Thursday, June 23, 2011
Retour sans condition de Ravalo : Zuma et Kabila persistent et signent
Jeudi, 23 Juin 2011 00:00
Les présidents Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Joseph Kabila (RDC) persistent sur la nécessité d’appliquer la résolution du sommet de Sandton.
La pression monte au niveau international. Après le refus de la HAT d’appliquer la résolution de Sandton qui préconise le retour sans condition de tous les exilés politiques, y compris Marc Ravalomanana, c’est aux présidents sud-africain, Jacob Zuma, et congolais, Joseph Kabila de riposter. C’était mardi dernier à Lubumbashi en marge du sommet auquel ces deux chefs d’Etat de la SADC ont participé. Jacob Zuma et Joseph Kabila « ont déploré la déclaration de la HAT de Madagascar qui n’a pas accepté la décision issue du sommet extraordinaire de la SADC relative à la mise en œuvre de la feuille de route sur Madagascar. »
Intérêt des Malgaches. Le président sud-africain, Jacob Zuma, et son homologue congolais Joseph Kabila ont exhorté « la Haute autorité de transition à prendre en compte la décision du sommet (Sandton), à placer l’intérêt des Malgaches au-dessus de tout en vue de permettre au pays de retourner à l’ordre constitutionnel et retrouver sa place dans le concert des nations. » Un communiqué publié à l’issue du sommet de Lubumbashi rappelle une disposition de la résolution de Sandton qui demande à la HAT « de permettre à tous les Malgaches en exil pour des raisons politiques de retourner au pays sans condition, y compris Marc Ravalomanana ».
Proposition d’amendement. 48 heures avant cette déclaration conjointe de deux chefs d’Etat influents de la SADC sur Madagascar, le secrétaire exécutif de la Communauté de Développement d’Afrique Australe, le Dr Tomaz Salomao, a envoyé aux chefs de file des entités politiques concernées une proposition d’amendement qui dénature la résolution de Sandton dans son article sur le retour des exilés. Alors que le sommet des chefs d’Etat est l’instance suprême de la prise de décision au sein de la SADC. En tout cas, force est de constater que les chefs d’Etat de la SADC ne veulent plus que la résolution de la crise à Madagascar traîne. Ils accentuent avec l’Union européenne la pression en resserrant l’étau autour de la HAT.
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