La Confédération des syndicats des grands corps de l’État (CSGCE) a fait appel à la presse à l’espace Mon Goûter à Andrefan’Ambohijanahary ce vendredi 18 novembre pour lui faire part de ses préoccupations et revendications par rapport au cours des événements et par rapport aux parties impliquées dans la mise en œuvre de la feuille de route. Si jamais aucun gouvernement n’est debout jusqu’à ce jeudi 24 novembre, le CSGCE prendra ses responsabilités et réunira une assemblée générale et n’écarte pas l’idée de former un gouvernement de technocrates.
C’est l’ultimatum lancé par cette confédération des syndicats des technocrates. Elle appelle alors le président de la transition, le Premier ministre, les signataires de la feuille de route, la Troïka de la SADC à ce qu’ils composent rapidement un gouvernement. D’ailleurs, selon la CSGCE, ce gouvernement devra s’ouvrir à toutes les entités dont les sociétés civiles, les raiamandreny, les opérateurs économiques et jusqu’à l’Armée. Chacune de ces entités aura un rôle précis dans ce gouvernement dont la mission est d’assurer avec efficience la gestion des affaires courantes, de préparer des élections admises par tous ; l’Armée pour sa part fera fonction de force exécutoire si les raiamandreny s’attellent à la réconciliation nationale.
En attendant l’échéance du 24 novembre, la CSGCE insiste : il faut que les ministères suivants soient confiés à des technocrates : l’Intérieur, la Justice, les Finances et le Budget, la Communication, la Santé et l’Éducation nationale.
No comments:
Post a Comment