Le contrôle des activités de pêches surtout illicites sera renforcé car le CSP vient d’être équipé d’une nouvelle technologie.
Le Centre de Surveillance de Pêche (CSP) dispose maintenant d’un e-Station ou Environmental Station via le programme AMESD financé par l’Union Européenne. Cette station thématique est composée d’une antenne parabolique et de trois micro-ordinateurs. « Ce qui permet ainsi d’assurer une surveillance par satellite de toute la Zone Economique Exclusive de Madagascar pour une meilleure gestion de nos ressources halieutiques», a déclaré le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, le Dr Hery Raharisaina, lors de son inauguration hier. « On peut également identifier les zones de pêche potentielle et en même temps contrôler les activités de pêche », a-t-il poursuivi.
Pêches illicites. Plus précisément, c’est un système automatique collectant en temps réel des données océanographiques et météorologiques dont des images satellites et leurs produits dérivés. On peut citer la température de surface de la mer, les courants marins de surface, le vent, la hauteur des vagues et la salinité servant entre autres à protéger l’écologie marine contre les éventuels risques de toxication des produits de pêche. La production primaire sera également identifiée via l’analyse de ces données océanographiques en vue de prédire les potentielles zones de pêche au profit des opérateurs économiques. Le contrôle des activités de pêches surtout illicites dans la Zone Economique Exclusive de Madagascar, sera en plus renforcé grâce à cette nouvelle technologie financée à hauteur de 10 000 Euros dans le cadre de la mise en œuvre du programme AMESD. En effet, le CSP peut programmer à l’avance le mouvement de ses trois navires de surveillance
2 tonnes de requins. Notons qu’un bateau battant pavillon sri-lankais effectuant une pêche illicite dans la région de Nosy-Be vient d’être appréhendé par le Centre de Surveillance de Pêche. C’est le deuxième navire de pêche commettant une infraction dans les zones de pêche de la Grande Ile. Les captures de cet opérateur sri-lankais d’une quantité de 2 tonnes de requins ont été ensuite saisies. Les procédures de transaction sont actuellement en cours suite à la convocation de cet opérateur étranger, selon les explications du ministre de tutelle. Par ailleurs, il a saisi cette occasion pour présenter le site web de son département servant à informer le public sur le secteur de la pêche et de l’aquaculture.
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