveiller les soupçons d’autant que la plupart sont encore sous la tutelle de leurs parents. Les informations recueillies indiquent que certaines jeunes filles s’organisent en bande pour accomplir ce travail. Le plus frappant, c’est qu’elles se présentent comme des fugueuses à leurs clients lorsque ceux-ci leur demandent plus d’informations, par précaution. A Antananarivo, leurs lieux d’attache et d’appât sont généralement les bars à karaoké, notamment durant la journée pour éviter la rencontre inopinée dans la rue avec la famille. Et à la nuit tombée, leur chasse continue dans les endroits prisés par les noctambules.
Elles sont la plupart du temps inséparables pour ne pas se perdre de vue, même si l’une d’entre elles a trouvé preneur. Elles vont ensemble, dans des chambres d’hôtel ou dans les maisons d’habitation pour profiter de prendre une douche, principalement. D’après les informations reçues, elles n’ont pas de maison où habiter, étant en fugue. Du coup, elles sont obligées de dormir dans des voitures sur-cales, situées dans les recoins des parkings, non loin de leur lieu de travail. Des filles qui se déclarent en fugue ne cessent de se multiplier mais aucune preuve pour en vérifier l’importance.
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