Les nouveaux Airbus A 340-300 d'Air Madagascar, seront encore sous-exploités. Les appareils ne peuvent pas encore être chargés avec leur capacité maximum, pour le moment. Les longueurs actuelles des pistes d'atterrissage des l'aéroport international d'Ivato,et de Nosy be ne le permettent pas. C'est ce qu'on appelle « pénalisé à la charge », dans le jargon du secteur aérien. C'est l'explication technique de la différence de l'augmentation de capacité, en matière de frêt et de nombre de sièges offerts par la compagnie de transport aérien national , au départ d'Ivato et au départ de Paris ou d'Asie. Dans ces derniers, la longueur des pistes de décollage, permettent une charge optimum des avions. Selon Hugues Ratsiferana, directeur général d'Air Madagascar, la hausse de cette capacité sera de 12%, au départ d'Antananarivo et de 25% au départ de Roissy ou de Bangkok.
« La piste d'Ivato devra encore être rallongée pour que les gros porteurs comme les Airbus 340, ou bien les Boeing 777 et 747 puissent y décoller à pleine charge. Toutes les autres compagnies qui utilisent ces types d'avions pour la destination Antananarivo également sont victimes de cette situation », explique un technicien du milieu aéronautique.
Un projet de prolongement de la piste d'Ivato existe depuis 2007. Il a été envisagé de rajouter 500 mètres supplémentaire vers le lac qui borde la piste vers l'Est. Ces travaux auraient permis à ces gros porteurs de décoller avec leur chargement maximum. Mais le projet qui devait bénéficier d'un appui financier japonais, a été suspendu avec la crise politique.
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