Cambriolage, dans la nuit de dimanche, à la soute à bombe de la Base aéronavale d’Ivato . Des individus ont pu s’y introduire et repartir avec un carton d’un millier de cartouches .
Des individus sont entrés par effraction dans un magasin de munitions à Ivato. Près d'un millier de cartouches pour fusil Kalachnikov ont disparu.
Coup de théâtre à la soute à bombes de la Base Aéronavale d'Ivato (BANI). Dimanche, le cambriolage d'un magasin de munitions a été constaté. L'enquête est encore balbutiante. Jusqu'à hier soir, les gendarmes, seuls habilités à travailler sur cette affaire, n'ont pas encore obtenu le feu vert de leurs frères d'armes des forces armées. Aux dernières nouvelles, les enquêteurs attendraient encore l'aval de l'État Major Général de l'Armée, avant de pouvoir plonger dans les investigations et entrer de plain- pied dans les auditions.
Le cambriolage a été perpétré dans la nuit de samedi à dimanche. Très tôt vers 4 heures du matin, des militaires en faction aux abords du magasin pris pour cible, étaient désemparés en découvrant une ouverture dans les feuilles de tôle, faisant office de mur.
Au terme d'un inventaire, la disparition d'une boîte contenant un millier de cartouches a été constatée. De calibre 7,62 millimètres, les munitions dérobées sont utilisées pour les fusils Kalachikov.
Vétusté
Une source de la BANI indique que les boîtes de cartouches et les grenades sont disposées en pagaille dans le dépôt de munitions où a eu lieu le cambriolage. Curieusement, les individus qui y ont pénétré n'ont dérobé qu’une seule boîte.
La porte d'accès au magasin est intacte. A la lumière du constat, il s'est avéré que les voleurs ont soulevé les feuilles de tôle après avoir détaché les fixations avec des outils qu'ils ont apportés. Les militaires, chargés de faire la garde n'ont rien remarqué quand ils étaient en faction.
Sis au camp de la BANI, le bâtiment est censé être à toute heure, sous haute surveillance. Il est placé sous les regards vigilants de ce corps bien que les munitions et les grenades qui y sont gardées, soient celles du Premier Régiment de la Force d'Intervention (RFI).
Selon les informations recueillies sur place, la vétusté de certaines infrastructures à la BANI serait favorable à l'intrusion de civils ou même de malfaiteurs. « Le camp est clôturé par un grillage, toutefois, il y a des brèches un peu partout. Cela pourrait expliquer par où les cambrioleurs sont entrés et par où ils sont repartis», affirme un sous-officier. Pour l'heure, aucun suspect n'a encore été entendu.
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