Thursday, April 26, 2012

Mangeons bien et vivons vieux

Comment lutter efficacement contre l'arthrose ?

L’arthrose peut toucher toutes les articulations mais le plus souvent ce sont les articulations qui travaillent le plus qui sont le plus fréquemment atteintes et celles qui supportent le poids du corps.

On distingue :

1. la coxarthrose qui affecte l’articulation de la hanche
2. la gonarthrose qui atteint le genou et raidit le pas
3. la cervicarthrose qui touche la colonne vertébrale
4. la lombarthrose qui concerne les vertèbres lombaires du bas du dos et peut entraîner lumbago et sciatique
5. l’omarthrose se situe à l’épaule
6. l’arthrose digitale est localisée aux doigts. Si c’est le pouce qui est concerné, on parle alors de rhizarthrose.

La consommation d’aliments riches en vitamine C et en caroténoïdes protégerait les articulations de l’arthrose, selon une étude de l’université de Monash à Melbourne (Australie).

Tout au long de notre vie, nous marchons, nous plions nos bras et nos genoux. Et si nos mouvements sont si fluides, c’est grâce au glissement des cartilages entre eux. Ces cartilages sont des tissus capables d’amortir les chocs et de glisser les uns sur les autres grâce à un lubrifiant sécrété par la membrane synoviale située au niveau de l’articulation. Ils s’usent à chacun de nos mouvements mais il existe un système d’entretien capable de les régénérer. Au fil des années, ce système fonctionne moins bien. C’est ainsi qu’apparaissent les premiers symptômes de l’arthrose, la « maladie de l’usure des articulations », en général vers l’âge de 40-50.

Le Dr Yuanyuan Wang et son équipe ont évalué les apports nutritionnels de 293 hommes et femmes âgés d’environ 40 ans. Pour cela, les participants ont rempli un questionnaire très détaillé sur leurs habitudes alimentaires. Ces volontaires étaient en bonne santé et n’avaient aucun problème articulaire au début de l’étude.
Dix ans plus tard, chacun d’entre eux a été soumis à un IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) dans le but d’évaluer les défauts et le volume des cartilages au niveau du genou.

Résultat : les participants dont l’alimentation apportait le plus de vitamine C, notamment ceux qui consommaient beaucoup de fruits, présentaient le risque le plus faible de souffrir d’arthrose au genou par rapport aux autres participants. De plus, les cartilages les moins abîmés ont été observés chez les participants dont l’alimentation apportait le plus de lutéine et de zéaxanthine – deux types de caroténoïdes trouvés en abondance dans les légumes verts – par rapport aux autres participants.

Il est cependant fortement déconseillé d’abuser du citron qui peut au contraire accentuer les douleurs.
Rébecca Mailly

Les caroténoïdes réduisent le risque du cancer du sein
En fait c'est quoi les caroténoïdes?
On regroupe sous le terme de caroténoïde les carotènes et les xanthophylles.
Le carotène est un terpène découvert en 1881 par Wachenroder. C'est un pigment de couleur orange, dimère de la vitamine A. Il est important pour la photosynthèse. Il se présente majoritairement sous les formes α et β-carotène et plus minoritairement sous les formes ε, γ, δ ou ζ-carotène.
Par extension, on appelle carotènes l’ensemble des caroténoïdes qui ne sont pas oxygénés (comme le lycopène, le phytoène…) : ce sont des tétraterpènes, ils comportent quarante atomes de carbone.
Les xanthophylles sont des molécules de couleur jaune dérivées des carotènes, par ajout d'atomes d'oxygène (fonctions alcool, cétone, époxy, …). Elles appartiennent à la famille des caroténoïdes. On les rencontre dans les chloroplastes ou les chromoplastes des cellules végétales, notamment dans les pétales de certaines fleurs de couleur jaune, orange ou rouge, et chez les algues, par exemple les algues brunes (Phéophycées) où celles-ci masquent la chlorophylle.
Les caroténoïdes sont des pigments plutôt orange et jaunes répandus chez de très nombreux organismes vivants. Liposolubles, ils sont en général facilement assimilables par les organismes. Ils appartiennent à la famille chimiques des terpénoïdes, formés à partir de la polymérisation d'unités isoprènes à structure aliphatique ou alicyclique. Il est généralement admis qu'ils suivent des voies métaboliques similaires à celles des lipides. Ils sont synthétisés par toutes les algues, toutes les plantes vertes et par de nombreux champignons et bactéries (dont les cyanobactéries). Ils sont absorbés par les animaux dans leur nourriture.
Chez les plantes, ce sont des pigments accessoires de la photosynthèse, qui ont deux rôles principaux : un rôle de collecteur de lumière (transfert à la chlorophylle de l’énergie lumineuse qu’ils absorbent dans les gammes du spectre situées entre le violet et le rouge) et un rôle photoprotecteur (récupération de l'énergie de la chlorophylle en particulier en cas d'excès de lumière). Ils sont contenus dans les chloroplastes et plus particulièrement les chromoplastes. Ils jouent aussi un rôle moins connu, comme précurseurs pour la biosynthèse d’apocaroténoïdes[2] comme l'apocaroténal ou certaines hormones végétales (acide abscissique, strigolactones, …).
Les caroténoïdes jouent un rôle important dans la nutrition et la santé, car plusieurs sont des provitamines A, et certains présentent aussi des activités anti-cancer et antioxydantes. Ils stimulent aussi la synthèse d'anticorps.

Les femmes qui mangent le plus d’aliments riches en caroténoïdes ont moins de risque de développer un cancer du sein avant la ménopause.

Comment diminuer le risque de cancer du sein chez les femmes non ménopausées ? En faisant le plein de caroténoïdes. Une équipe de chercheurs américains vient en effet de montrer que les femmes qui consomment des aliments riches en caroténoïdes au moins deux fois par jour voient leur risque de cancer du sein diminuer de 17 %.

Le docteur Laura Mignone et ses collègues de l’école de santé publique de Harvard ont comparé l’alimentation de plus de 5700 femmes souffrant d’un cancer du sein à l’alimentation de femmes en bonne santé.

Ces derniers se sont alors aperçus que les femmes qui mangeaient le plus d’aliments riches en caroténoïdes avaient moins de risque de développer un cancer du sein. La vitamine A, le bêta-carotène, la lutéine et la zéaxanthine sont les caroténoïdes les plus efficaces.

En revanche aucun effet protecteur n’a été retrouvé pour les femmes ménopausées, ce qui fait dire aux chercheurs que l’effet protecteur des caroténoïdes pourrait être lié à une interaction avec les hormones féminines.

Plus on est acariâtre, plus la capacité pulmonaire décline avec l'âge, selon une étude américaine publiée dans le journal scientifique Thorax.
L'étude a suivi 670 hommes âgés d'une soixantaine d'années en moyenne à partir de 1986. Leur niveau d'hostilité a été évalué à l'aide d'un test appelé Cook-Medley. Leur fonction respiratoire a également été évaluée au début de l'étude. Ces volontaires ont été suivis 8 ans. Selon les auteurs de l'étude, les scores d'hostilité sont liés aux capacités respiratoires : plus on serait grincheux, plus la capacité pulmonaire déclinerait. Or la capacité pulmonaire est l'un des facteurs qui prédit le mieux la longévité chez une personne âgée. Cette étude est une étude d'observation, elle ne permet pas de déduire des résultats un lien de cause à effet, mais les auteurs estiment malgré tout que les émotions négatives, comme la colère et l'hostilité, pourraient avoir une influence sur certaines hormones, ce qui pourrait favoriser l'inflammation et diminuer l'immunité. On sait par exemple que des taux élevés de cortisol, une hormone du stress peuvent affaiblir le système immunitaire. Des taux élevés de certains neurotransmetteurs augmentent la quantité de radicaux libres, parce que l'organisme doit ensuite dégrader ces neurotransmetteurs et que ce processus favorise les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules réactives associées au vieillissement.
Le secret pour vivre vieux : vivez avec des jeunes. Selon une nouvelle étude, le fait de fréquentez les jeunes générations permet d’accroître la longévité. Enfin chez les mouches, ça marche…

Pour vivre vieux, fréquentez les jeunes !!!

Comment faire pour rester jeune et en bonne santé le plus longtemps possible ? Fréquentez des petits jeunes ! C’est du moins ce que suggère une nouvelle étude américaine – menée sur des mouches… Aurait-on enfin trouvé le secret de la fontaine de Jouvence ?

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié une espèce de toutes petites mouches à l'espérance de vie très courte. Les insectes ont été mis dans deux bocaux différents : un bocal témoin hébergeant des mouches du même âge et un autre bocal dans lequel les vieilles mouches partageaient l’espace avec des camarades plus jeunes.

Résultat : les mouches élevées avec leurs cadettes ont vécu en moyenne deux fois plus longtemps que les autres. Cerise sur le gâteau, ces dernières étaient dans un meilleur état physique que leurs homologues qui étaient restées « entre vieilles ».

« Ces résultats montrent que les interactions sociales avec des membres plus jeunes de l'espèce ont un effet bénéfique sur le plan physiologique, au moins pour ces petites mouches », explique Chun-Fang Wu, professeur de biologie à l'université de l'Iowa.

L’auteur reconnaît ne pas savoir pourquoi la fréquentation des jeunes générations accroît la longévité mais souligne que « cette étude corrobore l'idée que l'environnement social peut avoir un impact bénéfique pour les personnes qui souffrent de maladies neurologiques liées à l'âge ». Le mélange des générations, ça a du bon…


Chun-Fang Wu, Annales de l'Académie nationale des sciences


30 minutes d’activité physique par semaine pour vivre plus longtemps

Les sédentaires peuvent améliorer leur espérance de vie en faisait seulement 30 minutes d’activité physique par semaine.



Faut-il vraiment faire chaque jour une demi-heure de sport pour espérer tirer bénéfice d’une activité physique ? Pas forcément. Si l’on en croit une nouvelle étude 30 minutes par semaine suffisent aux personnes sédentaires pour diviser par deux leur risque de mortalité.

Pour mettre ce résultat en évidence, les chercheurs américains ont suivi pendant 9 ans plus de 4300 quinquagénaires et sexagénaires en bonne santé et les ont répartis en 5 catégories en fonction de leur niveau d’activité physique : sédentaires complets, sédentaires bougeant juste un peu, moyennement actifs, actifs, très actifs.

Sans surprise, les chercheurs ont observé une mortalité plus importante chez les sédentaires que chez les actifs. En revanche ce qui s’est avéré surprenant c’est la différence de mortalité entre les groupes « sédentaires complets » et « sédentaires bougeant juste un peu ». En pratiquant à peine une demi-heure d’activité physique par semaine, les sédentaires bougeant peu diminuent de moitié leur risque de mourir prématurément par rapport aux sédentaires complets.

Les chercheurs conseillent aux personnes totalement réfractaires à l’activité physique de faire l’effort de bouger ne serait-ce qu’un peu. « Le taux de mortalité grimpe très rapidement quand on cesse de bouger », précisent-ils.

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