Plusieurs femmes sont victimes de la violence au sein du ménage. Alors que beaucoup de situations de violence entre partenaires demeurent secrètes. La violence psychologique, économique, sexuelle ou physique sont les types de violences à l’encontre des femmes. Elle touche toutes les couches de la population et a des conséquences non négligeables sur les personnes concernées.
Face à la violence contre les femmes, l’ambassade Américaine et le Madagascar Learning Center et Youth Civic Center (Ycc) ont proposé un grand débat hier à Anosy. Et il entre dans le cadre les activités mensuelles de l’Ycc. Des représentants d’une dizaine d’associations et/ ou de groupes, à savoir les scouts, l’Acat, Association des droits de l’homme,… étaient présents pour trouver des solutions dans le but d’offrir le droit de vivre à l’abri de la violence des femmes, qui sont leurs droits fondamentaux. Plus précisément, l’objectif de cette séance est de diminuer et surtout d’éliminer la violence à l’égard des femmes dans la Grande Ile.
Plusieurs dispositifs sont en place face à ces violences. En plus de la mise en place des centres d’écoute, les jeunes couples avant de se marier doivent bénéficier des formations sur la psychologie comparée de l’homme et de la femme. Ce sont les idées discutées par les participants lors de la séance d’hier pour mettre un terme à la violence. Ceux-ci doivent être réalisé afin que les jeunes aient les sens de responsabilités. D’autres questions sont évoquées, telle la multiplication des centres d’écoute comme celle qui se trouve à Anosizato Est. Ce centre accueille une dizaine de femmes victimes de la violence qui se plaignent de leurs douleurs et de leurs malheurs. De plus l’écoute est très utile pour les femmes victimes de la violence. En outre, une formation prénuptiale est importante également pour les femmes afin de réduire la violence. Cette formation est très véhiculée hier, dans leur but de faire connaître aux jeunes les responsabilisés dans leurs foyers.
En somme, pour réduire la violence, les futures femmes et les futurs pères de familles doivent être éduqués dès leur enfance. Ce qui signifie des matières et/ des programmes relatifs aux civismes, psychologies des femmes et des hommes doivent être insérés dans le programme scolaire. Pour ce faire, les responsables de l’éducation doivent avoir la capacité d’enseigner et surtout de la conviction d’y participer à ce lutte contre la violence. De plus, il faut mettre en place un dialogue communautaire, une sensibilisation à travers les médias pour qu’il y ait un changement de comportement des parents, des jeunes, de la société afin d’éviter la violence conjugale à l’encontre des femmes.
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