La fin du monde aura bien lieu, mais pas tout de suite
"Le temps maya est bien plus vaste que tout ce qui a été conçu par d'autres cosmologies ou par notre propre science" confie David Stuart, épigraphiste américain."
Pour qui considère l'irrationalisme comme une navrante pathologie de nos sociétés, le constat est assez déprimant. Tapez "2012" dans la version française de Google et la première suggestion de requête associée est "fin du monde" - indice d'une préoccupation assez largement partagée par les internautes. Comme le veut une rumeur persistante, c'est en effet le 21 décembre 2012, date réputée marquer la fin de l'antique calendrier maya, que se produira un enchaînement de calamités suffisant pour entraîner une forme d'apocalypse.
Que se passera-t-il le 21 décembre prochain ? Rien de particulier. Car même en prêtant à des prêtres-astrologues du milieu du Ier millénaire le surnaturel pouvoir d'avoir pu prédire la fin du monde, cette date du 21 décembre 2012 ne marque nullement la fin des temps pour les Mayas de cette époque. L'épigraphiste américain David Stuart (université du Texas à Austin, Etats-Unis), l'un des meilleurs connaisseurs des systèmes méso-américains de numération et de comptage du temps, a calculé le véritable terme du calendrier maya, dont on verra qu'il laisse à l'humanité un répit assez supérieur aux quelque 300 jours qui nous resteraient tous à vivre, d'ici au fatidique 21 décembre 2012.
Pour comprendre, il faut en passer par des explications qui associent des chiffres nombreux à des mots imprononçables, décrivant de subtils emboîtements mathématiques. Mais avoir enfin accès à la véritable date de l'apocalypse - fût-elle maya - mérite bien un petit effort de concentration. D'abord, il faut savoir que les systèmes de décompte du temps chez les Mayas ne sont pas linéaires - comme c'est le cas de notre comptabilité des années, qui semble ne pas devoir connaître de fin -, mais incluent aussi une dimension cyclique. Plusieurs cycles, de longueurs variées, s'imbriquent ou se contiennent. Le premier d'entre eux dure 52 ans et est "commun à tous les peuples de Mésoamérique", précise David Stuart. D'où viennent donc ces quelque 52 ans, qui semblent si bancals à l'homme occidental ? C'est là que les choses commencent à se corser.
Les Mayas disposaient de vingt jours nommés (en maya yucatèque) Imix, Ik', Ak'bal, etc., là où nous en avons sept. Et parce qu'ils avaient sans doute moins peur que nous des choses compliquées, ils numérotaient ces jours de 1 à 13 - ce nombre étant pourvu d'une importance particulière dans la cosmologie maya, comme d'ailleurs pour les joueurs de Loto du XXIe siècle.
Ainsi, chaque date était notée par l'association d'un nombre et d'un jour, le lendemain se notant par l'association du jour et du nombre suivants ("1 Imix", "2 Ik'", "3 Ak'bal", etc.). Mais, puisqu'il est impossible de numéroter les jours jusqu'à 20, il faut multiplier 13 par 20 pour obtenir le nombre de jours au terme duquel ce calendrier rituel - dit tzolk'in - effectuait un "tour complet". Dans le tzolk'in, il fallait donc 260 jours pour, parti d'une date (par exemple "1 Imix"), y revenir.
Pour ceux des lecteurs du Monde parvenus jusqu'ici, les choses ne semblent donc pas si compliquées : l'année maya faisait simplement 260jours. Mais bien évidemment, ce serait trop simple. Car les Mayas n'étaient pas complètement ignares. Ils savaient parfaitement que l'année solaire mesure 365 jours, et non 260.
Au calendrier rituel, ils ajoutaient donc un autre calendrier, appelé haab. Celui-ci était divisé en dix-huit mois (Pop, Wo, Sip, Sotz', etc.) comptant chacun 20 jours. Dans ce système, parallèle au premier, les dates sont simples : au "1 Pop" succèdent le "2 Pop", puis le "3 Pop", etc. Et au "20 Pop", succèdent le "1 Wo", puis le "2 Wo", etc. Aux 360 jours de cet autre cycle s'ajoutait une période liminaire de cinq jours qui permettait de faire correspondre le haab à l'année solaire.
Autant le dire, vous n'êtes pas au bout de vos peines. Car il faut désormais comprendre comment ces deux cycles de 260 et 365 jours utilisés parallèlement - le tzolk'in et le haab - fonctionnent dans un cycle de 52 ans, soit 18 980 jours. Ce n'est pas si complexe : pour noter une date, les anciens Mayas juxtaposaient les deux systèmes annuels. Une date pouvait ainsi être notée "1 Imix 1 Pop".
Or pour que coïncident à nouveau le premier jour de l'un avec le premier jour de l'autre, il faut laisser s'écouler 18 980 jours, soit 52 années solaires. Ce cycle est communément appelé "compte court" par les mayanistes.
On l'a deviné : évoquer un compte court implique l'existence d'un "compte long"... Ce n'est donc pas fini : encore des mots étranges, encore des chiffres. Ce fameux compte long permettait de noter l'écoulement des jours grâce à une décomposition du temps en cinq unités emboîtées : le k'in (un jour), le winal (période de 20 jours), le tun (période de 360 jours), le k'atun (7 200 jours, soit 20 tun) et le bak'tun (144 000 jours ou 20 k'atun).
David Stuart donne un exemple simple : la naissance de K'inich Janab Pakal, grand roi de Palenque (Mexique). Dans notre calendrier, il est né le 23 mars 603 après J.-C. Cette date tombait - accrochez-vous encore un peu - "8 Ahaw" dans le tzolk'in et "13 Pop" dans le haab. Et dans le compte long, elle s'écrivait comme l'écoulement de 9 bak'tun, 8 k'atun, 9 tun, 13 winal et zéro k'in (soit un total de 1 357 100 jours), après une date-origine qui marque le début de ce cycle long. Si bien qu'en définitive cette date s'écrivait en juxtaposant les notations des comptes long et court : "9.8.9.13.0 - 8 Ahaw 13 Pop". Si les mots ou les chiffres vous ont perdu, n'hésitez pas à relire ce paragraphe.
Quant à la date-origine du cycle long, elle se situe le 13 août de l'année 3 114 avant J.-C. Pourquoi diable ce jour-là ? "Le choix de cette référence reste un mystère, répond David Stuart. Les textes mayas décrivant ce qui s'est prétendument produit à ce moment sont assez vagues, mais l'un d'eux dit que ce jour-là "les dieux furent mis en ordre", sous-entendant une sorte de réorganisation des forces du cosmos."
Le problème, avec le compte long, n'est pas tant son commencement énigmatique que sa fin programmée. Car le compte long ne peut "contenir" que treize bak'tun, soit un peu plus de 5 125 ans. Puisqu'il a commencé en 3 114 avant notre ère, sa fin est donc proche. "Le 21 décembre prochain verra, en effet, la fin du treizième bak'tun, ce qui aurait été une date sans doute importante pour les anciens Mayas, dit David Stuart. Cependant, nous n'avons aucun texte qui prédise la fin du monde à ce moment, et le temps maya ne s'arrête pas à cette date !"
Tant s'en faut. Car certaines stèles, notamment une découverte à Cobá (Mexique), exhibent un décompte du temps beaucoup plus large. C'est le "grand compte long", qui englobe et dépasse les autres systèmes. Là où le compte long fonctionne grâce à cinq unités de temps, le grand compte long "en possède dix-neuf supplémentaires", dit le mayaniste américain. Avec, pour passer d'une unité à l'unité de niveau supérieur, une multiplication par vingt (les Mayas comptaient en base 20). Ainsi, le piktun, situé au-dessus du bak'tun, représente-t-il un peu plus de 7 890 ans. Et ainsi de suite. On entrevoit déjà le fort potentiel du système.
"Le temps maya est bien plus vaste que tout ce qui a été conçu par d'autres cosmologies ou par notre propre science, précise David Stuart. Certains événements mythologiques sont ainsi situés à des dates qui, si on les calcule, nous renvoient bien avant le Big Bang", c'est-à-dire il y a plus de 13,7 milliards d'années. Des textes mayas prévoient aussi des anniversaires de couronnement ou de naissance de rois, très longtemps après la fin du treizième bak'tun...
Quant à la capacité totale du temps maya, elle peut être calculée. C'est ce qu'a tenté David Stuart : si le compte long cesse après quelque 5 125 ans, le grand compte long, lui, ne s'épuise qu'après l'écoulement de 72 848 437 894 736 842 105 263 157 200 années solaires.
C'est-à-dire dans plus de 72 milliards de milliards de milliards d'années. L'écoulement même du temps et la structure de l'univers n'auront alors plus grand-chose à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui. Il faut le reconnaître aux anciens Mayas : la probabilité est forte pour que l'humanité ne soit alors plus dans les parages pour s'intéresser à ces bouleversements.
Tuesday, January 31, 2012
Monday, January 30, 2012
Toliara: Succès des inusables Kapa Pira
L'artisan Manjovelo au milieu de ses sandales Kapa Pira de sa fabrication
Solides et bon marché, les sandales fabriquées avec de vieux pneus connaissent encore un grand succès. Incursion dans le monde de ces chaussures d’un autre genre.
Les vieux pneus de voitures ne meurent pas dans la Cité du soleil. Depuis plusieurs dizaines d’années, les artisans tuléarois les transforment en sandales inusables dénommées communément par la population « Kapa Pira ».
Toliara est célèbre pour la minutie et le talent de ses artisans. Un tour dans l'un des marchés artisanaux de cette ville, à Tanambao, donne un aperçu de la richesse de ce secteur, dont la créativité n’est plus à démontrer.
Professionnels de la récupération, ils conçoivent des chaussures originales en alliant à la fois la conservation de leur culture et l'exigence en matière de respect de l'environnement. De ce fait, leurs produits n’ont rien à envier aux sandales fabriquées ailleurs.
Le Kapa Pira est depuis la nuit des temps très apprécié par les tireurs de pousse-pousse, les paysans et les agriculteurs, à cause de sa rigidité et sa structure qui s’adaptent à ces types d’activités. Ni soleil et pluie, ni épines et arêtes ne les effrayent. Dans leur texture, les matériaux utilisés et les matières premières ne sont pas trop compliqués.
« Pour un meilleur confort anatomique, le caoutchouc, ou Pira, est utilisé pour les semelles, et les chambres à air servent à fabriquer les brides à cause de leur élasticité. Pour l’assemblage, on ne fait pas usage de colle mais uniquement des clous, parfois des rivets pour certaines modèles », explique Manjovelo, un vétéran dans la fabrication de Kapa Pira.
Made in Toliara
Des piles de pneus usés, des cordes de chambre à air pré-taillées suspendues de part et d'autre dans un kiosque en planches, des vingtaines de sandales en caoutchouc étalées à même le sol ainsi que des paires rangées dans des étagères de fortune. C'est le décor qu’on aperçoit devant l'atelier de Manjovelo. Celui-ci figure parmi les artisans au marché de Tanambao au centre-ville de Toliara, depuis des années.
Ceux-là se réjouissent d'une clientèle fidélisée qu'ils estiment très satisfaite de leur travail. Ce qui leur inspire une belle fierté.
« Jamais je n'abandonnerai cette activité grâce à laquelle j'arrive à satisfaire mes besoins, ceux de ma famille, particulièrement de mes petits frères et sœurs », souligne Efoetse Gabin, un autre fabriquant de Kapa Pira toujours au marché de Tanambao.
Selon plusieurs habitants qui la chaussent, une paire de sandales « made in Toliara » peut durer jusqu'à cinq ans sans s'user. « Nous vendons à tout le monde aux jeunes, aux campagnards et même aux riches », explique Efoetse.
Il affirme écouler en moyenne une dizaine de paires par jour, vendues entre 2 500 ariary et 3 500 ariary, selon les modèles.
Sa plus grande clientèle se compte parmi les tireurs de pousse-pousse. Ceux-ci les chaussent pour bien fouler le goudron et les utilisent aussi parfois comme frein. « Nous sommes dans une zone à canicule le long de l’année. Lorsque vous portez ces sandales, vous êtes sôrs de vous-même pour freiner et stopper au bon moment. Ce qui rassure également nos clients », témoigne Vontsora, qui exerce le métier de tireur de pousse-pousse depuis plus d’une décennie.
Solides et bon marché, les sandales fabriquées avec de vieux pneus connaissent encore un grand succès. Incursion dans le monde de ces chaussures d’un autre genre.
Les vieux pneus de voitures ne meurent pas dans la Cité du soleil. Depuis plusieurs dizaines d’années, les artisans tuléarois les transforment en sandales inusables dénommées communément par la population « Kapa Pira ».
Toliara est célèbre pour la minutie et le talent de ses artisans. Un tour dans l'un des marchés artisanaux de cette ville, à Tanambao, donne un aperçu de la richesse de ce secteur, dont la créativité n’est plus à démontrer.
Professionnels de la récupération, ils conçoivent des chaussures originales en alliant à la fois la conservation de leur culture et l'exigence en matière de respect de l'environnement. De ce fait, leurs produits n’ont rien à envier aux sandales fabriquées ailleurs.
Le Kapa Pira est depuis la nuit des temps très apprécié par les tireurs de pousse-pousse, les paysans et les agriculteurs, à cause de sa rigidité et sa structure qui s’adaptent à ces types d’activités. Ni soleil et pluie, ni épines et arêtes ne les effrayent. Dans leur texture, les matériaux utilisés et les matières premières ne sont pas trop compliqués.
« Pour un meilleur confort anatomique, le caoutchouc, ou Pira, est utilisé pour les semelles, et les chambres à air servent à fabriquer les brides à cause de leur élasticité. Pour l’assemblage, on ne fait pas usage de colle mais uniquement des clous, parfois des rivets pour certaines modèles », explique Manjovelo, un vétéran dans la fabrication de Kapa Pira.
Made in Toliara
Des piles de pneus usés, des cordes de chambre à air pré-taillées suspendues de part et d'autre dans un kiosque en planches, des vingtaines de sandales en caoutchouc étalées à même le sol ainsi que des paires rangées dans des étagères de fortune. C'est le décor qu’on aperçoit devant l'atelier de Manjovelo. Celui-ci figure parmi les artisans au marché de Tanambao au centre-ville de Toliara, depuis des années.
Ceux-là se réjouissent d'une clientèle fidélisée qu'ils estiment très satisfaite de leur travail. Ce qui leur inspire une belle fierté.
« Jamais je n'abandonnerai cette activité grâce à laquelle j'arrive à satisfaire mes besoins, ceux de ma famille, particulièrement de mes petits frères et sœurs », souligne Efoetse Gabin, un autre fabriquant de Kapa Pira toujours au marché de Tanambao.
Selon plusieurs habitants qui la chaussent, une paire de sandales « made in Toliara » peut durer jusqu'à cinq ans sans s'user. « Nous vendons à tout le monde aux jeunes, aux campagnards et même aux riches », explique Efoetse.
Il affirme écouler en moyenne une dizaine de paires par jour, vendues entre 2 500 ariary et 3 500 ariary, selon les modèles.
Sa plus grande clientèle se compte parmi les tireurs de pousse-pousse. Ceux-ci les chaussent pour bien fouler le goudron et les utilisent aussi parfois comme frein. « Nous sommes dans une zone à canicule le long de l’année. Lorsque vous portez ces sandales, vous êtes sôrs de vous-même pour freiner et stopper au bon moment. Ce qui rassure également nos clients », témoigne Vontsora, qui exerce le métier de tireur de pousse-pousse depuis plus d’une décennie.
Alerte sur ces jeux à couper le souffle
Bien que rarement découverts, les jeux dits d’évanouissement concerneraient un enfant sur dix selon une enquête récente.
Un enfant sur dix se livre à des jeux à couper le souffle. Au péril de leur vie. L’Association des Parents d’Enfants Accidentés par Strangulation (APEAS) tire la sonnette d’alarme sur ces jeux dangereux et cachés.
Pendant la récré, les jeux de vilains ont toujours cours. Avec ou sans les mains, nos marmailles s’adonnent parfois à des jeux dangereux pour le moins surprenants. Le jeu du foulard, de la tomate ont déjà été dénoncés après avoir entraîné la mort. Mais la liste est bien plus longue. Avez-vous déjà entendu parler des jeux du sandwich, de la grenouille, de la sieste, de la pince, le jeu du cosmos, les 30 secondes de bonheur ou le rêve indien ? Tous ces jeux dits "d’évanouissement" ont fait l’objet d’un sondage réalisé par IPSOS pour le compte de l’Association des Parents d’Enfants Accidentés par Strangualtion (APEAS). Selon cette enquête réalisée sur un panel significatif, un enfant sur dix a déjà joué à un jeu d’apnée ou d’évanouissement et en moyenne dix décès ont été recensés en France au terme de l’une de ces pratiques.
Absence de rites initiatiques
À La Réunion, peu de cas remontent à la surface. Le rectorat dit en tenir aucune statistique. Idem dans celles de l’Observatoire Régionale de Santé (ORS). Mais des cas pourraient se dissimuler parmi leurs chiffres sur les suicides et les accidents domestiques. Les cas existent pourtant. Une infirmière de vie scolaire a eu à gérer un enfant en état de choc physique et moral après une séance du "jeu de la boule". Pour avoir laissé une balle passer entre ses jambes, un enfant s’était fait passer à tabac par l’ensemble des participants. Les élèves concernés avaient été renvoyés de l’établissement mais aucune plainte n’avait alors été déposée. Une erreur qui permet difficilement de reconnaître la gravité des actes et de permettre à la victime de se reconstruire. “La recherche de perte de connaissance liée à l’alcool existent aussi, selon elle. Tout comme les jeux d’images via Internet”. Eric Bouloc, psychologue à la Case Ado, estime que ces jeux sont plus fréquents qu’on ne l’imagine et qu’ils sont souvent “banalisés et qualifiés de jeux stupides dans les familles”. Selon lui, ces comportements coïncident avec la dévalorisation de la place du père dans notre société. “Du point de vue sociologique, s’interroge Geneviève Payet, présidente de l’ARIV*, on peut se demander si ce genre de pratiques ne viendrait finalement pas remédier à l’absence de rites initiatiques dans notre société, dite moderne, où le passage de l’enfance à l’âge adulte se fait de plus en plus tôt, dans une sorte de continum où les conduites addictives prennent souvent naissance.” La psychologue clinicienne observe un décalage important entre la demande d’aide formulée par les parents et la réalité du phénomène. “Qu’il s’agisse de jeux agressifs ou de jeux d’asphyxie, ils sont découverts en même temps qu’ils ont lieu, estime-t-elle. D’où l’importance des actions d’information et de prévention tant auprès des parents que des acteurs dans la communauté éducative et pédagogique. L’important est de former les équipes scolaires, de faire un travail de formation et d’information auprès des élèves tout en prenant soin de ne pas leur donner de mauvaises idées”, estime le proviseur de vie scolaire, Eric Couleau. En conclusion de cette enquête, l’APEAS recommande qu’une prévention soit intégrée au programme de sciences au cycle 2 des écoles primaires. Un apprentissage du fonctionnement de système respiratoire, du cœur et du cerveau, orienté par rapport à ces pratiques d’évanouissement, en partant de la physiologie, et non du jeu. Elle appelle également à ce qu’une véritable enquête épidémiologique soit enfin menée sur ces jeux interdits .
Les Etats-Unis ont perdu la trace de 2 milliards de dollars d'argent irakien
Le département américain à la défense est incapable de justifier l'emploi de deux milliards de dollars d'argent irakien dans les années qui ont suivi l'invasion de 2003, selon un rapport d'un observatoire public américain paru lundi 30 janvier.
Le ministère ne peut justifier l'emploi d"'environ les deux tiers d'une somme de quelque 3 milliards de dollars" mise à sa disposition par le gouvernement irakien pour le paiement de contrats passés par l'Autorité provisoire de la coalition avant sa dissolution, en 2004, et son remplacement par un gouvernement irakien, selon ce rapport du bureau de l'inspecteur général spécial pour la reconstruction de l'Irak (Sigir).
La plus grande partie des fonds (2,8 milliards de dollars) a été placée sur un compte bancaire de la Réserve fédérale de New York, et 217,7 millions de dollars dans un coffre du palais présidentiel de Bagdad. Selon les documents fournis par la banque centrale américaine, 2,7 milliards de dollars ont été prélevés du compte new-yorkais par le département à la défense, mais il n'existe "pas de précision sur les paiements ou de documents financiers, comme des factures, pour les justifier", note le Sigir.
"CEUX QUI ONT FAIT CELA"
"Seule l'approbation écrite [du gouvernement irakien] était nécessaire pour effectuer les paiements". Et le département de la défense n'a pu justifier l'emploi que "d'environ un milliard de dollars" sur les 2,8 milliards. Il n'est également pas en mesure de justifier l'emploi de 119,4 des 193,3 millions de dollars en liquide restés dans le coffre lors de la dissolution de l'Autorité provisoire de la coalition, qui a dirigé l'Irak en 2003 et 2004. Le Sigir note que 24,4 millions de dollars ont été restitués au gouvernement irakien en mars 2008.
Pour Mouzher Mohammad Salah, gouverneur adjoint de la Banque centrale d'Irak, les Etats-Unis doivent à présent réagir pour défendre leur "réputation (...) et leur rôle en Irak à l'époque". Washington doit "trouver l'argent" et rechercher "ceux qui ont fait cela". L'Irak est l'un des pays du monde les moins à même de contrôler la corruption sur son sol, selon une enquête de la Banque mondiale citée dans ce même rapport du Sigir.
Week-end noir et à sang à Toamasina - 7 morts et un blessé grave PDF Imprimer Envoyer Écrit par Corinne Razafiarisony Lundi, 30 Janvier 2012 00:
Le week-end dernier, l’insécurité à Toamasina a atteint le summum. Toute la ville a été à sang, 7 personnes ont perdu la vie. Si certaines d’entre elles ont reçu les balles des malfaiteurs, d’autres ont été victimes de vindicte populaire, une autre dans un état comateux. La principale cause, vol de moto en vue d’une attaque à main armée.
Les habitants de la Capitale du Betsimisaraka ont connu un week-end noir et à sang. Dans la nuit de samedi dernier, trois bandes armées ont semé la terreur dans trois endroits différents. A Tsarakofafa vers 21 h, un foyer a été victime d’une attaque à main armée, le couple propriétaire de la maison a reçu plusieurs balles et a perdu la vie. Tous les objets de valeur ont été dévalisés et la fille de ce dernier a été violée. Au même moment, à Tanambao V, une mère de famille de 20 ans a reçu une balle perdue lors d’une course-poursuite entre deux voleurs de moto et une femme à bord de sa moto. Cette dernière a choisi de laisser au profit de ses poursuiveurs la moto et a fort heureusement pu s’échapper. Notons qu’entre 17 h 30 et 19 h, ledit quartier est habituellement privé d’électricité, une situation qui a favorisé les actes de banditisme.
Un peu plus tard, c’est-à-dire vers 22 h et toujours du côté de Tanambao V, 4 bandits armés ont attaqué une maison dont le propriétaire, ayant voulu protéger ses biens, a également perdu sa vie. Seule sa moto a été la cible de ces derniers.
Par ailleurs, plusieurs armes appartenant aux éléments des Forces de l’ordre, entre autres pistolets automatiques et kalachnikovs ont circulé dans toute la ville sous le nez et à la barbe de certains d’entre ces derniers. C’est la principale cause de la recrudescence de l’insécurité dans cette ville de l’Est.
Ras-le-bol généralisé
Ayant perdu tous les bons sens devant la tragédie, une partie des habitants de la ville de Toamasina s’est lancée dans la vindicte populaire. Trois autres personnes, pointées du doigt ont reçu des coups et blessures mortels, le premier à Ambolomadinika, le second à Tanambao verrerie et le dernier à Sampanana Ambodisaina. Le ras-le-bol généralisé face à l’impuissance des Forces de l’ordre est à l’origine du révolte. Cependant, jusqu’ici personne n’est en mesure de prouver si ces trois victimes figuraient parmi les bandits qui ont semé la terreur dans cette ville ou non.
Hier vers 15 h 30, Toamasina n’a pas encore connu le calme. Un policier, le brigadier en chef, Pascal, en service à la Police centrale de Toamasina, ayant regagné la Gare routière de Toamasina, à bord d’un cyclo-pousse, probablement pour prendre le car reliant cette ville de la Capitale, a reçu une balle dans la tempe. Du côté du Ceg Radama, le tireur du cyclo-pousse a ralenti, en passant sur une parcelle de rue en état de dégradation. Deux bandits à bord d’une moto, ont profité de l’allure au ralenti pour immédiatement tirer sur le policier. Transporté d’urgence à l’Hôpital, ce dernier a reçu tous les soins nécessaires mais jusqu’ici, il lutte malheureusement entre la vie et la mort.
A cet effet, le Directeur inter-régional de la Police de Toamasina, Jean Yves Rakotoarison a lancé un appel pressant à l’endroit des autorités locales, afin de procéder à l’immatriculation des motos, qui selon ce dernier sont au nombre de 500 000 environ dans toute la ville de Toamasina.
« C’est plus facile dans ce cas de contrôler le mouvement de tous ces véhicules qui se trouvent à la tête des moyens de transport les plus utilisés à Toamasina ».
Au total, 7 morts ont été enregistrés dans cette localité durant le week-end dernier. Une statistique traduisant l’insécurité régnante dans la ville de Toamasina en particulier et dans toute l’Ile en général.
Corinne Razafiarisony
Les habitants de la Capitale du Betsimisaraka ont connu un week-end noir et à sang. Dans la nuit de samedi dernier, trois bandes armées ont semé la terreur dans trois endroits différents. A Tsarakofafa vers 21 h, un foyer a été victime d’une attaque à main armée, le couple propriétaire de la maison a reçu plusieurs balles et a perdu la vie. Tous les objets de valeur ont été dévalisés et la fille de ce dernier a été violée. Au même moment, à Tanambao V, une mère de famille de 20 ans a reçu une balle perdue lors d’une course-poursuite entre deux voleurs de moto et une femme à bord de sa moto. Cette dernière a choisi de laisser au profit de ses poursuiveurs la moto et a fort heureusement pu s’échapper. Notons qu’entre 17 h 30 et 19 h, ledit quartier est habituellement privé d’électricité, une situation qui a favorisé les actes de banditisme.
Un peu plus tard, c’est-à-dire vers 22 h et toujours du côté de Tanambao V, 4 bandits armés ont attaqué une maison dont le propriétaire, ayant voulu protéger ses biens, a également perdu sa vie. Seule sa moto a été la cible de ces derniers.
Par ailleurs, plusieurs armes appartenant aux éléments des Forces de l’ordre, entre autres pistolets automatiques et kalachnikovs ont circulé dans toute la ville sous le nez et à la barbe de certains d’entre ces derniers. C’est la principale cause de la recrudescence de l’insécurité dans cette ville de l’Est.
Ras-le-bol généralisé
Ayant perdu tous les bons sens devant la tragédie, une partie des habitants de la ville de Toamasina s’est lancée dans la vindicte populaire. Trois autres personnes, pointées du doigt ont reçu des coups et blessures mortels, le premier à Ambolomadinika, le second à Tanambao verrerie et le dernier à Sampanana Ambodisaina. Le ras-le-bol généralisé face à l’impuissance des Forces de l’ordre est à l’origine du révolte. Cependant, jusqu’ici personne n’est en mesure de prouver si ces trois victimes figuraient parmi les bandits qui ont semé la terreur dans cette ville ou non.
Hier vers 15 h 30, Toamasina n’a pas encore connu le calme. Un policier, le brigadier en chef, Pascal, en service à la Police centrale de Toamasina, ayant regagné la Gare routière de Toamasina, à bord d’un cyclo-pousse, probablement pour prendre le car reliant cette ville de la Capitale, a reçu une balle dans la tempe. Du côté du Ceg Radama, le tireur du cyclo-pousse a ralenti, en passant sur une parcelle de rue en état de dégradation. Deux bandits à bord d’une moto, ont profité de l’allure au ralenti pour immédiatement tirer sur le policier. Transporté d’urgence à l’Hôpital, ce dernier a reçu tous les soins nécessaires mais jusqu’ici, il lutte malheureusement entre la vie et la mort.
A cet effet, le Directeur inter-régional de la Police de Toamasina, Jean Yves Rakotoarison a lancé un appel pressant à l’endroit des autorités locales, afin de procéder à l’immatriculation des motos, qui selon ce dernier sont au nombre de 500 000 environ dans toute la ville de Toamasina.
« C’est plus facile dans ce cas de contrôler le mouvement de tous ces véhicules qui se trouvent à la tête des moyens de transport les plus utilisés à Toamasina ».
Au total, 7 morts ont été enregistrés dans cette localité durant le week-end dernier. Une statistique traduisant l’insécurité régnante dans la ville de Toamasina en particulier et dans toute l’Ile en général.
Corinne Razafiarisony
France : Neige et verglas arrivent dans 36 départements en vigilance orange
Bulletin d'alerte Météo France du lundi 30 janvier, diffusé à 16 heures.
Météo France a placé 36 départements en vigilance orange, lundi 30 janvier dans l'après-midi, en raison du premier épisode neigeux notable de l'hiver, avec des chutes de neige arrivant par l'ouest et se dirigeant vers l'est et le sud-est.
En plaine, il faudra s'attendre à une couche de neige de 5 à 10 cm, alors qu'en montagne au-dessus de 500 mètres la couche atteindra 10 à 15 cm localement et jusqu'à 30 cm sur les Alpes. La vigilance a ainsi été maintenue dans 18 départements où elle était déjà en vigueur, en Auvergne, dans le Limousin, dans l'Aveyron, la Charente, le Cher, la Dordogne, l'Indre, l'Indre-et Loire, le Loir-et-cher, la Loire, le Lot, le Maine-et-Loire, la Mayenne, l'Orne, le Rhône, la Sarthe, les Deux-Sèvres et la Vienne.
De plus, les départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ainsi que l'Ain, l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Saône-et-Loire, la Savoie et la Haute-Savoie ont été placés sous vigilance orange dans l'après-midi.
"QUELQUES DÉGÂTS"
Déjà dans la journée, les départements de la Mayenne, du Maine-et-Loire et des Deux-Sèvres ont relevé des couches de neige de 3 à 6 centimètres, selon le bulletin de l'après-midi de Météo France.
"Vers 16 heures le front neigeux s'étirait du sud de la Normandie au Poitou-Charentes", selon Météo France, qui annonce pour la soirée de lundi un déplacement de la perturbation vers l'est et le sud-est, en ajoutant que la neige tiendra au sol dans le Massif central, les régions Rhône-Alpes et PACA.
Les conditions de circulation peuvent devenir rapidement "très difficiles sur l'ensemble du réseau" et "quelques dégâts" peuvent affecter les réseaux de distribution d'électricité et de téléphone, ajoute Météo France. La fin de cet épisode neigeux est prévue pour mardi soir, vers 22 heures.
Sunday, January 29, 2012
Ile de La Réunion : Un bébé de 3 mois tué par son père
LE PORT. Horreur. Vendredi en fin de journée, Lucciano Melchior, un jeune portois âgé de 21 ans, a tué son bébé de 3 mois et demi et le jetant par terre durant une dispute avec sa compagne. Louna, la fillette, transférée au centre hospitalier de Saint-Pierre n’a pas survécu. Le père, interpellé peu de temps après, était toujours en garde à vue hier soir.
Cindy Perrot est inconsolable. Elle tient son téléphone portable entre ses doigts. Elle l’appuie contre elle. Sur l’écran, une photo de son bébé, Louna. Assise sur le canapé dans le séjour chez sa mère, un peu assommée par les calmants, Cindy pleure. Elle pleure son enfant, sa fillette. « Mon bébé » dit-elle. Dans l’appartement, il y a du monde. De la famille. Des amis. Dehors, des enfants jouent à « Marabout bout de ficelle » comme si de rien n’était. Dans le logement, sont encore visibles des guirlandes de Noël. Il y a des jouets d’enfants sur la varangue. La fête est bien loin dans les têtes. La famille est en deuil.
Cindy frappée avec le pied d’un ventilateur
Louna, 3 mois et demi, est morte vendredi soir dans des conditions atroces, victime de la violence de son père, Lucciano Melchior, un jeune portois âgé de 21 ans connu pour être violent. Ce vendredi soir, le jeune père veut sortir mais Cindy, sa compagne, n’est pas d’accord. Une dispute éclate dans le couple au domicile de l’avenue Rico Carpaye, dans un quartier populaire du Port. Ca dégénère. Lucciano a déjà eu par le passé la main leste sur Cindy. Il est d’ailleurs connu de la justice. Cette fois, il s’arme. Il démonte le ventilateur et frappe Cindy avec le pied de l’objet. La jeune femme est sérieusement blessée. Des bandages disposés sur ses avants bras et au genou témoignent de la violence des coups.
Il laisse sa fille inanimée
Cindy, 24 ans, prend alors sa fille dans ses bras. Lucciano Melchior va asséner le coup de grâce. Il arrache violemment l’enfant des bras de sa mère et la jette au sol comme s’il s’agissait d’un vulgaire objet. Le bébé retombe. Louna est inconsciente. « Elle ne respirait plus mais son coeur battait encore » relate péniblement la jeune femme. Lucciano Melchior s’en va laissant Cindy désemparée avec son bébé dans ses bras. Sérieusement blessée, l’enfant est transportée au centre hospitalier de Saint-Pierre mais rend son dernier souffle « dans mes bras » raconte la maman.
Dans le même temps, les policiers du Port se mettent à la recherche de Lucciano Melchior. Celui-ci ne semble pas préoccupé outre-mesure par le sort de sa fille. Il voulait sortir en ce vendredi soir et il est sorti. « Il est allé bien habillé avec une chemise, comme si de rien n’était dans un ti bar » explique une des soeurs de Cindy. Puis, ironique, elle lâche : « C’est un bon père ça. » Et de poursuivre : « Si on l’avait arrêté avant la police on aurait fait la loi nous mêmes. » Finalement, Lucciano Melchior est interpellé et placé en garde à vue par les policiers du Port. Durant son audition, il aurait reconnu les faits. Hier, nous avons contacté Emmanuelle Barre, le procureur adjoint. Si elle a confirmé qu’une enquête était ouverte elle a précisé qu’elle ne communiquerait pas sur cette affaire.
Violences volontaires ayant entraîné la mort
Visiblement, selon les témoignages recueillis, Lucciano Melchior a agi sous l’effet de l'alcool. L’homme était connu pour être un consommateur d’alcool, de zamal et de rivotril. D’où cette question : quand il a quitté le logement où gisait le corps de son bébé pour se rendre au bar avait-il conscience qu’il lui avait fait du mal ? Le corps de Louna a été transféré hier dans la journée à l’Institut de médecin légale (IML) du Centre hospitalier régional Félix Guyon de Bellepierre à Saint-Denis où une autopsie a été réalisée par un médecin légiste.
Mis en cause pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et violence avec arme, Lucciano Melchior devait passer la nuit en garde à vue dans les locaux du commissariat du Port où les policiers de la Brigade de sûreté urbaine aidés de ceux de la sûreté départementale l’entendent. Il pourrait être conduit aujourd’hui à l’issue de sa garde à vue au palais de justice de Champ-Fleuri. Le parquet de Saint-Denis devrait ouvrir une information judiciaire et le dossier sera donc confié à un juge d’instruction.Il a été mis en examen et écroué pour meurtre sur mineur, violences aggravées et menaces de mort réitérée.
Les proches de Cindy s’accordent à dire que Lucciano Melchior est un homme violent. Nadège, la maman de Cindy aurait même déjà conseillé à sa fille de le quitter. Il se séparaient et se remettaient régulièrement ensemble. Mais vendredi, leur histoire s’est bel et bien terminé sur un drame.
Scène de ménage malgache: le rôle commence à s'inverser
Théâtre: « La Paix» du poète comique grec Aristophane, vue par les Malgaches
Parler de crise politique en jouant une comédie grecque du Ve siècle avant J.-C. c’est le projet mené par une troupe de théâtre malgache et un metteur en scène français en jouant La Paix d’Aristophane. Une comédie antique qui parle donc de paix, de guerre, de puissants et du pouvoir de l’argent. Thèmes universels mais qui résonnent d’un écho particulier en cette période de crise que traverse la Grande Ile.
C’est sur le son de la valiha, instrument traditionnel malgache, que s’ouvre la pièce : « Nous autres les Malgaches, petit peuple vaillant, vivant à l'écart des causes planétaires, avons décidé de relever le défi.... »
Le défi que va tenter de relever le personnage principal est de frapper aux portes de l’Olympe et de réclamer auprès des dieux la restitution ferme et définitive de la paix sur terre. Une démarche qui peu ressembler à celle de nombreux compatriotes, selon Doly Odéamson, comédien et directeur de la compagnie Landy volafotsy.
« Je pense que beaucoup de Malgaches pensent la même chose parce qu’on en a assez, on est un peu sur les genoux. En plus, nous autres les Malgaches, nous sommes habitués à parler aux dieux, aux ancêtres, donc on se sent un peu comme un poisson dans l’eau dans cette pièce d’Aristophane ! »
Des éléments du théâtre traditionnel malgache se mêlent aux scènes burlesques. Ce mélange des genres est orchestré par le metteur en scène français Vincent Colin, qui est venu dans le village de la compagnie Landy volafotsy pour monter la pièce : « On est dans le village avec ces gens qui possèdent aussi des zébus… des activités quotidiennes, et qui se consacrent au théâtre. Ça c’est la première chose qui est très touchante de Landy volafotsy : des gens qui sont à moitié paysans et en même temps qui se revendiquent comédiens. »
La pièce sera jouée une seconde fois aujourd’hui à l’Institut français avant une tournée à La Réunion puis en France.
Décidé, après dix ans de guerre, à exiger des dieux qu’ils renvoient sur terre la paix, un vigneron athénien, Trygée, monte au ciel, à cheval sur un bousier géant que nourrissaient ses esclaves. Mais les dieux ont déménagé, laissant Polémos (Guerre) maître des lieux ; ce dernier s’apprête à broyer la Grèce dans un énorme mortier et Paix, sa prisonnière, est enfermée dans une caverne. Trygée appelle à l’aide tous les peuples de la Grèce ; avec eux, et surtout avec les paysans de l’Attique qui constituent le choeur de la comédie, il parvient à délivrer Paix, une belle jeune femme qu’accompagnent Théoria (« Festivité ») et Opora (« Trésor d’été »).
Chef-d’oeuvre peu connu d’Aristophane, nul doute qu’il y a près de 2500 ans, cette pièce donnait lieu à un grand spectacle épicé d’humour et de farce. C’est dans cet esprit que la Compagnie Landy volafotsy s’en empare pour en livrer une version à la fois décalée et amusée.
C’est sur le son de la valiha, instrument traditionnel malgache, que s’ouvre la pièce : « Nous autres les Malgaches, petit peuple vaillant, vivant à l'écart des causes planétaires, avons décidé de relever le défi.... »
Le défi que va tenter de relever le personnage principal est de frapper aux portes de l’Olympe et de réclamer auprès des dieux la restitution ferme et définitive de la paix sur terre. Une démarche qui peu ressembler à celle de nombreux compatriotes, selon Doly Odéamson, comédien et directeur de la compagnie Landy volafotsy.
« Je pense que beaucoup de Malgaches pensent la même chose parce qu’on en a assez, on est un peu sur les genoux. En plus, nous autres les Malgaches, nous sommes habitués à parler aux dieux, aux ancêtres, donc on se sent un peu comme un poisson dans l’eau dans cette pièce d’Aristophane ! »
Des éléments du théâtre traditionnel malgache se mêlent aux scènes burlesques. Ce mélange des genres est orchestré par le metteur en scène français Vincent Colin, qui est venu dans le village de la compagnie Landy volafotsy pour monter la pièce : « On est dans le village avec ces gens qui possèdent aussi des zébus… des activités quotidiennes, et qui se consacrent au théâtre. Ça c’est la première chose qui est très touchante de Landy volafotsy : des gens qui sont à moitié paysans et en même temps qui se revendiquent comédiens. »
La pièce sera jouée une seconde fois aujourd’hui à l’Institut français avant une tournée à La Réunion puis en France.
Décidé, après dix ans de guerre, à exiger des dieux qu’ils renvoient sur terre la paix, un vigneron athénien, Trygée, monte au ciel, à cheval sur un bousier géant que nourrissaient ses esclaves. Mais les dieux ont déménagé, laissant Polémos (Guerre) maître des lieux ; ce dernier s’apprête à broyer la Grèce dans un énorme mortier et Paix, sa prisonnière, est enfermée dans une caverne. Trygée appelle à l’aide tous les peuples de la Grèce ; avec eux, et surtout avec les paysans de l’Attique qui constituent le choeur de la comédie, il parvient à délivrer Paix, une belle jeune femme qu’accompagnent Théoria (« Festivité ») et Opora (« Trésor d’été »).
Chef-d’oeuvre peu connu d’Aristophane, nul doute qu’il y a près de 2500 ans, cette pièce donnait lieu à un grand spectacle épicé d’humour et de farce. C’est dans cet esprit que la Compagnie Landy volafotsy s’en empare pour en livrer une version à la fois décalée et amusée.
La fille de Johnny Halliday interpellée nue dans les rues de Paris
le Vendredi 27 Janvier 2012
Sous l'emprise de l'alcool et des stupéfiants, Laura Smet a été conduite au commissariat par les policiers.
La fille de Johnny Halliday interpellée nue dans les rues de Paris
PEOPLE - Un pari ? Une blague ? Un délire ? Rien n'explique pour l'instant ce qui a incité l'actrice Laura Smet, 28 ans, à se dénuder entièrement dans la rue vendredi matin. Peu après huit heures, la jeune femme nue a été interpellée rue Furstenberg (VIe) par des policiers après que des voisins ont alerté la police. Conduite au commissariat du VIe arrondissement et placée en cellule de dégrisement, Laura Smet a été placée en garde pour ivresse publique manifeste. L'actrice a été remise en liberté après avoir vue un médecin-psychologue. Elle aurait également consommée des stupéfiants pendant la nuit.
Nues à la fenêtre
Selon nos informations, vers 8h20, une personne a contacté le commissariat du VIe arrondissement pour signaler la présence de deux jeunes filles entièrement dénudées sur un balcon. Arrivés sur place quelques minutes plus tard, les policiers ont découvert l'actrice nue dans la rue sans savoir ce qui l'avait poussée à descendre sur la voie publique. Ni l'identité de son amie, elle aussi nue, ni celle du propriétaire de l'appartement n'ont été révélés.
Jeudi soir, l'actrice révélée en 2002 dans les Corps Impatients de Xavier Giannoli, a participé à la dixième édition du "Dîner de la Mode contre le Sida", organisée au Pavillon d'Armenonville (XVIe) par le Sidaction en partenariat avec la Fédération française de la couture.
Laura Smet a déjà fait plusieurs tentatives de suicide. En janvier 2010, elle avait été admise à l'hôpital du Val-de-Grâce, après une tentative de suicide à l'église Saint-Germain-des-Prés.
SOURCE METROFRANCE.COM
Sous l'emprise de l'alcool et des stupéfiants, Laura Smet a été conduite au commissariat par les policiers.
La fille de Johnny Halliday interpellée nue dans les rues de Paris
PEOPLE - Un pari ? Une blague ? Un délire ? Rien n'explique pour l'instant ce qui a incité l'actrice Laura Smet, 28 ans, à se dénuder entièrement dans la rue vendredi matin. Peu après huit heures, la jeune femme nue a été interpellée rue Furstenberg (VIe) par des policiers après que des voisins ont alerté la police. Conduite au commissariat du VIe arrondissement et placée en cellule de dégrisement, Laura Smet a été placée en garde pour ivresse publique manifeste. L'actrice a été remise en liberté après avoir vue un médecin-psychologue. Elle aurait également consommée des stupéfiants pendant la nuit.
Nues à la fenêtre
Selon nos informations, vers 8h20, une personne a contacté le commissariat du VIe arrondissement pour signaler la présence de deux jeunes filles entièrement dénudées sur un balcon. Arrivés sur place quelques minutes plus tard, les policiers ont découvert l'actrice nue dans la rue sans savoir ce qui l'avait poussée à descendre sur la voie publique. Ni l'identité de son amie, elle aussi nue, ni celle du propriétaire de l'appartement n'ont été révélés.
Jeudi soir, l'actrice révélée en 2002 dans les Corps Impatients de Xavier Giannoli, a participé à la dixième édition du "Dîner de la Mode contre le Sida", organisée au Pavillon d'Armenonville (XVIe) par le Sidaction en partenariat avec la Fédération française de la couture.
Laura Smet a déjà fait plusieurs tentatives de suicide. En janvier 2010, elle avait été admise à l'hôpital du Val-de-Grâce, après une tentative de suicide à l'église Saint-Germain-des-Prés.
SOURCE METROFRANCE.COM
Saturday, January 28, 2012
Portrait - Miando : Une miss qui a l’ambition de devenir hôtesse
Vendredi, 27 Janvier 2012 00:00
Elle a fait trois concours de miss dans sa vie et elle a gagné trois fois. En 2010, elle était aussi élue meilleur mannequin à Antsirabe. Et il est fort probable que ces réussites vont se poursuivre. Rares sont les exploits de ce genre, mais Volamiandoha Ratsimiahotrarivo, plus connue sous le nom de miss Miando, les a accomplis. Au lycée, en classe de seconde, elle a participé au concours de miss de son lycée Gallo Junior à Antsirabe. Ce fut sa première victoire . L’année dernière, elle s’est inscrite au concours RTA miss Madagascar. Comme tout le monde le sait, elle a également remporté la couronne. Ce n’est qu’après qu’elle a participé au concours miss Earth aux Philippines, où elle a été élue miss photogénique.
Disciplinée. Miss Miando aura 20 ans au mois de mars 2012. D’après ses dires, elle est très disciplinée, depuis son enfance. « J’ai un grand respect envers mes parents. Je demande leur avis, à chaque fois que je vais prendre une décision. Mais mes parents sont très ouverts et ils ont confiance en moi. Ils savent d’ailleurs que jeunesse n’est pas éternelle », nous a-t-elle confié. C’est sans doute l’explication de sa performance dans ses études. En effet, Miando a obtenu son baccalauréat à 17 ans. Aujourd’hui, elle est en troisième année de Gestion. Un bon exemple pour ses deux petites sœurs et son petit frère. « En tant qu’aînée, je fais mes études de ma priorité. Je fais du mannequinât, juste pour le fun. D’ailleurs, je ne pense pas qu’être modèle me permettra d’avoir une source de revenus viable et pérenne. Néanmoins, le fait d’être élue miss m’a donné beaucoup d’opportunités et d’avantages. Je suis devenue très connue et j’ai une grande facilité pour approcher les autres », a révélé miss Miando.
Timide. Très directe, miss Miando n’a pas hésité à avouer qu’elle était une fille timide et silencieuse. « On me rappelle souvent que j’étais un peu coquette quand j’étais petite. Mais en grandissant, je suis devenue réservée. Le fait d’être miss Madagascar 2011, par RTA, n’a pas changé mon être profond ; sauf que j’ai vaincu ma timidité et je suis maintenant plus ouverte. En ce qui concerne la mode, je reste sélective. Je n’adhère pas bêtement à toutes les tendances. D’ailleurs, je ne suis pas accro au shopping. Je m’intéresse surtout aux habits qui attirent mon attention ».
Ambitieuse. Dès son plus jeune âge, Miando a rêvé de devenir mannequin et miss. Elle a commencé à réaliser ce rêve au lycée, puis pendant le tendance Show à Antsirabe en 2010, après en 2011 avec le concours organisé par RTA et enfin aux Philippines avec le concours miss Earth. « Juste après avoir obtenu mon bacc, j’ai voulu devenir hôtesse de l’air. Mais, on m’avait dit qu’il fallait avoir 21 ans. Alors j’ai décidé de poursuivre mes études en gestion, en attendant. Cela me permet d’ailleurs d’avoir plus de bagages. Je suis en 3e année maintenant, et je compte toujours devenir hôtesse de l’air. Mais en même temps, j’aimerai aussi un jour fonder ma propre entreprise », a annoncé la miss. Côté loisirs, Miando est une sportive qui a fait du volley et du basket. Aujourd’hui, même si elle court de temps en temps, elle se penche surtout sur la lecture et l’écoute de musiques très variées.
Message. A la fin de notre interview, miss Miando a tenu à faire passer un message pour ses compatriotes. « Il faut que chacun de nous connaisse ce qui se passe dans notre pays. Je vous invite tous à protéger notre environnement. Pour les jeunes, profitez de votre jeunesse pour faire quelque chose de bien, pour votre intérêt et celui des autres ».
Elle a fait trois concours de miss dans sa vie et elle a gagné trois fois. En 2010, elle était aussi élue meilleur mannequin à Antsirabe. Et il est fort probable que ces réussites vont se poursuivre. Rares sont les exploits de ce genre, mais Volamiandoha Ratsimiahotrarivo, plus connue sous le nom de miss Miando, les a accomplis. Au lycée, en classe de seconde, elle a participé au concours de miss de son lycée Gallo Junior à Antsirabe. Ce fut sa première victoire . L’année dernière, elle s’est inscrite au concours RTA miss Madagascar. Comme tout le monde le sait, elle a également remporté la couronne. Ce n’est qu’après qu’elle a participé au concours miss Earth aux Philippines, où elle a été élue miss photogénique.
Disciplinée. Miss Miando aura 20 ans au mois de mars 2012. D’après ses dires, elle est très disciplinée, depuis son enfance. « J’ai un grand respect envers mes parents. Je demande leur avis, à chaque fois que je vais prendre une décision. Mais mes parents sont très ouverts et ils ont confiance en moi. Ils savent d’ailleurs que jeunesse n’est pas éternelle », nous a-t-elle confié. C’est sans doute l’explication de sa performance dans ses études. En effet, Miando a obtenu son baccalauréat à 17 ans. Aujourd’hui, elle est en troisième année de Gestion. Un bon exemple pour ses deux petites sœurs et son petit frère. « En tant qu’aînée, je fais mes études de ma priorité. Je fais du mannequinât, juste pour le fun. D’ailleurs, je ne pense pas qu’être modèle me permettra d’avoir une source de revenus viable et pérenne. Néanmoins, le fait d’être élue miss m’a donné beaucoup d’opportunités et d’avantages. Je suis devenue très connue et j’ai une grande facilité pour approcher les autres », a révélé miss Miando.
Timide. Très directe, miss Miando n’a pas hésité à avouer qu’elle était une fille timide et silencieuse. « On me rappelle souvent que j’étais un peu coquette quand j’étais petite. Mais en grandissant, je suis devenue réservée. Le fait d’être miss Madagascar 2011, par RTA, n’a pas changé mon être profond ; sauf que j’ai vaincu ma timidité et je suis maintenant plus ouverte. En ce qui concerne la mode, je reste sélective. Je n’adhère pas bêtement à toutes les tendances. D’ailleurs, je ne suis pas accro au shopping. Je m’intéresse surtout aux habits qui attirent mon attention ».
Ambitieuse. Dès son plus jeune âge, Miando a rêvé de devenir mannequin et miss. Elle a commencé à réaliser ce rêve au lycée, puis pendant le tendance Show à Antsirabe en 2010, après en 2011 avec le concours organisé par RTA et enfin aux Philippines avec le concours miss Earth. « Juste après avoir obtenu mon bacc, j’ai voulu devenir hôtesse de l’air. Mais, on m’avait dit qu’il fallait avoir 21 ans. Alors j’ai décidé de poursuivre mes études en gestion, en attendant. Cela me permet d’ailleurs d’avoir plus de bagages. Je suis en 3e année maintenant, et je compte toujours devenir hôtesse de l’air. Mais en même temps, j’aimerai aussi un jour fonder ma propre entreprise », a annoncé la miss. Côté loisirs, Miando est une sportive qui a fait du volley et du basket. Aujourd’hui, même si elle court de temps en temps, elle se penche surtout sur la lecture et l’écoute de musiques très variées.
Message. A la fin de notre interview, miss Miando a tenu à faire passer un message pour ses compatriotes. « Il faut que chacun de nous connaisse ce qui se passe dans notre pays. Je vous invite tous à protéger notre environnement. Pour les jeunes, profitez de votre jeunesse pour faire quelque chose de bien, pour votre intérêt et celui des autres ».
Le Sénégal s'embrase, le chanteur Youssou N'Dour écarté.
Les premiers heurts ont éclaté dès vendredi soir à Dakar, puis dans plusieurs villes sénégalaises, avec l'annonce de la validation par le Conseil constitutionnel de la candidature d'Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle. Une annonce d'autant plus mal perçue par les opposants au président que, parallèlement, la candidature du très populaire Youssou N'Dour était, elle, écartée. Dès la nouvelle connue, des jeunes qui attendaient depuis des heures Place de l'Obélisque, à Dakar, ont jeté des pierres sur les policiers qui ont riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les manifestants, armés de barres de fer, ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites se sont engagées avec les policiers dans les rues adjacentes au lieu de rassemblement. Les violences ont duré toute la nuit, et pendant que plusieurs quartiers de Dakar s'emplissaient de pneus et de voitures enflammés, la télévision locale a fait état de la mort d'un policier au cours des émeutes, sans davantage en préciser les circonstances.
Des heurts semblables ont été signalés dans la ville de Kaolack, dans le centre du pays : des témoins ont signalé un poste de police mis à sac et selon la radio publique, l'antenne locale du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation de Wade, a été détruite par les flammes. On annonçait également des manifestations dans les localités de Thies et de Mbour.
"Je suis candidat et je le reste"
Au total, le Conseil constitutionnel a validé vendredi quatorze candidatures pour la présidentielle, dont celle d'Abdoulaye Wade. Les adversaires du président sénégalais contestent sa légitimité à se représenter et renvoient à la Constitution, qui interdit d'effectuer plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Abdoulaye Wade, 85 ans, arrivé au pouvoir en 2000 puis réélu en 2007, leur répond que son premier mandat ne compte pas, car il a été entamé avant l'ajout de cet amendement constitutionnel, en 2001. Parmi les treize autres candidatures validées par le Conseil constitutionnel, on trouve le chef de file du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng et trois ex-Premier ministres : Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall. Celle du chanteur Youssou N'Dour a en revanche été déclarée non valide au motif qu'il n'avait pas réuni les 10.000 signatures de soutien requises. Le chanteur en avait pourtant déposé 12.000 ; mais le Conseil constitutionnel a indiqué que 4000 des soutiens revendiqués par l'artiste n'avaient pu être vérifiés.
En réaction, Youssou N'Dour a appelé ses partisans à s'opposer à la tenue du scrutin. "Nous n'autoriserons jamais Abdoulaye Wade à participer à cette élection", a-t-il affirmé à l'antenne de sa chaîne de télévision, TFM. "La décision de me tenir à l'écart n'a rien à voir avec le droit. C'est une décision politique, à laquelle nous répondrons par une décision politique". Dénonçant un "coup de force" du président Wade, il a assuré : "Je suis candidat et je le reste", en précisant qu'il avait "48 heures pour un recours" contre la décision du Conseil.
Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques d'opposition et d'organisations de la société civile contestant la candidature du président Wade, a appelé à "marcher sur le palais" présidentiel pour l'en "déloger". Abdoul Aziz Diop, un des responsables du M23, a exhorté les Sénégalais "à se joindre au Mouvement pour organiser la reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires". Autre candidat à la présidentielle, Moustapha Niasse a assuré : "Wade n'a aucun droit d'effectuer un troisième mandat, et le peuple saura résister". Devant ces réactions violentes, le président sénégalais a pris la parole à la télévision pour appeler les manifestants à cesser "les manifestations d'humeur qui ne conduisent à rien", en promettant : "La campagne électorale sera ouverte, il n'y aura pas de restrictions à la liberté".
Youssou Ndour, star et homme d'affaires très impliqué dans son pays
Le chanteur sénégalais Youssou Ndour le 8 juillet 2011 au festival de jazz de Montreux Fabrice Coffrini
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Star internationale du show-business, homme d'affaires avisé qui a choisi d'investir dans son pays, le chanteur sénégalais Youssou Ndour, 52 ans, entend continuer le combat politique en dépit du rejet de sa candidature à la présidentielle de février.
Le 3 janvier, "You", comme on l'appelle au Sénégal où il est très populaire, avait annoncé sa candidature à la présidentielle du 26 février, arguant d'"un devoir patriotique suprême" et expliquant répondre à des sollicitations de nombreux Sénégalais".
Vendredi, cette candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel au motif qu'il n'avait pas présenté suffisamment de signatures de soutien.
Baba Diop, journaliste sénégalais réputé, avait estimé début janvier que "Youssou Ndour, qui a déjà une renommée, peut attirer chez les jeunes une sympathie. Le profil de président qu'il veut rendre, c'est plus un président manager qu'un président sorti de l'université ou un président politique".
Dans un entretien accordé à l'AFP début janvier, Youssou Ndour avait déclaré: "Je pense que je vais créer la surprise, je pense qu'il y a une évolution silencieuse, les gens vont voter Youssou Ndour".
Issu d'un milieu modeste du quartier populaire de la Médina à Dakar, "You" n'a pas fait d'études supérieures. Père et grand-père, c'est un "self-made man": parti de rien, il s'est fait un nom, un statut social et a fondé de nombreuses sociétés.
Et il met en avant sa notoriété internationale et ses nombreuses relations dans le monde pour favoriser le développement du Sénégal.
"Moi, (quand) je deviens président du Sénégal, je sais que je suis accueilli à bras ouverts un peu partout dans le monde, et là je pourrais changer la donne, faire partie d'une dynamique économique, parce que j'ai envie d'atteindre l'autosuffisance alimentaire", avait-il dit à l'AFP.
Auteur de plus de 20 albums, il a chanté avec des célébrités: "7 Seconds", en duo avec Neneh Cherry, fut un tube planétaire, mais il a aussi collaboré avec Peter Gabriel, Sting, Wyclef Jean, Paul Simon, Bruce Springsteen.
Il s'est parallèlement engagé, entre autres combats, contre le paludisme et la faim, en ayant réussi à préserver relativement bien sa vie privée.
Au Sénégal, il crée un studio, des sociétés de production, de micro-crédit, anime une fondation caritative, est patron de presse, possède un nightclub à Dakar, le "Thiossane", où il se produit régulièrement en pleine nuit.
En 2010, il fonde un mouvement citoyen baptisé "Fekke ma ci bollé" ("Je suis là, donc, j'en fais partie" en langue nationale wolof), dont l'intention initiale était de soutenir publiquement, pour la première fois, un candidat à la présidentielle.
Un pas de plus dans son opposition à l'actuel chef de l'Etat Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000, dont il conteste comme beaucoup d'autres la candidature à un troisième mandat en février.
"Je voudrais faire du Sénégal un pays qui se fait tout seul par la main et la force de ses enfants. Ma vie est faite de 10% d'inspiration et 90% de transpiration. Voilà pourquoi j'ai les moyens de mettre le Sénégal au travail", avait-il dit en présentant sa candidature.
Des Sénégalais de la rue, interrogés au moment de l'annonce de cette candidature, l'avaient accueillie avec sympathie, mais sans se faire d'illusion sur ses chances de victoire. "Ce n'est pas un chef d'Etat, c'est un artiste", déclarait ainsi un agent de sécurité de Dakar en concédant que certains pourraient néanmoins voter pour lui afin de barrer la route au président Wade.
Au Sénégal, la candidature validée de Wade déclenche une flambée de violences
Des manifestants fuient les gaz lacrymogènes dans les rues de Dakar, vendredi 27 janvier.
La validation vendredi soir 27 janvier par le Conseil constitutionnel de la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février a provoqué une vague de violences dans plusieurs villes du Sénégal, dont sa capitale, Dakar, où un policier a été tué. L'opposition a appelé à "marcher sur le palais présidentiel dans les prochains jours" afin d'en "sortir Wade".
Dès l'annonce de la validation de la candidature du président Wade et du rejet de celle du chanteur Youssou Ndour, des jeunes rassemblés depuis des heures place de l'Obélisque, à Dakar, à l'appel de l'opposition, ont jeté des pierres sur les policiers qui ont riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les jeunes, armés de barres de fer, ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites se sont engagées dans les rues adjacentes au lieu de rassemblement.
Le commissaire de police Arona Sy, du commissariat central de Dakar, a déclaré à l'AFP qu'un policier avait été tué, sans donner les circonstances de cette mort qui s'est produite dans une rue du quartier de Colobane, près de la place de l'Obélisque. Les violences se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi dans plusieurs autres quartiers de Dakar.
Les télévisions privées ont montré des jeunes érigeant des barricades, brûlant des pneus et des planches sur plusieurs artères, ainsi que des échanges de projectiles et gaz lacrymogènes entre des manifestants, essentiellement des jeunes, et les forces de l'ordre anti-émeutes de police et de gendarmerie.
Des manifestations de colère étaient en cours également dans les provinces, d'après les médias locaux : notamment à Thiès selon l'Agence de presse sénégalaise (agence officielle), et à Kaolack (centre), Matam et Ourossogui (nord) selon la Télévision Futurs médias (télévision privée).
Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques d'opposition et d'organisations de la société civile contestant la candidature du président Wade, a appelé samedi les Sénégalais à "marcher sur le palais" présidentiel pour l'en "déloger". Abdoul Aziz Diop, un des responsables du M23, a exhorté les Sénégalais "à se joindre au Mouvement pour organiser la reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires".
M. Wade a demandé à ses opposants d'arrêter "les manifestations d'humeur qui ne conduisent à rien", les accusant de contester la validité de sa candidature "sur des bases légères". Youssou Ndour a, lui, dénoncé un "coup de force" du président Wade, ajoutant : "Je suis candidat et je le reste", et précisant qu'il avait "48 heures pour un recours" contre la décision du Conseil.
La décision du Conseil constitutionnel sur la nouvelle candidature du président Wade, 85 ans, est jugée anticonstitutionnelle par l'opposition. Elu en 2000, réélu en 2007 pour cinq ans après une révision constitutionnelle en 2001 instituant un quinquennat renouvelable une fois, M. Wade se représente pour sept ans après le rétablissement du septennat en 2008, à la suite d'une nouvelle révision constitutionnelle. Pour ses opposants, il se présente à un troisième mandat illégal, mais ses partisans affirment que le comptage doit se faire à partir de la première révision constitutionnelle de 2001 instituant le quinquennat et qu'il s'agit donc d'un second mandat conforme à la Constitution.
La validation vendredi soir 27 janvier par le Conseil constitutionnel de la candidature du chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade à la présidentielle de février a provoqué une vague de violences dans plusieurs villes du Sénégal, dont sa capitale, Dakar, où un policier a été tué. L'opposition a appelé à "marcher sur le palais présidentiel dans les prochains jours" afin d'en "sortir Wade".
Dès l'annonce de la validation de la candidature du président Wade et du rejet de celle du chanteur Youssou Ndour, des jeunes rassemblés depuis des heures place de l'Obélisque, à Dakar, à l'appel de l'opposition, ont jeté des pierres sur les policiers qui ont riposté à coups de gaz lacrymogène et de matraque. Les jeunes, armés de barres de fer, ont également mis le feu à des pneus et des courses-poursuites se sont engagées dans les rues adjacentes au lieu de rassemblement.
Le commissaire de police Arona Sy, du commissariat central de Dakar, a déclaré à l'AFP qu'un policier avait été tué, sans donner les circonstances de cette mort qui s'est produite dans une rue du quartier de Colobane, près de la place de l'Obélisque. Les violences se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi dans plusieurs autres quartiers de Dakar.
Les télévisions privées ont montré des jeunes érigeant des barricades, brûlant des pneus et des planches sur plusieurs artères, ainsi que des échanges de projectiles et gaz lacrymogènes entre des manifestants, essentiellement des jeunes, et les forces de l'ordre anti-émeutes de police et de gendarmerie.
Des manifestations de colère étaient en cours également dans les provinces, d'après les médias locaux : notamment à Thiès selon l'Agence de presse sénégalaise (agence officielle), et à Kaolack (centre), Matam et Ourossogui (nord) selon la Télévision Futurs médias (télévision privée).
Le Mouvement du 23 juin (M23), coalition de partis politiques d'opposition et d'organisations de la société civile contestant la candidature du président Wade, a appelé samedi les Sénégalais à "marcher sur le palais" présidentiel pour l'en "déloger". Abdoul Aziz Diop, un des responsables du M23, a exhorté les Sénégalais "à se joindre au Mouvement pour organiser la reprise du territoire occupé par Abdoulaye Wade et ses sbires".
M. Wade a demandé à ses opposants d'arrêter "les manifestations d'humeur qui ne conduisent à rien", les accusant de contester la validité de sa candidature "sur des bases légères". Youssou Ndour a, lui, dénoncé un "coup de force" du président Wade, ajoutant : "Je suis candidat et je le reste", et précisant qu'il avait "48 heures pour un recours" contre la décision du Conseil.
La décision du Conseil constitutionnel sur la nouvelle candidature du président Wade, 85 ans, est jugée anticonstitutionnelle par l'opposition. Elu en 2000, réélu en 2007 pour cinq ans après une révision constitutionnelle en 2001 instituant un quinquennat renouvelable une fois, M. Wade se représente pour sept ans après le rétablissement du septennat en 2008, à la suite d'une nouvelle révision constitutionnelle. Pour ses opposants, il se présente à un troisième mandat illégal, mais ses partisans affirment que le comptage doit se faire à partir de la première révision constitutionnelle de 2001 instituant le quinquennat et qu'il s'agit donc d'un second mandat conforme à la Constitution.
Académie Militaire d’Antsirabe: Enfin des femmes, futurs Officiers de l’Armée
Samedi, 28 Janvier 2012 08:25
La présentation au drapeau de la 35 ème promotion de l’Académie militaire (Acmil) d’Antsirabe s’est déroulée hier à la Place d’Armes de la Garnison de cette localité, en présence des principaux « chefs » militaires dont les généraux Rakotoarimasy Lucien, Randrianazary et André Ndrianarijaona, respectivement ministres des Forces armées et de la Gendarmerie nationale, et chef de l’Etat-major Général de l’Armée Malagasy.
Il s’agit de la première promotion de recrutement direct intégrant la gente féminine, soit 6 sur les 67 Elèves-Officiers (EOA). Auparavant, il y a eu des femmes mais dans le secteur de la médecine, cette fois-ci, les 6 EOA seront sur le terrain des forces à leur sortie. Cette promotion - qui a reçu la haute signification des couleurs du drapeau national : l’indépendance, la souveraineté et la devise de l’Acmil « Pour la Patrie » - comporte aussi 6 Africains dont 4 Togolais et 2 Nigériens.
Après la revue de la troupe par le commandant de l´Ecole, le général Béni Xavier Rasolofonirina, le drapeau de l’Acmil a été présenté à la 35ème promotion. Ce qui marque de manière officielle le début de leur vie militaire quoiqu’elle a entamé sa formation le 1er novembre 2011. Avant cette présentation proprement dite, tout militaire quels que soient son origine et le rang auquel il aspire, doit suivre une formation élémentaire toutes armes, le « Fitaizana ». Et les 6 EOA féminins auront durant leur formation, à affronter toutes les exigences nécessaires, sans distinction de sexe.
La présentation au drapeau de la 35 ème promotion de l’Académie militaire (Acmil) d’Antsirabe s’est déroulée hier à la Place d’Armes de la Garnison de cette localité, en présence des principaux « chefs » militaires dont les généraux Rakotoarimasy Lucien, Randrianazary et André Ndrianarijaona, respectivement ministres des Forces armées et de la Gendarmerie nationale, et chef de l’Etat-major Général de l’Armée Malagasy.
Il s’agit de la première promotion de recrutement direct intégrant la gente féminine, soit 6 sur les 67 Elèves-Officiers (EOA). Auparavant, il y a eu des femmes mais dans le secteur de la médecine, cette fois-ci, les 6 EOA seront sur le terrain des forces à leur sortie. Cette promotion - qui a reçu la haute signification des couleurs du drapeau national : l’indépendance, la souveraineté et la devise de l’Acmil « Pour la Patrie » - comporte aussi 6 Africains dont 4 Togolais et 2 Nigériens.
Après la revue de la troupe par le commandant de l´Ecole, le général Béni Xavier Rasolofonirina, le drapeau de l’Acmil a été présenté à la 35ème promotion. Ce qui marque de manière officielle le début de leur vie militaire quoiqu’elle a entamé sa formation le 1er novembre 2011. Avant cette présentation proprement dite, tout militaire quels que soient son origine et le rang auquel il aspire, doit suivre une formation élémentaire toutes armes, le « Fitaizana ». Et les 6 EOA féminins auront durant leur formation, à affronter toutes les exigences nécessaires, sans distinction de sexe.
Friday, January 27, 2012
Il annonce à l'avance sur Facebook qu'il va s'évader de prison... et réussit
le Jeudi 26 Janvier 2012 à 11:49
Sur une île de large de l'Australie, un détenu s'est évadé après avoir annoncé publiquement sur Facebook son intention de se faire la belle.
C'est le diable de Tasmanie en personne. Kyle Leslie Lynch, âgé à peine de 19 ans, s'est évadé d'une prison de cette île située au sud de l'Australie. Rien de bien surprenant jusque-là, de nombreuses évasions de détenus étant répertoriées chaque jour dans le monde. Sauf que ce charmant garçon a annoncé publiquement quinze jours avant sur Facebook son envie de se faire la belle !
"Les prisonniers ne sont pas autorisés à utiliser les réseaux sociaux"
Et le post qu'il a mis sur son mur n'a rien de sous-entendu. Difficile en même temps de penser le contraire lorsque celui-ci affirme tout simplement à la vue de tous sur son compte : "va sortir plus tôt que vous ne le pensez, ça, c'est certain !". Le comble "c'est que les prisonniers ne sont pas autorisés à utiliser les réseaux sociaux", raconte un enquêteur, relayé par France Soir. C'est pourquoi la police envisage l'hypothèse d'une personne extérieure ayant publié cette annonce à la place de l'intéressé. Le lascar s'est même permis d'emmener un autre détenu, James Sampson Peter, pour l'accompagner dans son périple.
De sérieux antécédents de violence
Un scénario digne de la série Prison Break, les tatouages de plans de prison en moins. Une chasse à l'homme digne des polars américains a d'ailleurs été mise en oeuvre pour retrouver les deux fugitifs. La police les recherche donc activement. Il faut dire que les deux compères ont de sérieux antécédents de violence. Kyle purge d'ailleurs - ou plutôt purgeait - une peine pour coups et blessures aggravés. Mais George Cretu, l'inspecteur en charge du dossier, juge qu'il n'y a "pas de danger pour la communauté" selon la même source.
Météo Funso fait 5 000 sinistrés au Malawi, 3 000 à Madagascar
Les pays riverains du canal de Mozambique se souviendront du passage du cyclone tropical Funso. Même si le météore a évolué pour l’essentiel au-dessus de l’océan, le Mozambique (notre édition d’hier), le Malawi et Madagascar ont subi d’importants dégâts. Dans la Grande Ile un tiers de la ville de Morombe au sud-ouest entre Morondava et Tuléar est sinistré.« La majorité des maisons se trouvant au bord de la mer ont été endommagées par les rafales de vent, depuis mardi, rapporte L’Express de Madagascar. Les vents forts ont emporté les toits de plusieurs centaines de maisons". « 3 000 personnes sont sinistrées actuellement depuis mardi. Même si les dégâts semblent importants, aucun décès n’est enregistré. » « Les coupures d’électricité sont très fréquentes. Toutes les 15 minutes en moyenne ». « Il faut au moins trois jours pour relier les 280 km séparant Morombe à Toliara." Au Malawi, environ 5 000 personnes ont fui les inondations dans le sud du pays, après des pluies torrentielles provoquées par Funso. Des hélicoptères et des bateaux de l’armée sont mobilisés depuis mardi dans le district de Nsanje, le long de la frontière avec le Mozambique, pour secourir les villageois. Nsanje est "touché depuis le milieu de la semaine dernière par de fortes pluies qui ont conduit deux rivières importantes à sortir de leur lit et à inonder une série de villages", a déclaré le responsable du district. Les eaux du fleuve Shire, qui part du lac Malawi, et du fleuve Ruo, qui a sa source dans le massif montagneux du Mulanje, ont fortement gonflé à la suite des pluies. Environ 2 500 villageois se sont réfugiés sur les collines environnantes mais "plusieurs milliers de personnes sont toujours sur des îlots de terre secs au milieu des villages inondés". Les inondations n’ont pas fait de victime mais les routes et ponts menant à Nsanje, à 175 kilomètres de la capitale économique Blantyre, ont été balayés par les flots, isolant une trentaine de villages. 99 villageois seulement ont été évacués et sont hébergés dans des écoles et des églises où le gouvernement a distribué nourriture et produits de première nécessité. Des centaines d’hectares de maïs sont sous l’eau et de nombreux bovins, chèvres et poulets ont été noyés. Hier après-midi à 16 h, Funso était toujours un cyclone tropical intense. "L’intensification a repris", indiquait hier après-midi le Centre des cyclones tropicaux de la Réunion. "Dans les prochaines 36 heures le système devrait garder une trajectoire assez lente globalement vers le sud. Au-delà Funso devrait de nouveau accélérer vers le sud - sud-est en s’affaiblissant progressivement." ■
Thursday, January 26, 2012
Opération « tracteurs » : L’affaire entre les mains du BIANCO
Il y a beaucoup d’anomalies. C’est ce que l’on a constaté lors de la mise en vente des tracteurs obtenus via le ministère de l’Agriculture dans le cadre d’une coopération bilatérale avec l’Inde depuis 2008. Une trentaine de tracteurs ont fait l’objet d’un contrat de convention signé par le précédent ministre de l’Agriculture jusqu’au mois de novembre 2011. Cependant, la majorité des acquéreurs ayant déjà enlevé leur engin n’ont pas payé la somme prévue dans le contrat pour le premier échéancier alors que la date limite était fixée vers la fin de 2011, a-t-on appris de source auprès de ce département de tutelle. L’affaire relative à cette opération « tracteurs » est maintenant entre les mains du BIANCO.
Mesures. Rappelons que cette opération a pour objectif de faciliter l’acquisition de tracteurs par des exploitants en vue de redynamiser la mécanisation agricole. Dans le cadre du contrat, on peut procéder à une vente ou à une location. Mais il faut également reconnaître que certains contractants n’ont même pas payé les 10% du prix exact de l’engin avant son enlèvement, d’après toujours la même source. Notons que le coût de ces tracteurs importés de l’Inde varie suivant leur performance, allant de 27 millions d’Ariary pour les 60 CV jusqu’à 60 millions d’Ariary pour les tracteurs de 80 CV de type 4x4. Une chose dont on est sûr, le ministère de l’Agriculture va prendre des mesures concernant la vente de ces engins, a-t-on évoqué.
Inventaire des lots. Il s’agit, entre autres, de la mise en conformité du règlement de l’acquéreur suivant le contrat qu’il a signé, voire la résiliation du contrat ou la poursuite judiciaire. Entre-temps, les investigations de l’équipe du ministère de l’Agriculture concernant l’inventaire de tous les autres tracteurs, sont en cours. On a appris entre autres, qu’une partie des lots de ces engins sont stockés chez CFAMA à Antsirabe et une autre dans l’enceinte du génie rural. Pour l’heure, aucun opérateur ou société ne s’est manifesté pour l’achat de ces types de tracteurs au niveau du ministère de tutelle. Et en principe, leur commercialisation doit se faire en collaboration avec le ministère des Finances, a-t-on conclu.
Mesures. Rappelons que cette opération a pour objectif de faciliter l’acquisition de tracteurs par des exploitants en vue de redynamiser la mécanisation agricole. Dans le cadre du contrat, on peut procéder à une vente ou à une location. Mais il faut également reconnaître que certains contractants n’ont même pas payé les 10% du prix exact de l’engin avant son enlèvement, d’après toujours la même source. Notons que le coût de ces tracteurs importés de l’Inde varie suivant leur performance, allant de 27 millions d’Ariary pour les 60 CV jusqu’à 60 millions d’Ariary pour les tracteurs de 80 CV de type 4x4. Une chose dont on est sûr, le ministère de l’Agriculture va prendre des mesures concernant la vente de ces engins, a-t-on évoqué.
Inventaire des lots. Il s’agit, entre autres, de la mise en conformité du règlement de l’acquéreur suivant le contrat qu’il a signé, voire la résiliation du contrat ou la poursuite judiciaire. Entre-temps, les investigations de l’équipe du ministère de l’Agriculture concernant l’inventaire de tous les autres tracteurs, sont en cours. On a appris entre autres, qu’une partie des lots de ces engins sont stockés chez CFAMA à Antsirabe et une autre dans l’enceinte du génie rural. Pour l’heure, aucun opérateur ou société ne s’est manifesté pour l’achat de ces types de tracteurs au niveau du ministère de tutelle. Et en principe, leur commercialisation doit se faire en collaboration avec le ministère des Finances, a-t-on conclu.
Wednesday, January 25, 2012
Coup de force en Papouasie-Nouvelle-Guinée
Michael Somare conteste la légitimité du gouvernement de l'actuel premier ministre Peter O'Neill, tenant le micro.
Le colonel en retraite Yaura Sasa affirme, jeudi 26 janvier, avoir pris le contrôle de l'armée en Papouasie-Nouvelle-Guinée et mis en demeure le Parlement de réinstaller dans ses fonctions le premier ministre démis, Michael Somare.
Yaura Sasa s'est autoproclamé chef de l'armée jeudi lors d'une conférence de presse dans la capitale, Port Moresby, après que des médias eurent fait état d'une "mutinerie". "Ce n'est pas un coup d'Etat militaire (...). Ma mission est de restaurer l'intégrité et le respect de la Constitution et de la justice", a déclaré le colonel Sasa dans le bureau du commandant de l'armée nationale, selon l'agence de presse australienne Australian Associated Press. "J'appelle le chef de l'Etat à rétablir sans délais Sir Michael dans ses fonctions de premier ministre", a-t-il dit.
Dans le Commonwealth, organisation qui regroupe les anciennes colonies britanniques, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le chef de l'Etat est le roi ou la reine d'Angleterre. La couronne est représentée par un gouverneur général. "Si cet appel n'est pas entendu, je me verrai dans l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour protéger et sauvegarder l'intégrité de la Constitution", a-t-il averti, sans préciser la nature de ces éventuelles mesures. L'officier exige du chef du gouvernement en poste, Peter O'Neill, qu'il convoque le Parlement et donne sept jours aux députés pour réinstaller Somare.
L'AUSTRALIE PRÉOCCUPÉE
Ancienne puissance coloniale, l'Australie a confirmé des "troubles" dans les casernes de la capitale et a appelé à la restauration de l'ordre hiérarchique. "Nous sommes préoccupés par ce qui s'est passé pendant la nuit à Port Moresby. Nous appelons à la résolution de la situation dès que possible et à la restauration de la chaîne de commandement des forces armées de la Papouasie-Nouvelle-Guinée", a déclaré une porte-parole de la diplomatie australienne. Selon elle, "des discussions sont en cours au sein de l'armée pour résoudre le problème".
Premier dirigeant du pays à l'indépendance en 1975, Michael Somare, 75 ans, avait été démis de ses fonctions mi-2011 alors qu'il se trouvait à Singapour depuis plusieurs mois pour des problèmes de santé. Peter O'Neill, 46 ans, lui avait succédé suite à un vote des parlementaires. Mais Somare était revenu au pays en réclamant le départ de O'Neill. La Cour suprême lui avait alors donné raison, avant d'être désavouée par le gouverneur général. Au plus fort de la crise au mois de décembre, le pays avait deux premiers ministres, deux gouverneurs, deux gouvernements et deux chefs de la police. Surnommé "le Chef", Somare, figure de l'indépendance du pays, incarne aux yeux de la population la vieille garde de la classe politique. O'Neill représente à l'inverse un nouveau style, plus ouvert.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un Etat limitrophe de la Papouasie indonésienne dont l'histoire récente est marquée par l'instabilité, la corruption et la violence. Très montagneux, riche en ressources naturelles, le pays attire les investisseurs étrangers. Le projet le plus important est mené par l'américain ExxonMobil, dans le secteur du gaz naturel liquéfié. Distante de quelques dizaines de kilomètres des côtes australiennes, elle compte 6 millions d'habitants parlant 800 langues différentes.
Le colonel en retraite Yaura Sasa affirme, jeudi 26 janvier, avoir pris le contrôle de l'armée en Papouasie-Nouvelle-Guinée et mis en demeure le Parlement de réinstaller dans ses fonctions le premier ministre démis, Michael Somare.
Yaura Sasa s'est autoproclamé chef de l'armée jeudi lors d'une conférence de presse dans la capitale, Port Moresby, après que des médias eurent fait état d'une "mutinerie". "Ce n'est pas un coup d'Etat militaire (...). Ma mission est de restaurer l'intégrité et le respect de la Constitution et de la justice", a déclaré le colonel Sasa dans le bureau du commandant de l'armée nationale, selon l'agence de presse australienne Australian Associated Press. "J'appelle le chef de l'Etat à rétablir sans délais Sir Michael dans ses fonctions de premier ministre", a-t-il dit.
Dans le Commonwealth, organisation qui regroupe les anciennes colonies britanniques, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le chef de l'Etat est le roi ou la reine d'Angleterre. La couronne est représentée par un gouverneur général. "Si cet appel n'est pas entendu, je me verrai dans l'obligation de prendre les mesures nécessaires pour protéger et sauvegarder l'intégrité de la Constitution", a-t-il averti, sans préciser la nature de ces éventuelles mesures. L'officier exige du chef du gouvernement en poste, Peter O'Neill, qu'il convoque le Parlement et donne sept jours aux députés pour réinstaller Somare.
L'AUSTRALIE PRÉOCCUPÉE
Ancienne puissance coloniale, l'Australie a confirmé des "troubles" dans les casernes de la capitale et a appelé à la restauration de l'ordre hiérarchique. "Nous sommes préoccupés par ce qui s'est passé pendant la nuit à Port Moresby. Nous appelons à la résolution de la situation dès que possible et à la restauration de la chaîne de commandement des forces armées de la Papouasie-Nouvelle-Guinée", a déclaré une porte-parole de la diplomatie australienne. Selon elle, "des discussions sont en cours au sein de l'armée pour résoudre le problème".
Premier dirigeant du pays à l'indépendance en 1975, Michael Somare, 75 ans, avait été démis de ses fonctions mi-2011 alors qu'il se trouvait à Singapour depuis plusieurs mois pour des problèmes de santé. Peter O'Neill, 46 ans, lui avait succédé suite à un vote des parlementaires. Mais Somare était revenu au pays en réclamant le départ de O'Neill. La Cour suprême lui avait alors donné raison, avant d'être désavouée par le gouverneur général. Au plus fort de la crise au mois de décembre, le pays avait deux premiers ministres, deux gouverneurs, deux gouvernements et deux chefs de la police. Surnommé "le Chef", Somare, figure de l'indépendance du pays, incarne aux yeux de la population la vieille garde de la classe politique. O'Neill représente à l'inverse un nouveau style, plus ouvert.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un Etat limitrophe de la Papouasie indonésienne dont l'histoire récente est marquée par l'instabilité, la corruption et la violence. Très montagneux, riche en ressources naturelles, le pays attire les investisseurs étrangers. Le projet le plus important est mené par l'américain ExxonMobil, dans le secteur du gaz naturel liquéfié. Distante de quelques dizaines de kilomètres des côtes australiennes, elle compte 6 millions d'habitants parlant 800 langues différentes.
Airlink: Sanctions probables pour refus d’obtempérer
A défaut de l’arrestation de Marc Ravalomanana, les autorités malgaches peuvent se consoler en sanctionnant la compagnie aérienne qui avait transporté l’ancien chef d’Etat. Elles ne seraient pas en tort en décidant de prononcer des sanctions contre la compagnie et surtout le pilote de l’appareil. Dans le petit monde aéronautique malgache, on est offusqué par le comportement du pilote de l’avion sud-africain sans que la réaction soit liée à un quelconque positionnement politique.
Ce dernier a, en effet, refusé d’obtempérer à un ordre de l’Asecna d’atterrir à l’aéroport de Morondava. Cet organisme est celui qui gère l’espace aérien malgache. Il est reconnu internationalement et il agit suivant les directives des autorités malgaches, en l’occurrence l’ACM (l’aviation civile de Madagascar).
Samedi, il n’y avait aucun Notam sur cette descente sur Morondava dans la mesure où l’ordre ne concernait que le seul avion d’Airlink transportant Marc Ravalomanana (un Notam comme son nom l’indique est destiné à tous les pilotes volant ou projetant de voler dans un espace aérien donné). L’Asecna avait toutefois donné l’ordre au pilote de l’avion de descendre sur Morondava. Il a refusé et est reparti sur Johannesburg.
Dans la réglementation internationale, ce genre de refus est passible de graves sanctions. Les autorités malgaches peuvent par exemple interdire ce pilote de ne plus traverser l’espace aérien malgache. Pareillement, on peut prononcer des amendes ou retirer la licence d’exploitation d’Airlink sur la ligne Madagascar-Johannesburg. Dans ce dernier cas pourtant, c’est l’accord aérien entre Madagascar et l’Afrique du Sud qui pourrait être dénoncé. Ce qui serait contraire aux intérêts des deux pays et de la SADC en général.
En tout cas, les pilotes et les contrôleurs aériens du pays ne tolèrent pas du tout le peu de considération que le pilote de l’avion sud-africain ait fait montre aux techniciens locaux.
Le PDG d’Airlink explique les raisons qui ont conduit son avion à faire demi-tour. La compagnie n'a pas le droit d'atterrir à Morondava.
Airlink sort de son silence. Cinq jours après le « retour forcé » de son avion à Johannesburg, Rodger Foster, président directeur général (PDG) de la compagnie, indique que Morondava ne pouvait pas être une option. Selon son explication, « cette infrastructure aéroportuaire n'est pas appropriée pour des services aériens internationaux ». Apparemment, il n'y existe pas de service d'urgence adéquat et, légalement, l'avion lui-même ne pouvait pas y atterrir. « Le pilote n'a eu d'autre choix que de retourner à Johannesburg. Toamasina et Mahajanga sont les aéroports d'alternance d'Airlink en cas de détournement d'Antananarivo. Or, tous les deux ont été déclarés fermés par l'Aviation civile malgache (ACM), ainsi que les autres aéroports alternatifs viables (Toliara et Tolagnaro) », rapporte Rodger Foster.
Raisons de sécurité
Au vu de toutes ces contraintes, le premier responsable de la compagnie qui a transporté l’ancien président, Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, ne compte pas lâcher l'affaire facilement. D'autant plus que les procédures légales ont été respectées à en croire ses propos.
« L'autorisation de vol de la compagnie a été correcte. L'avion était déjà dans l'espace aérien malgache quand l'ACM a décidé de son retour forcé. Les responsables de cette structure devrait fournir des explications sur ce qui s'est passé et leurs responsabilités peuvent être engagées », souligne Rodger Foster.
« L'affaire a été signalée à l'autorité aéronautique sud-africaine », poursuit-il.
Face à cette démarche de la compagnie, des experts en aéronautique ont indiqué que « Airlink a le droit de porter plainte. L'ACM a bafoué la loi de l'Organisation de l'aviation civile internationale et de l'Association internationale du transport aérien. Entre autres, elle peut être accusée d'avoir mis en danger la vie des passagers ». Benjamina Ramanantsoa, ministre du Transport, justifie pour sa part la décision de dernière heure de samedi par des raisons sécuritaires. « Le Notice to airmen (Notam) peut être pris si les responsables de la sécurité jugent qu’il y a danger », argumente-t-il. Mais selon Airlink, cette décision devait être prise avant le décollage même, d'autant plus que l'ACM a déjà été avisée de la liste des passagers.
« La compagnie Airlink a été consciente que certaines personnes étaient considérées par l'État malgache comme “persona non grata” (...) Mais nous avons été informés de l'annulation du Notam A1204/11 par le Notam A1210/11, publié le 19 décembre 2011, à leur encontre. Airlink a présenté à l'ACM la liste de ses passagers et a demandé l'autorisation de vol, ce qui a été accordé en bonne et due forme », souligne toujours le PDG de la compagnie. « Au moment du départ à 0800Z (UTC), Airlink n'a pas été informé de tous les éventuels problèmes qui pourront survenir, notamment la fermeture imminente de l'ensemble du port international des aéroports d'entrée à Madagascar », enchaîne-t-il.
Ce dernier a, en effet, refusé d’obtempérer à un ordre de l’Asecna d’atterrir à l’aéroport de Morondava. Cet organisme est celui qui gère l’espace aérien malgache. Il est reconnu internationalement et il agit suivant les directives des autorités malgaches, en l’occurrence l’ACM (l’aviation civile de Madagascar).
Samedi, il n’y avait aucun Notam sur cette descente sur Morondava dans la mesure où l’ordre ne concernait que le seul avion d’Airlink transportant Marc Ravalomanana (un Notam comme son nom l’indique est destiné à tous les pilotes volant ou projetant de voler dans un espace aérien donné). L’Asecna avait toutefois donné l’ordre au pilote de l’avion de descendre sur Morondava. Il a refusé et est reparti sur Johannesburg.
Dans la réglementation internationale, ce genre de refus est passible de graves sanctions. Les autorités malgaches peuvent par exemple interdire ce pilote de ne plus traverser l’espace aérien malgache. Pareillement, on peut prononcer des amendes ou retirer la licence d’exploitation d’Airlink sur la ligne Madagascar-Johannesburg. Dans ce dernier cas pourtant, c’est l’accord aérien entre Madagascar et l’Afrique du Sud qui pourrait être dénoncé. Ce qui serait contraire aux intérêts des deux pays et de la SADC en général.
En tout cas, les pilotes et les contrôleurs aériens du pays ne tolèrent pas du tout le peu de considération que le pilote de l’avion sud-africain ait fait montre aux techniciens locaux.
Le PDG d’Airlink explique les raisons qui ont conduit son avion à faire demi-tour. La compagnie n'a pas le droit d'atterrir à Morondava.
Airlink sort de son silence. Cinq jours après le « retour forcé » de son avion à Johannesburg, Rodger Foster, président directeur général (PDG) de la compagnie, indique que Morondava ne pouvait pas être une option. Selon son explication, « cette infrastructure aéroportuaire n'est pas appropriée pour des services aériens internationaux ». Apparemment, il n'y existe pas de service d'urgence adéquat et, légalement, l'avion lui-même ne pouvait pas y atterrir. « Le pilote n'a eu d'autre choix que de retourner à Johannesburg. Toamasina et Mahajanga sont les aéroports d'alternance d'Airlink en cas de détournement d'Antananarivo. Or, tous les deux ont été déclarés fermés par l'Aviation civile malgache (ACM), ainsi que les autres aéroports alternatifs viables (Toliara et Tolagnaro) », rapporte Rodger Foster.
Raisons de sécurité
Au vu de toutes ces contraintes, le premier responsable de la compagnie qui a transporté l’ancien président, Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, ne compte pas lâcher l'affaire facilement. D'autant plus que les procédures légales ont été respectées à en croire ses propos.
« L'autorisation de vol de la compagnie a été correcte. L'avion était déjà dans l'espace aérien malgache quand l'ACM a décidé de son retour forcé. Les responsables de cette structure devrait fournir des explications sur ce qui s'est passé et leurs responsabilités peuvent être engagées », souligne Rodger Foster.
« L'affaire a été signalée à l'autorité aéronautique sud-africaine », poursuit-il.
Face à cette démarche de la compagnie, des experts en aéronautique ont indiqué que « Airlink a le droit de porter plainte. L'ACM a bafoué la loi de l'Organisation de l'aviation civile internationale et de l'Association internationale du transport aérien. Entre autres, elle peut être accusée d'avoir mis en danger la vie des passagers ». Benjamina Ramanantsoa, ministre du Transport, justifie pour sa part la décision de dernière heure de samedi par des raisons sécuritaires. « Le Notice to airmen (Notam) peut être pris si les responsables de la sécurité jugent qu’il y a danger », argumente-t-il. Mais selon Airlink, cette décision devait être prise avant le décollage même, d'autant plus que l'ACM a déjà été avisée de la liste des passagers.
« La compagnie Airlink a été consciente que certaines personnes étaient considérées par l'État malgache comme “persona non grata” (...) Mais nous avons été informés de l'annulation du Notam A1204/11 par le Notam A1210/11, publié le 19 décembre 2011, à leur encontre. Airlink a présenté à l'ACM la liste de ses passagers et a demandé l'autorisation de vol, ce qui a été accordé en bonne et due forme », souligne toujours le PDG de la compagnie. « Au moment du départ à 0800Z (UTC), Airlink n'a pas été informé de tous les éventuels problèmes qui pourront survenir, notamment la fermeture imminente de l'ensemble du port international des aéroports d'entrée à Madagascar », enchaîne-t-il.
Ambatolampy - Tranga hafahafa : Zaza vao teraka tonga dia niteny
Ny tapatapaky ny volana novambra 2011 lasa iny dia nisy tranga nahagaga indray tao amin’ny fokoNtany Andavabato , ao Ambatolampy. Raha ny vaovao voaray avy any an-toerana dia nisy zaza vao teraka sampona tao amin’io toerana io. « Lava volo, tonga dia nisy nify ary toy ny endrik’olona efa lehibe ny lohan’ilay zazalahy kely », raha ny loharanom-baovao ihany. Nilaza avy hatrany ny renin’ilay zaza ny tsy tokony hitazonana ilay zaza ary teo no nitranga ny tsy nampoizina, raha ny vaovao voaray, fa niteny avy hatrany ilay zaza ny hoe hisy hafatra apetrany fa tsy tokony hovonoina aloha izy. Nambaran’ilay zaza fa ity taona 2012 ity no hiafaran’ny fiainan’izao tontolo izao ary rehefa avy niteny izany izy dia tapitra ny ainay, raha ny nambaran’ny loharanom-baovao ihany.
Fa ankoatra an’izay dia nisy traga hafahafa ihany koa tany Ambodivona Ambatolampy ihany. Havandra tokana no nilatsaka teo ampovoan-dalana ary boribory toy ireny baolina ireny.Vao latsaka ilay havandra tokana dia voalaza fa naka endrika toy ny olona ireny ary dia niezaka nanatona nijery sy nitangorona ny olona. Rehefa tafavory ireo liana tamin’ilay havandra dia nahagaga fa nihalevona tsikelikely ilay izay ary tsy namela faritra akory fa nanjavona tanteraka. Samy nanana ny fahitany sy ny filazany ilay tranga ny tsirairay raha ny loharanom-baovao avy any an-toerana ihany fa ny maro amin’ireny dia ny hoe « ho sarotra ity taona 2012 ity.”
Fa ankoatra an’izay dia nisy traga hafahafa ihany koa tany Ambodivona Ambatolampy ihany. Havandra tokana no nilatsaka teo ampovoan-dalana ary boribory toy ireny baolina ireny.Vao latsaka ilay havandra tokana dia voalaza fa naka endrika toy ny olona ireny ary dia niezaka nanatona nijery sy nitangorona ny olona. Rehefa tafavory ireo liana tamin’ilay havandra dia nahagaga fa nihalevona tsikelikely ilay izay ary tsy namela faritra akory fa nanjavona tanteraka. Samy nanana ny fahitany sy ny filazany ilay tranga ny tsirairay raha ny loharanom-baovao avy any an-toerana ihany fa ny maro amin’ireny dia ny hoe « ho sarotra ity taona 2012 ity.”
Tuesday, January 24, 2012
L'éruption solaire qui touche la Terre est-elle dangereuse ?
Cette image, fournie par la NASA, a été prise dimanche 22 janvier, et montre l'éruption dans l'hémisphère Nord du soleil.
Certes, l'éruption solaire de la nuit du dimanche 22 au lundi 23 janvier ne rivalisera pas avec celle de 1989, qui avait provoqué au Québec et dans le nord-est des Etats-Unis une panne électrique générale de 9 heures. Ni avec celle de 1859, la plus violente jamais enregistrée, qui avait généré des surtensions sur le réseau télégraphique et des incendies en Amérique du Nord. Mais c'est tout de même "une belle bête", estime Ludwig Klein, astronome au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique de l'Observatoire de Paris. Le flux de protons dans l'espace interplanétaire est particulièrement intense : c'est le plus élevé depuis 2005.
Selon Doug Biesecker, physicien à l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) des Etats-Unis, l'éruption a projeté un nuage de plasma à la vitesse de 6,4 millions de km/h. La tempête géomagnétique induite est classée au niveau 3 sur une échelle de 5.
RÉVEIL DU SOLEIL
Notre astre solaire a ses colères qui suivent des cycles de onze ans entre deux pics d'activité. Il émerge actuellement d'un long sommeil qui a atteint son niveau le plus profond entre 2008 et 2010. Il atteindra le paroxysme de son agitation en 2013, prédisent les astronomes. Durant ces périodes d'effervescence, de nombreuses taches viennent ternir par endroit – et, paradoxalement, rendre globalement plus brillante – sa surface. Ces taches sont la manifestation d'un champ magnétique très agité, qui remonte par endroits des tréfonds de l'astre et atteint sa surface, formant alors une zone sombre à l'activité intense.
Le champ magnétique du Soleil s'ancre dans un gaz brûlant à des températures d'environ 6 000 degrés, et qui évolue dans un mouvement perpétuel comparable à une ébullition. Il est parcouru de particules électriquement chargées, protons ou électrons. L'énergie qui s'y emmagasine peut brusquement se libérer dans une explosion, qui crée un gaz encore plus brûlant, pouvant atteindre une dizaine de millions de degrés. C'est ce qui s'est passé lundi, explique Ludwig Klein.
Est alors éjectée dans l'espace une partie de la masse solaire accompagnée d'un champ magnétique propre. Celui-ci arrive en un jour ou deux sur Terre, c'est-à-dire aux alentours du mardi 24 janvier.
ORAGES MAGNÉTIQUES ET MARCHÉS FINANCIERS
Fort heureusement, les Terriens sont protégés de ces bombardements par une double enveloppe : la magnétosphère et l'atmosphère. Selon Ludwig Klein, les détecteurs de particules au sol n'ont, pour le moment, mesuré aucune activité anormale. Toutefois, des particules énergétiques solaires peuvent s'introduire dans la région des pôles. Le champ magnétique de l'astre, en se couplant avec son homologue terrestre, provoque alors des instabilités qui formeront des aurores boréales.
Aurore boréale au-dessus de Stockholm, en Suède.
Quant aux particules solaires, elles peuvent avoir des conséquences autrement plus fâcheuses. Notamment en déréglant les systèmes informatiques des satellites – et donc en perturbant potentiellement les systèmes de communication qui en dépendent. "On a déjà perdu plusieurs satellites de cette façon, qui ne parvenaient plus à bien interpréter leurs commandes", souligne Ludwig Klein.
Par ailleurs, la ionosphère, à environ 80 kilomètres au-dessus de nos têtes et utilisée pour les transmissions radio, peut également être touchée. Des problèmes de communication peuvent alors survenir sur des lignes aériennes proches des pôles. C'est arrivé en 2005, quand des avions volant dans la région du pôle Sud ont dû être redirigés, se souvient l'astrophysicien.
L'influence du vent solaire sur l'environnement terrestre
Même dans ce bas-monde, les tempêtes géomagnétiques peuvent avoir des effets insoupçonnés. En juin, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques notait que ce type d'aléa météorologique, consécutif à une éruption solaire, faisait partie des quelques risques majeurs susceptibles de perturber l'économie mondiale. De plus en plus intégré, le système économique – et notamment les marchés financiers – reposent en effet sur les technologies de l'information et de la communication.
Enfin, s'il n'y a à peu près aucun risque d'être criblé de protons tant qu'on reste sur le plancher des vaches, il n'en est pas de même pour les personnes voyageant en avion dans des régions polaires, et, a fortiori, pour les quelques humains qui évoluent hors du cocon atmosphérique. Il en est ainsi du personnel de la Station spatiale internationale, à près de 500 kilomètres de la Terre. Bien qu'ils soient toujours sous la protection de la magnétosphère, qui s'étend jusqu'à 40 000 km autour de la Terre, ils subissent de fortes radiations.
Certes, l'éruption solaire de la nuit du dimanche 22 au lundi 23 janvier ne rivalisera pas avec celle de 1989, qui avait provoqué au Québec et dans le nord-est des Etats-Unis une panne électrique générale de 9 heures. Ni avec celle de 1859, la plus violente jamais enregistrée, qui avait généré des surtensions sur le réseau télégraphique et des incendies en Amérique du Nord. Mais c'est tout de même "une belle bête", estime Ludwig Klein, astronome au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique de l'Observatoire de Paris. Le flux de protons dans l'espace interplanétaire est particulièrement intense : c'est le plus élevé depuis 2005.
Selon Doug Biesecker, physicien à l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) des Etats-Unis, l'éruption a projeté un nuage de plasma à la vitesse de 6,4 millions de km/h. La tempête géomagnétique induite est classée au niveau 3 sur une échelle de 5.
RÉVEIL DU SOLEIL
Notre astre solaire a ses colères qui suivent des cycles de onze ans entre deux pics d'activité. Il émerge actuellement d'un long sommeil qui a atteint son niveau le plus profond entre 2008 et 2010. Il atteindra le paroxysme de son agitation en 2013, prédisent les astronomes. Durant ces périodes d'effervescence, de nombreuses taches viennent ternir par endroit – et, paradoxalement, rendre globalement plus brillante – sa surface. Ces taches sont la manifestation d'un champ magnétique très agité, qui remonte par endroits des tréfonds de l'astre et atteint sa surface, formant alors une zone sombre à l'activité intense.
Le champ magnétique du Soleil s'ancre dans un gaz brûlant à des températures d'environ 6 000 degrés, et qui évolue dans un mouvement perpétuel comparable à une ébullition. Il est parcouru de particules électriquement chargées, protons ou électrons. L'énergie qui s'y emmagasine peut brusquement se libérer dans une explosion, qui crée un gaz encore plus brûlant, pouvant atteindre une dizaine de millions de degrés. C'est ce qui s'est passé lundi, explique Ludwig Klein.
Est alors éjectée dans l'espace une partie de la masse solaire accompagnée d'un champ magnétique propre. Celui-ci arrive en un jour ou deux sur Terre, c'est-à-dire aux alentours du mardi 24 janvier.
ORAGES MAGNÉTIQUES ET MARCHÉS FINANCIERS
Fort heureusement, les Terriens sont protégés de ces bombardements par une double enveloppe : la magnétosphère et l'atmosphère. Selon Ludwig Klein, les détecteurs de particules au sol n'ont, pour le moment, mesuré aucune activité anormale. Toutefois, des particules énergétiques solaires peuvent s'introduire dans la région des pôles. Le champ magnétique de l'astre, en se couplant avec son homologue terrestre, provoque alors des instabilités qui formeront des aurores boréales.
Aurore boréale au-dessus de Stockholm, en Suède.
Quant aux particules solaires, elles peuvent avoir des conséquences autrement plus fâcheuses. Notamment en déréglant les systèmes informatiques des satellites – et donc en perturbant potentiellement les systèmes de communication qui en dépendent. "On a déjà perdu plusieurs satellites de cette façon, qui ne parvenaient plus à bien interpréter leurs commandes", souligne Ludwig Klein.
Par ailleurs, la ionosphère, à environ 80 kilomètres au-dessus de nos têtes et utilisée pour les transmissions radio, peut également être touchée. Des problèmes de communication peuvent alors survenir sur des lignes aériennes proches des pôles. C'est arrivé en 2005, quand des avions volant dans la région du pôle Sud ont dû être redirigés, se souvient l'astrophysicien.
L'influence du vent solaire sur l'environnement terrestre
Même dans ce bas-monde, les tempêtes géomagnétiques peuvent avoir des effets insoupçonnés. En juin, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques notait que ce type d'aléa météorologique, consécutif à une éruption solaire, faisait partie des quelques risques majeurs susceptibles de perturber l'économie mondiale. De plus en plus intégré, le système économique – et notamment les marchés financiers – reposent en effet sur les technologies de l'information et de la communication.
Enfin, s'il n'y a à peu près aucun risque d'être criblé de protons tant qu'on reste sur le plancher des vaches, il n'en est pas de même pour les personnes voyageant en avion dans des régions polaires, et, a fortiori, pour les quelques humains qui évoluent hors du cocon atmosphérique. Il en est ainsi du personnel de la Station spatiale internationale, à près de 500 kilomètres de la Terre. Bien qu'ils soient toujours sous la protection de la magnétosphère, qui s'étend jusqu'à 40 000 km autour de la Terre, ils subissent de fortes radiations.
Mardi 24 janvier ,le cyclone Funso provoque des rafales à plus de 275 km/h
A 15h, le centre du cyclone tropical Funso était situé à 475km au nord ouest de Morombe avec un déplacement sud sud ouest, avec des vents moyens atteignant les 195km/h et des rafales de 275km/h.
Le responsable de l'Apipa a indiqué que malgré les pluies incessantes de ces derniers jours, aucun risque de crue ou de montée des eaux n'est à craindre
Monday, January 23, 2012
Océan Indien Bientôt une université à Mayotte
Attendue depuis des années, l’université de Mayotte devrait voir le jour à la rentrée de septembre 2012. Plus de 1 000 élèves sont attendus.
Le nouveau centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Mayotte devrait voir le jour à la rentrée 2012. Après un décret de création pris en octobre dernier, et la nomination d’Emmanuel Roux à la tête de la structure un mois plus tard, le chantier est en cours.
Selon les premières déclarations de cet administrateur provisoire, quatre départements formeront le centre : droit-économie-gestion, sciences exactes, lettres et sciences humaines ainsi qu’un IUFM.
Pas moins de 1.000 étudiants sont attendus dès 2012, "3.000 à 4.000 à terme" annonce Mayotte Hebdo. Le média rapporte d’ailleurs qu’actuellement 1.800 lycéens sortent du système bac en poche mais seulement 220 suivent un cursus universitaire.
Le nouveau centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Mayotte devrait voir le jour à la rentrée 2012. Après un décret de création pris en octobre dernier, et la nomination d’Emmanuel Roux à la tête de la structure un mois plus tard, le chantier est en cours.
Selon les premières déclarations de cet administrateur provisoire, quatre départements formeront le centre : droit-économie-gestion, sciences exactes, lettres et sciences humaines ainsi qu’un IUFM.
Pas moins de 1.000 étudiants sont attendus dès 2012, "3.000 à 4.000 à terme" annonce Mayotte Hebdo. Le média rapporte d’ailleurs qu’actuellement 1.800 lycéens sortent du système bac en poche mais seulement 220 suivent un cursus universitaire.
Sakoroka Ivato : Olona iray maty, roa maratra ary fito voasambotra
Nisy nandrehitra ny fanariana fako vita amin’ny « plastique » teo akaikin’ny Cargo Air France. Io no anisan’ny nitarika ny sakoroka tamin’ny sabotsy.
Tamin’ny fotoana nandehanan’ny olona maro hamonjy fodiana no raikitra ny sakoroka. Vokatr’izany zavatra izany, olona iray no fantatra fa maty, roa hafa maratra ary mbola tsaboina eny amin’ny HJRA. Etsy andaniny, olona fito no nosamborin’ny mpitandro filaminana ary tazonina eny amin’ny biraon’ny zandary Tana ville eny Betongolo.
Sakoroka. Tsy dia mbola lavitra ny seranam-piaramanidina no niandoahan’ny sakoroka. Nisy andian’olona nandrehitra ny fanariana fako iray teo akaikin’ny Cargo Air France. Io zavatra io no nitarika ny fisavoritahana. Tokony ho tany amin’ny 5 ora mahery tany ho any no niseho izany. Nisy koa anefa tetsy andanin’izany, olona nametraka barazy ary nadrehitra afo ihany koa. Ny toratorabato manaraka ihany. Tsy niandry ela ireo mpitandro filaminana fa avy hatrany dia niditra an-tsehatra nanaparitaka ireo olona ireo tamin’ny fanapoahana grenady mandatsan-dranomaso. Dia samy nirifatra nitady ny lalany ny rehetra. Ireo andian’olona nihetraketraka tamin’izany dia niezaka nanimba zavatra tamin’ny torabato. Vokany, fiaran’ny gazety Taratra sy an’ny zandary iray no vaky fitaratra avy aoriana. Voatoraka ihany koa ny fitaratra anoloana an’ny Auto Diffusion sy ny Toyota ary nahasimbana.
Olona maty. Tsy nijanona tamin’izany anefa ny raharaha fa raikitra ny fanenjehana nataon’ireo mpitandro filaminana miampy ny fandefasana grenady mandatsa-dranomaso. Hatreny Talatamaty, mbola re hatrany ny firefotry ny grenady. Nisy olona maromaro niaraka hiakatra aty an-drenivohitra. Tsy nisy fiara mpitatitra intsony anefa ka dia tsy maintsy nandeha an-tongotra. Anisan’ireo ity olona namoy ny ainy ity antsoina hoe Rabemiarana Njaka. Araka ny fitantaran’ny fianakaviana dia niaraka izy ireo. Tampoka teo anefa toa nitolefika fotsiny ilay lehilahy ary tsy afaka nandeha. Niantso ireo havany izy hijery azy fa tena marary. Dia noraisina ary notantanana. Tao amin’ny hatony no nitarainany ho narary. Rehefa nojerena dia nivonto be izany ary malemilemy. Tsy misy rà mivoaka anefa amin’io faritra io. Tsy nisy nahalala na voatora-bato na voatifitra grenady na bala fingotra izy. Tapaka ny hevitra fa tsy maintsy hampidirina hopitaly ity maratra ity. Nahita fiara nitondra azy ihany ireo niaraka taminy. Avy hatrany dia nampidirina tao amin’ny “service neuro-chirurgie” izy rehefa teny Ampefiloha. Nizaha azy teo ny mpitsabo ary novidiana ny fanafody. Rehefa tany amin’ny 9 ora alina tany anefa, tsy nahatsiaro tena intsony i Njaka ary dia nalefa tany amin’ny sampana famelomana aina. Ny vaovao ihany no nahalalana fa tamin’ny 10 ora sy sasany no maty izy.
Rehefa nanontaniana, omaly, ny mpitsabo nandray an-tanana azy dia nanambara fa raha tsy vita ny “autopsie”, tsy afaka milaza izay zavatra nahazo marina an’io lehilahy io izy. Nilaza koa izy fa ny maratra iray dia mitovy tsara amin’ny nahazo ity maty ity ny nahazo azy. Mivonto ihany koa lohany ary tsy mandeha rà. Ity farany ity moa dia omaly maraina vao tonga tao amin’ny hopitaly ary mbola tsaboina.
Fito nosamborina. Tao anatin’izany sakoroka izany dia fantatra ihany koa fa olona fito no nosamborin’ny mpitandro filaminana voatondro ho an’isan’ireo nametraka barazy sy nandehitra ny afo tetsy sy teroa ireny. Amin’izao fotoana izao dia tazonina eny amin’ny zandary Tana ville eny Betongolo izy ireo hatao famotorana.
Tamin’ny fotoana nandehanan’ny olona maro hamonjy fodiana no raikitra ny sakoroka. Vokatr’izany zavatra izany, olona iray no fantatra fa maty, roa hafa maratra ary mbola tsaboina eny amin’ny HJRA. Etsy andaniny, olona fito no nosamborin’ny mpitandro filaminana ary tazonina eny amin’ny biraon’ny zandary Tana ville eny Betongolo.
Sakoroka. Tsy dia mbola lavitra ny seranam-piaramanidina no niandoahan’ny sakoroka. Nisy andian’olona nandrehitra ny fanariana fako iray teo akaikin’ny Cargo Air France. Io zavatra io no nitarika ny fisavoritahana. Tokony ho tany amin’ny 5 ora mahery tany ho any no niseho izany. Nisy koa anefa tetsy andanin’izany, olona nametraka barazy ary nadrehitra afo ihany koa. Ny toratorabato manaraka ihany. Tsy niandry ela ireo mpitandro filaminana fa avy hatrany dia niditra an-tsehatra nanaparitaka ireo olona ireo tamin’ny fanapoahana grenady mandatsan-dranomaso. Dia samy nirifatra nitady ny lalany ny rehetra. Ireo andian’olona nihetraketraka tamin’izany dia niezaka nanimba zavatra tamin’ny torabato. Vokany, fiaran’ny gazety Taratra sy an’ny zandary iray no vaky fitaratra avy aoriana. Voatoraka ihany koa ny fitaratra anoloana an’ny Auto Diffusion sy ny Toyota ary nahasimbana.
Olona maty. Tsy nijanona tamin’izany anefa ny raharaha fa raikitra ny fanenjehana nataon’ireo mpitandro filaminana miampy ny fandefasana grenady mandatsa-dranomaso. Hatreny Talatamaty, mbola re hatrany ny firefotry ny grenady. Nisy olona maromaro niaraka hiakatra aty an-drenivohitra. Tsy nisy fiara mpitatitra intsony anefa ka dia tsy maintsy nandeha an-tongotra. Anisan’ireo ity olona namoy ny ainy ity antsoina hoe Rabemiarana Njaka. Araka ny fitantaran’ny fianakaviana dia niaraka izy ireo. Tampoka teo anefa toa nitolefika fotsiny ilay lehilahy ary tsy afaka nandeha. Niantso ireo havany izy hijery azy fa tena marary. Dia noraisina ary notantanana. Tao amin’ny hatony no nitarainany ho narary. Rehefa nojerena dia nivonto be izany ary malemilemy. Tsy misy rà mivoaka anefa amin’io faritra io. Tsy nisy nahalala na voatora-bato na voatifitra grenady na bala fingotra izy. Tapaka ny hevitra fa tsy maintsy hampidirina hopitaly ity maratra ity. Nahita fiara nitondra azy ihany ireo niaraka taminy. Avy hatrany dia nampidirina tao amin’ny “service neuro-chirurgie” izy rehefa teny Ampefiloha. Nizaha azy teo ny mpitsabo ary novidiana ny fanafody. Rehefa tany amin’ny 9 ora alina tany anefa, tsy nahatsiaro tena intsony i Njaka ary dia nalefa tany amin’ny sampana famelomana aina. Ny vaovao ihany no nahalalana fa tamin’ny 10 ora sy sasany no maty izy.
Rehefa nanontaniana, omaly, ny mpitsabo nandray an-tanana azy dia nanambara fa raha tsy vita ny “autopsie”, tsy afaka milaza izay zavatra nahazo marina an’io lehilahy io izy. Nilaza koa izy fa ny maratra iray dia mitovy tsara amin’ny nahazo ity maty ity ny nahazo azy. Mivonto ihany koa lohany ary tsy mandeha rà. Ity farany ity moa dia omaly maraina vao tonga tao amin’ny hopitaly ary mbola tsaboina.
Fito nosamborina. Tao anatin’izany sakoroka izany dia fantatra ihany koa fa olona fito no nosamborin’ny mpitandro filaminana voatondro ho an’isan’ireo nametraka barazy sy nandehitra ny afo tetsy sy teroa ireny. Amin’izao fotoana izao dia tazonina eny amin’ny zandary Tana ville eny Betongolo izy ireo hatao famotorana.
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