Le « vary mora » n’attire pas encore un certain nombre de détaillants qui disposent encore d’un stock de riz plus ou moins important et attendent l’épuisement de celui-ci avant de s’approvisionner en riz à prix réduit.
Les premiers bénéficiaires du riz importé de Birmanie par l’Etat et vendu à Ar 900 le kilo, ont commencé à s’approvisionner auprès des points de vente. Mais pour ce qui est de la capitale, ce produit n’est pas encore suffisamment répandu à travers la ville.
En effet, ce riz baptisé « vary mora » est encore assez difficile à trouver dans certains quartiers où les détaillants ne sont pas tellement enthousiastes à l’idée de vendre ce produit, leurs propres stocks n’étant pas encore écoulés. « Nous vendons du riz à Ar 1 700 le kilo, pour le type ‘makalioka’ et vendre du vary mora à Ar 900 ne nous arrange pas du tout dans la mesure où les clients se rueront inévitablement sur celui-ci, et nos stocks nous resteront sur les bras ». Ainsi, ces détaillants préfèrent d’abord écouler leurs propres stocks avant de s’intéresser au « vary mora ». Rappelons que celui-ci, acheté à Ar 860 le kilo par les détaillants, leur permet de réaliser un bénéfice de Ar 40 par kilo de riz vendu (C'est à dire vendre 1 tonne de riz pour obtenir une marge de 40.000 Ar).
En attendant que le « vary mora » soit disponible à grande échelle auprès d’un grand nombre de détaillants, les consommateurs continuent toujours d’acheter du riz à Ar 1 600 ou Ar 1 700, faute de pouvoir trouver mieux. A signaler que sur les 20 000 tonnes de riz importées par l’Etat, 5 000 tonnes iront aux populations du Sud de la Grande Ile. Les autres régions commencent à être ravitaillées, à l’instar d’Antsirabe où 95 tonnes de « vary mora » viennent d’être livrées.
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