La coiffure, un métier décoiffé. C’est l’image que l’on se fait ce secteur d’activité qui comme tant d’autres, n’est pas épargné par le vent de la crise qui perdure dans le pays, ne laissant rien sur son passage, même pas un brin de… cheveux !
Rafaramalala Romualdine, propriétaire-gérante de la coiffure « Andraina » Ambositra, nous évoque la situation : « Si avant la période de crise, pendant les grandes vacances (juillet et août), je recevais continuellement pas moins de 10 clients par jour. Actuellement et toujours correspondant à la même période, je reçois à peine 2 ou 3 personnes. » Une conjoncture aberrante qui a fait dire à cette dame que le métier ne fait plus vivre son homme. Rafaramalala Romualdine de dénoncer par la même occasion le secteur informel qui mine le métier.
Heureusement qu’elle n’a pas que son salon de coiffure comme activité. Elle et son époux gèrent également un centre de formation professionnelle pour ne pas avoir à s’arracher les cheveux comme tant d’autres qui ne possèdent qu’une seule activité au point parfois, de se rendre chauve tout simplement pour n’avoir pas pu casser même un œuf…
Anastase
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