Ce n’est pas la première fois qu’on a lancé un SOS à l’encontre de l’Etat Malagasy concernant les bals des jeunes organisés dans les boites de nuits de la Capitale les mercredi et samedi après-midi. Véritable incitation à la débauche, ce genre de rendez-vous destiné exclusivement aux mineurs qui s’essayent pour l’occasion à tous les interdits : sexe, drogue et alcool.
Les organisateurs font tout pour attirer les plus jeunes. Un prix d’entrée à 2 000Ar ainsi que l’entrée gratuite pour les filles car comme nous le savions, les descendantes d’Eve restent les principales attractions lors de ce genre de party.
Samedi dernier, le dernier né de ce genre de discothèque, Le Carré Manakambahiny a fait l’objet d’une descente policière. Trois adolescents ont été arrêtés lors de ces rafles mais ils ont été relnancés le soir même après l’intervention de leurs parents.
Celui du carré à Manakambahiny n’est pas un cas isolé car toutes les générations ont eu leur salle de bal phare à chaque époque. On peut rappeler le CCL Antanimena et les dessous de la mafia chinoise, Amnesia, le Cohiba et ses bagarres hebdomadaires, le Pharaon, le Pandora, le Calabria à Itaosy,… Mais le plus violent reste l’Arena de Mada à Antanimena où le fils d’un officier a évacué les clubbers à coup de grenades lacrymogènes.
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