Pile ou face, pour façonner l’image de la Transition que l’on qualifie de consensuelle. Mamy Rakotoarivelo possède la même origine ethnique que le Président de la Transition d’un côté tandis que de l’autre Jean Eugène Vononahitsy possède une sensibilité presque inconditionnelle pour apporter un soutien à Andry Rajoelina. Mais avec tous ces clivages pour espérer réussir un équilibre on ne s’en sortirait plus. On pourrait par contre réfléchir sur les mérites de l’un et de l’autre à occuper ce poste, ou plutôt à se résoudre à faire son choix contre l’individu qui démériterait plus que l’autre.
Dès que l’on aborde ce sujet de manque de mérite, se pose obligatoirement la question de virginité, du casier judiciaire s’entend. Ici encore tout le’ système de la Transition pêche en anticipant sur une loi encore inexistante. On a laissé Didier Ratsiraka rentrer au pays, on a nommé Pierrot Rajaonarivelo ministre, Jean Eugène siège au Congrès de la Transition, et Pety Rakotoniaina trône à la Mairie de Fianarantsoa. Un dénominateur commun lie tous ces acteurs dans la Transition.
Monsieur Vononahitsy va-t-il réussir la passe de deux ? Après sa désignation au Congrès parviendra-t-il à convaincre ses pairs-copains qu’il est le mieux qualifié pour diriger et représenter cette « noble » assemblée. On ne peut exclure d’avance l’une quelconque des hypothèses qui peuvent passer par la tête. Raharinaivo Andrianatoandro qui dignement se retire de la compétition tant il a perdu de tous ses charmes, en illustre ces retournements de situation imprévisibles. Personne ne donnait cher de l’avenir de cet homme alors que quelques mois auparavant le régime le considérait comme simple gibier de potence, un simple revirement et le voilà qui a été propulsé sinon deuxième du moins troisième ou même quatrième personnage de la Transition.
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