Selon une étude publié dans Health Psychology et relayé sur le site canadien « Psychomédia », le 12 mars 2006, il ressort que le stress augmente le mauvais cholestérol.
Cette étude, réalisée auprès de 199 personnes, montre que l’augmentation du taux de cholestérol en fonction du stress est très variable d’un sujet à l’autre, certains présentant une augmentation importante, d’autres moins importante.
Au bout de trois ans, les personnes qui avaient eu des réponses au stress plus importantes avaient une augmentation du taux de cholestérol plus importante.
A noter que « ces différences dans l’augmentation étaient indépendantes du niveau de base de départ, du sexe, de l’utilisation d’hormones de remplacement, de l’indice de masse corporelle, du tabagisme et de la consommation d’alcool ».
Le cholestérol est un lipide nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme. Son rôle est de participer à la synthèse d'hormones et à la vie des cellules.
Cependant lorsqu'il est en excès, il est néfaste pour la santé.
* 1/3 de notre cholestérol est apporté par notre alimentation (beurre, fromage, charcuteries, viandes grasses, abats, jaune d’œuf, tête des crustacés).
* 2/3 de notre cholestérol est fabriqué par notre foie.
Pour circuler dans le sang, le cholestérol est transporté par les lipoprotéines : le HDL et le LDL.
* le HDL (High Density Lipoprotein) se charge d'éliminer le cholestérol en excès dans le sang, d'où son appellation de « bon cholestérol ».
* Le LDL (Low Density Lipoprotein) se charge d'amener le cholestérol aux cellules (qui en ont besoin). Le LDL est néfaste uniquement lorsqu'il est en excès (il se dépose sur les parois des artères et est responsable de la formation de la plaque d'athérome), d'où son appellation de «mauvais cholestérol ».
De plus et de manière plus récente, il est démontré que les LDL cholestérols sont des cibles privilégiées de l'oxydation.
Un taux élevé de LDL oxydés est un des marqueurs importants de stress oxydatif.
Ces LDL oxydés sont les acteurs redoutables du risque cardiovasculaire, car ils sont à l'origine de la formation de la plaque d'athérome sur les artères, et donc de la maladie athéromateuse, responsable de l'angine de poitrine, de l'infarctus du myocarde, de l'accident vasculaire cérébral ou de l'artérite des membres inférieurs.
A l'inverse il a été démontré que les HDL cholestérol protègent les LDL de l'oxydation. Ainsi, les HDL ont un pouvoir antioxydant qui participe aussi à leur rôle protecteur du risque cardiovasculaire.
Ces taux de LDL et HDL sont influencés par la qualité et la quantité des graisses (lipides) et des aliments que nous consommons.
Pour prévenir les problèmes cardio-vasculaires dus à un taux de cholestérol trop élevé, le principe du régime alimentaire est essentiellement basé sur le bon choix des apports lipidiques, la réduction de l'apport alimentaire en cholestérol et la réduction de l'apport calorique total en cas d'excès pondéral.
Il apparaît de plus en plus primordial, d'orienter le conseil diététique pour à la fois baisser le taux de LDL cholestérol, mais aussi augmenter celui du HDL cholestérol.
ATTENTION Réduire ne veut pas dire supprimer !
Si vous supprimez totalement de votre alimentation les aliments qui contiennent du cholestérol, vous privez votre corps d'anti oxydants.
Par exemple :
* L'œuf apporte beaucoup de vitamine A et de sélénium, ainsi que du cuivre, du zinc, du soufre et de la cystéine.
* Le beurre, la crème fraîche et le fromage apportent de la vitamine A et de la cystéine, sans oublier l'apport en calcium indispensable du fromage.
* Les abats, en particulier le foie, apportent beaucoup de vitamine A, de sélénium, de cuivre et de coenzyme Q10.
No comments:
Post a Comment