En lien étroit avec la mouvance Zafy Albert, les proches parents du lieutenant colonel Charles Andrianasoavina ont appelé la presse ce jeudi 15 décembre pour lui faire part de leurs convictions quant à l’état de santé du détenu Charles Andrianasoavina, qui avait été hospitalisé et qui avait été opéré le soir du mercredi 14 décembre à l’hôpital Joseph Ravoahangy à Ampefiloha. Connaissant le colonel Charles comme n’étant pas maladif et ne souffrant d’une maladie quelconque depuis toujours, ses proches parents sont convaincus que leur frère n’a pu être que victime soit d’une torture grave, soit d’un empoisonnement qui avait déjà commencé à l’affaiblir.
Pour soutenir leur thèse, ils ont évoqué des occlusions intestinales et des hématomes sur plusieurs endroits de son corps – au niveau des côtes et sous les aisselles. Les chirurgiens ont enlevé une partie de cet intestin affecté qui sera soumis à des analyses selon sa sœur, Adelinette Mirarisoa, qui était face à la presse. Charles Andrianasoavina avait vraiment frôlé la mort au moment où il avait été autorisé à passer la visite médicale et heureusement que les médecins ont insisté pour qu’il soit immédiatement admis à l’hôpital pour faire l’objet d’intervention chirurgicale, soutient-elle.
Selon d’autres membres de la famille du détenu, Charles aurait trop souffert des tortures dont il aurait fait l’objet sinon son corps ne présenterait pas autant d’hématomes. Selon eux, il y aurait eu des traces de piqûres sous les aisselles de leur frère.
Ce jeudi 15 décembre, le Lt-colonel Charles est en salle de réanimation post-opératoire et son état de santé s’améliore disent ses proches. Par contre aucune voix officielle ou médicale ne confirme ou n’infirme les déclarations publiques des proches du lieutenant-colonel.
Ne manquant pas de tirer à boulets rouges contre le pouvoir, Lalatiana Ravololomanana a saisi l’occasion pour déclarer que le pouvoir voulait se débarrasser de Charles car il gêne comme étant l’acteur du coup d’État et au centre de tous les événements de 2009. Quoi qu’il en soit, l’occasion a été saisie par cette figure politique de la mouvance Zafy pour dénoncer le non respect des droits de l’homme et des droits des détenus.
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