Le PDS Edgard Razafindravahy a participé à la marche avec son épouse.
Antananarivo n’a pas connu le bruit des voitures et des motos hier. La population a prouvé la possibilité d’un environnement sain dans la ville.
Pas de circulation de voiture, pas de fumées empêchant les piétons de respirer. Tels étaient les défis de la journée Tana sans moteurs, hier. L'office régional du tourisme d'Analamanga (ORTANA), la société Naoxime et la commune urbaine d'Antananarivo ont organisé, hier, des manifestations sociales et culturelles pour la journée de Tana sans moteurs. « Ceci est fait pour redorer l'image de la ville d'un côté et de l’autre pour présenter Antananarivo et ses monuments à la population qui a effectué la marche », explique le président de la délégation spéciale d'Antananarivo, Edgard Razafindravahy, qui a participé à la marche avec son épouse Rindra Razafindravahy.
Des kilomètres
Artistes, écoliers, fonctionnaires, entreprises ayant porté leurs banderoles,... sous la houlette du couple Razafindravahy et des guides professionnels de l'ORTANA ont effectué des kilomètres de marche à pied depuis l'hôtel de ville, en passant par l'escalier Delastelle autrefois, devenu celui de Ranavalona à Antaninarenina actuellement, puis d'Ambatonakanga où les martyrs auraient été détenus avant d'être conduits à Ampahamarinana. Le chemin s'est poursuivi, ensuite, vers l'ancien Palais de Justice à Ambatondrafandrana pour rejoindre la troisième porte d'Antananarivo qui est l'Ambavahadimitafo. Après le passage de la foule sur la place d'Andohalo, la place du mouvement démocratique pour la rénovation malgache (MDRM) à Ambohijatovo n'était pas en reste avant de revenir à l'hôtel de ville Analakely où des manifestations culturelles ont eu lieu ainsi que des concours de rollers et une course à bicyclette qui sont des moyens de transport sans moteur.
Des collines, couloirs et escaliers ont été traversés par une foule désirant connaître sa ville et ses monuments en chantant et accompagnée des tambours. Une manifestation qu'un bon nombre de ceux qui ont effectué la marche apprécient. « Qu'il y ait encore d'autres marches parce que non seulement l'ambiance a été bonne mais aussi on a pu apprendre des choses qu’on n'a jamais su sur Antananarivo », se réjouit Florentine Raholiarisoa, une mère de famille qui habite à Ambondrona, ayant effectué la marche avec sa famille. Le PDS a déjà répondu, en conclusion, que ceci n'est que le début et que d'autres découvertes suivront.
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