"lol" est un sigle d'origine anglaise qui remplace "Lots Of Laughs," littéralement "beaucoup de rires" ;ou aussi Laughing Out Loud ; car en anglais, le nom "laugh" peut être employé dans une telle expression, à l'inverse du français. Cela signifie donc approximativement "Rires abondants" ou "mort de rire" et est employé, comme vous le savez, dans le langage SMS, MSN ou chat pour alléger le ton de la conversation et pour préciser, s'il est nécessaire, que l'énoncé précédant portait à rire.
S'il m'est permis de donner mon avis, je dirais que l'emploi abusif de ce sigle tend à faire s'habituer à celui-ci, au point que de nos jours, si on ne précise pas un "lol" pour dire "je rigole," nos interlocuteurs on tendance à mal prendre ce que nous disons, car nos propos leur semblent plus froids, alors qu'il n'en est rien.
Et c'est sans compter sur l'extrême subtilité des gens qui vous glissent un reproche flanqué d'un "lol" pour mieux le faire passer !
Quant au "NDLR" des journaux, il s'agit là encore d'un sigle : cela veut dire "Note De La Rédaction." Il prévient donc qu'un parenthèse s'opère au milieu d'une information ou d'une citation, afin que le journaliste apporte une information supplémentaire qui aidera le lecteur à comprendre son propos.
Une note de la rédaction est, dans la presse écrite, une note qu'une personne insère au sein d'un texte dont elle n'est pas l'auteur. Cette portion est alors placée en incise, suivie ou précédée du sigle NDLR, le tout séparé du texte original par des parenthèses ou des crochets.
Ce complément peut être d'ordre factuel, ou tenir de l'opinion. Il peut provenir :
* de la rédaction en chef du journal qui publie un texte, mais souhaite émettre un point de vue différent, par exemple dans un article écrit par l'un de ses journalistes, un éditorial, le courrier d'un lecteur, un droit de réponse ;
* d'un journaliste qui signale ainsi qu'il reprend la parole au sein de propos qu'il rapporte dans son article : courte citation ou interview in extenso.
Bien que le sigle « NDLR » devrait normalement apparaître en capitales, on trouve parfois celui-ci typographié « NdlR » ou « Ndlr », voire totalement en minuscules (« ndlr »).
Il est également possible de mentionner NDR pour « Note du rédacteur ».
Dans la première formule de Libération, il y avait des « notes de la claviste » (NDLC), par lesquelles les opératrices de saisie avaient la possibilité de faire connaître leur avis sur des passages des articles qu'elles tapaient.
Vous comprendrez donc pourquoi il est rare de trouver un "lol" et un "ndlr" dans le même texte ! A ne pas confondre avec "mdr" (mort de rire).
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