Comment lutter efficacement contre l'arthrose ?
L’arthrose
peut toucher toutes les articulations mais le plus souvent ce sont les
articulations qui travaillent le plus qui sont le plus fréquemment
atteintes et celles qui supportent le poids du corps.
On distingue :
1. la coxarthrose qui affecte l’articulation de la hanche
2. la gonarthrose qui atteint le genou et raidit le pas
3. la cervicarthrose qui touche la colonne vertébrale
4. la lombarthrose qui concerne les vertèbres lombaires du bas du dos et peut entraîner lumbago et sciatique
5. l’omarthrose se situe à l’épaule
6. l’arthrose digitale est localisée aux doigts. Si c’est le pouce qui est concerné, on parle alors de rhizarthrose.
La
consommation d’aliments riches en vitamine C et en caroténoïdes
protégerait les articulations de l’arthrose, selon une étude de
l’université de Monash à Melbourne (Australie).
Tout
au long de notre vie, nous marchons, nous plions nos bras et nos genoux.
Et si nos mouvements sont si fluides, c’est grâce au glissement des
cartilages entre eux. Ces cartilages sont des tissus capables d’amortir
les chocs et de glisser les uns sur les autres grâce à un lubrifiant
sécrété par la membrane synoviale située au niveau de l’articulation.
Ils s’usent à chacun de nos mouvements mais il existe un système
d’entretien capable de les régénérer. Au fil des années, ce système
fonctionne moins bien. C’est ainsi qu’apparaissent les premiers
symptômes de l’arthrose, la « maladie de l’usure des articulations », en
général vers l’âge de 40-50.
Le Dr Yuanyuan Wang et
son équipe ont évalué les apports nutritionnels de 293 hommes et femmes
âgés d’environ 40 ans. Pour cela, les participants ont rempli un
questionnaire très détaillé sur leurs habitudes alimentaires. Ces
volontaires étaient en bonne santé et n’avaient aucun problème
articulaire au début de l’étude.
Dix ans plus tard, chacun d’entre
eux a été soumis à un IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) dans le
but d’évaluer les défauts et le volume des cartilages au niveau du
genou.
Résultat : les participants dont l’alimentation
apportait le plus de vitamine C, notamment ceux qui consommaient
beaucoup de fruits, présentaient le risque le plus faible de souffrir
d’arthrose au genou par rapport aux autres participants. De plus, les
cartilages les moins abîmés ont été observés chez les participants dont
l’alimentation apportait le plus de lutéine et de zéaxanthine – deux
types de caroténoïdes trouvés en abondance dans les légumes verts – par
rapport aux autres participants.
Il est cependant fortement déconseillé d’abuser du citron qui peut au contraire accentuer les douleurs.
Rébecca Mailly
Les caroténoïdes réduisent le risque du cancer du sein
En fait c'est quoi les caroténoïdes?
On regroupe sous le terme de caroténoïde les carotènes et les xanthophylles.
Le
carotène est un terpène découvert en 1881 par Wachenroder. C'est un
pigment de couleur orange, dimère de la vitamine A. Il est important
pour la photosynthèse. Il se présente majoritairement sous les formes α
et β-carotène et plus minoritairement sous les formes ε, γ, δ ou
ζ-carotène.
Par extension, on appelle carotènes l’ensemble des
caroténoïdes qui ne sont pas oxygénés (comme le lycopène, le phytoène…) :
ce sont des tétraterpènes, ils comportent quarante atomes de carbone.
Les
xanthophylles sont des molécules de couleur jaune dérivées des
carotènes, par ajout d'atomes d'oxygène (fonctions alcool, cétone,
époxy, …). Elles appartiennent à la famille des caroténoïdes. On les
rencontre dans les chloroplastes ou les chromoplastes des cellules
végétales, notamment dans les pétales de certaines fleurs de couleur
jaune, orange ou rouge, et chez les algues, par exemple les algues
brunes (Phéophycées) où celles-ci masquent la chlorophylle.
Les
caroténoïdes sont des pigments plutôt orange et jaunes répandus chez de
très nombreux organismes vivants. Liposolubles, ils sont en général
facilement assimilables par les organismes. Ils appartiennent à la
famille chimiques des terpénoïdes, formés à partir de la polymérisation
d'unités isoprènes à structure aliphatique ou alicyclique. Il est
généralement admis qu'ils suivent des voies métaboliques similaires à
celles des lipides. Ils sont synthétisés par toutes les algues, toutes
les plantes vertes et par de nombreux champignons et bactéries (dont les
cyanobactéries). Ils sont absorbés par les animaux dans leur
nourriture.
Chez les plantes, ce sont des pigments accessoires de
la photosynthèse, qui ont deux rôles principaux : un rôle de collecteur
de lumière (transfert à la chlorophylle de l’énergie lumineuse qu’ils
absorbent dans les gammes du spectre situées entre le violet et le
rouge) et un rôle photoprotecteur (récupération de l'énergie de la
chlorophylle en particulier en cas d'excès de lumière). Ils sont
contenus dans les chloroplastes et plus particulièrement les
chromoplastes. Ils jouent aussi un rôle moins connu, comme précurseurs
pour la biosynthèse d’apocaroténoïdes[2] comme l'apocaroténal ou
certaines hormones végétales (acide abscissique, strigolactones, …).
Les
caroténoïdes jouent un rôle important dans la nutrition et la santé,
car plusieurs sont des provitamines A, et certains présentent aussi des
activités anti-cancer et antioxydantes. Ils stimulent aussi la synthèse
d'anticorps.
Les femmes qui mangent le plus d’aliments
riches en caroténoïdes ont moins de risque de développer un cancer du
sein avant la ménopause.
Comment
diminuer le risque de cancer du sein chez les femmes non ménopausées ?
En faisant le plein de caroténoïdes. Une équipe de chercheurs américains
vient en effet de montrer que les femmes qui consomment des aliments
riches en caroténoïdes au moins deux fois par jour voient leur risque de
cancer du sein diminuer de 17 %.
Le docteur Laura
Mignone et ses collègues de l’école de santé publique de Harvard ont
comparé l’alimentation de plus de 5700 femmes souffrant d’un cancer du
sein à l’alimentation de femmes en bonne santé.
Ces
derniers se sont alors aperçus que les femmes qui mangeaient le plus
d’aliments riches en caroténoïdes avaient moins de risque de développer
un cancer du sein. La vitamine A, le bêta-carotène, la lutéine et la
zéaxanthine sont les caroténoïdes les plus efficaces.
En
revanche aucun effet protecteur n’a été retrouvé pour les femmes
ménopausées, ce qui fait dire aux chercheurs que l’effet protecteur des
caroténoïdes pourrait être lié à une interaction avec les hormones
féminines.
Plus on est acariâtre, plus la capacité
pulmonaire décline avec l'âge, selon une étude américaine publiée dans
le journal scientifique Thorax.
L'étude a suivi 670 hommes âgés
d'une soixantaine d'années en moyenne à partir de 1986. Leur niveau
d'hostilité a été évalué à l'aide d'un test appelé Cook-Medley. Leur
fonction respiratoire a également été évaluée au début de l'étude. Ces
volontaires ont été suivis 8 ans. Selon les auteurs de l'étude, les
scores d'hostilité sont liés aux capacités respiratoires : plus on
serait grincheux, plus la capacité pulmonaire déclinerait. Or la
capacité pulmonaire est l'un des facteurs qui prédit le mieux la
longévité chez une personne âgée. Cette étude est une étude
d'observation, elle ne permet pas de déduire des résultats un lien de
cause à effet, mais les auteurs estiment malgré tout que les émotions
négatives, comme la colère et l'hostilité, pourraient avoir une
influence sur certaines hormones, ce qui pourrait favoriser
l'inflammation et diminuer l'immunité. On sait par exemple que des taux
élevés de cortisol, une hormone du stress peuvent affaiblir le système
immunitaire. Des taux élevés de certains neurotransmetteurs augmentent
la quantité de radicaux libres, parce que l'organisme doit ensuite
dégrader ces neurotransmetteurs et que ce processus favorise les
radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules réactives
associées au vieillissement.
Le secret pour vivre vieux : vivez
avec des jeunes. Selon une nouvelle étude, le fait de fréquentez les
jeunes générations permet d’accroître la longévité. Enfin chez les
mouches, ça marche…
Pour vivre vieux, fréquentez les jeunes !!!
Comment
faire pour rester jeune et en bonne santé le plus longtemps possible ?
Fréquentez des petits jeunes ! C’est du moins ce que suggère une
nouvelle étude américaine – menée sur des mouches… Aurait-on enfin
trouvé le secret de la fontaine de Jouvence ?
Pour
parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié une espèce de
toutes petites mouches à l'espérance de vie très courte. Les insectes
ont été mis dans deux bocaux différents : un bocal témoin hébergeant des
mouches du même âge et un autre bocal dans lequel les vieilles mouches
partageaient l’espace avec des camarades plus jeunes.
Résultat
: les mouches élevées avec leurs cadettes ont vécu en moyenne deux fois
plus longtemps que les autres. Cerise sur le gâteau, ces dernières
étaient dans un meilleur état physique que leurs homologues qui étaient
restées « entre vieilles ».
« Ces résultats montrent
que les interactions sociales avec des membres plus jeunes de l'espèce
ont un effet bénéfique sur le plan physiologique, au moins pour ces
petites mouches », explique Chun-Fang Wu, professeur de biologie à
l'université de l'Iowa.
L’auteur reconnaît ne pas
savoir pourquoi la fréquentation des jeunes générations accroît la
longévité mais souligne que « cette étude corrobore l'idée que
l'environnement social peut avoir un impact bénéfique pour les personnes
qui souffrent de maladies neurologiques liées à l'âge ». Le mélange des
générations, ça a du bon…
Chun-Fang Wu, Annales de l'Académie nationale des sciences
30 minutes d’activité physique par semaine pour vivre plus longtemps
Les sédentaires peuvent améliorer leur espérance de vie en faisait seulement 30 minutes d’activité physique par semaine.
Faut-il
vraiment faire chaque jour une demi-heure de sport pour espérer tirer
bénéfice d’une activité physique ? Pas forcément. Si l’on en croit une
nouvelle étude 30 minutes par semaine suffisent aux personnes
sédentaires pour diviser par deux leur risque de mortalité.
Pour
mettre ce résultat en évidence, les chercheurs américains ont suivi
pendant 9 ans plus de 4300 quinquagénaires et sexagénaires en bonne
santé et les ont répartis en 5 catégories en fonction de leur niveau
d’activité physique : sédentaires complets, sédentaires bougeant juste
un peu, moyennement actifs, actifs, très actifs.
Sans
surprise, les chercheurs ont observé une mortalité plus importante chez
les sédentaires que chez les actifs. En revanche ce qui s’est avéré
surprenant c’est la différence de mortalité entre les groupes «
sédentaires complets » et « sédentaires bougeant juste un peu ». En
pratiquant à peine une demi-heure d’activité physique par semaine, les
sédentaires bougeant peu diminuent de moitié leur risque de mourir
prématurément par rapport aux sédentaires complets.
Les
chercheurs conseillent aux personnes totalement réfractaires à
l’activité physique de faire l’effort de bouger ne serait-ce qu’un peu. «
Le taux de mortalité grimpe très rapidement quand on cesse de bouger »,
précisent-ils.
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