En tout cas, la
psychose est entretenue par certaines sectes agissantes qui voient Satan
partout et le désigne sous le chiffre 666, objet actuellement de
nombreux graffitis et inscriptions sur les murs des classes… Mais il
faut dire aussi que depuis une ou deux décennies, nos jeunes grandissent
sous l’influence de certaines tendances qui accordent la part belle aux
démons, aux vampires et autres sorciers. Citons à ce sujet Halloween
aux USA, journée célébrée dans de nombreuses écoles, les enfants se
déguisant en diable, en fantôme, vampire, hibou ou sorcier.
Mentionnons
aussi la grande vogue du jeune Harry Potter qui n’est rien d’autre
qu’un apprenti sorcier se livrant à la magie noire. Lors des
distributions de prix, des écoles remettent aux meilleurs élèves des
livres, des kits ou jeux vidéo sur Harry Potter. Terminons avec la mode
actuelle du « gothique » où l’on fait un usage massif du noir dans les
effets vestimentaires, avec le port d’accessoires morbides comme des
sacs en forme de cercueil, des colliers comportant des crânes humains ou
des ossements etc.
On ne s’étonnera donc pas
si le « satanisme » frappe en premier lieu les enfants urbains, gagnés
par ces tendances à la mode. On se passe actuellement de bouche à
oreille les noms de prêtres catholiques ou pasteurs (ou aussi « mpiandry
») protestants qui se livrent à l’exorcisme et qui pourrait délivrer
les « malades ». Les parents devraient en premier lieu soustraire leurs
enfants à ces tendances qui font du diable un personnage familier et que
l’on fréquente quotidiennement…
- R.
Eglise luthérienne : le club satanique n’est pas à minimiser
Alors
que la pauvreté gagne le pays avec la persistance de la crise politico –
économico – sociale, une autre crise se profile aussi à l’horizon. La
foi chrétienne est confrontée à une épreuve… Des faits
relatant l’existence et l’expansion d’un club pratiquant des rituels
noirs (satanique) dans plusieurs grandes villes de Madagascar :
Antsirabe, Ambatolampy et Fianarantsoa. Des informations ou des rumeurs
défrayant la chronique font états de son arrivée dans la capitale
malgache. Informations ou Intox, ces bruits inquiètent les parents
d’élèves et la population en général …
Des
informations recueillis auprès du bureau central de l’Eglise luthérienne
de Madagascar (FLM) fait état de l’existence de cas de personnes
(adultes et enfants) victimes d’actes démoniaques et sataniques. Ces
victimes de la force du mal seraient en effet admises au centre
luthérien à Ambohimahazo Antsirabe … Selon le pasteur Tiana
Randriamangason, les propagateurs de cette pandémie (si on peut
l’appeler ainsi) font usage surtout des nouvelles technologies comme les
téléphones mobiles, les réseaux sociaux, … Mais, à part
l’usage des nouvelles technologies de la communication, ces agents du
mal se placent aussi régulièrement à proximité des établissements
d’enseignement pour attirer les élèves. Et ce, afin de proposer aux
élèves d’exprimer leurs besoins et leurs désirs. Dans la nuit du
rendez-vous fixé par les agents du mal, selon toujours le pasteur
luthérien se basant sur les témoignages des parents et familles des
victimes, la cible devient possédée … .
Par ailleurs, l’un des deux prêtres catholiques exorciste officialisant à Antananarivo a accepté d’éclaircir nos lanternes. Interrogé
sur la menace que représente la nouvelle technologie aux mains d’un
club satanique, ce prêtre peu commun a expliqué que rien n’empêche Satan
d’utiliser ces moyens de communications. Pour ce prêtre d’âge mûr, il
s’agit d’une « attaque directe » visant à déstabiliser et à séduire son
interlocuteur de peu de foie à rejoindre sa cause en lui promettant
monts et merveilles … .
En se basant sur le
Livre de Job, ce prêtre d’affirmer que Dieu n’interdit pas à Satan, pour
qui il n’y a pas d’amour humain désintéressé, de soumettre l’Homme à
toutes les formes de tentations qui pourraient le détourner de
l’Eternel. Ces épreuves s’avèrent nécessaires pour que l’Homme conforte
et renforce son choix spirituel, car Dieu lui a donné la faculté de
choisir entre le bien et le mal.
Mais, Satan
dans sa quête ne se limite pas seulement à soumettre l’Homme à la
tentation, mais il a aussi le sens du contrat. Le prince des ténèbres
propose aussi à ceux qui le veulent un contrat alléchant dans les
domaines matériels et financiers, mais pour une durée assez courte. Dans
tous ces contrats de courte durée, selon toujours ce prêtre exorciste,
l’unique gagnant reste Satan.
Dans tout les
cas, pour prévenir ce genre de tentation, le prêtre a souligné que
l’Homme doit garder sa foi en Dieu, avoir un sens de l’amour, faire ses
prières envers Dieu, … car c’est d’abord le choix de la personne de s’en
remettre à Dieu qui pourrait le sauver de l’esprit du mal. Pour ce qui
est de la séance d’exorcisme, le prêtre requiert une médaille de Sainte
Marie, de l’eau bénite et de la prière.
Pour
l’heure, avec cette panique autour de l’expansion du club satanique, ni
les catholiques ni les luthériens ne disposent de données statistiques
et essaient de mener des enquêtes là-dessus. Notons que le premier
dimanche du mois de juillet, une conférence publique sur ce club
satanique se tiendra au temple FJKM Andrainarivo. Le nom du gourou se retranchant derrière ce club satanique pourrait être connu prochainement … .
Ravolatsara et Lambo T.
Etats-Unis : les zombies sortent des écrans
En
ces temps d’apocalypse annoncée pour le 21 décembre prochain, une
épidémie de zombies se répand aux Etats-Unis. Un syndrome qui envahit
notamment Internet. Sur la Toile, le terme "zombie apocalypse" est la
troisième recherche la plus utilisée sur le moteur Google aux
Etats-Unis, selon le site du « Monde ». Un scénario qui rappelle plus
d’un film.Un scénario prévisible
De récents
faits divers scabreux alimentent allègrement ce qui s’identifie à une
légende urbaine. Tel cet homme qui s’est jeté sur un SDF à Miami pour
lui dévorer le visage. Une scène digne de « Zombies » (1978) de George
A. Romero. C’est bien connu, les zombies sont anthropophages. Les actes
de cannibalisme vont donc dans ce sens. Un étudiant a reconnu avoir
mangé le cœur de son colocataire dans le Maryland. La dérive de Luka
Rocco Magnotta, qui a tué, dépecé, puis mangé un jeune homme avant de
disparaître, et qui vient d’être arrêté en Allemagne, va dans le même
sens.
Les scénarios de fuite de virus «
zombifiant » sont pléthore au cinéma. Le plus significatif, sur le ton
de la parodie, est sans doute « Planète Terreur » (2007) de Robert
Rodriguez, produit par Quentin Tarantino. Si les films de zombies
parcourent tout le cinéma depuis 1932 (White Zombie), leur passage à la
parodie dans les années 2000 (« Shawn of the Dead », «
Bienvenue à Zombieland », « Mad Zombies », « Des zombies dans l’avion
»…) stigmatise l’intériorisation d’une mythologie chez les spectateurs,
qui dépasse le cercle restreint des amateurs de films d’horreur.
L’identification
des faits divers évoqués aux films est arrivée à un tel point que la
très réputée agence fédérale américaine Center for disease control and
prevention (CDC) a fait savoir par communiqué officiel ne connaître à ce
jour "aucun virus ni maladie qui ramènerait les morts à la vie, ou qui
présenterait des symptômes similaires aux zombies".
Mais
il en est des zombies comme des soucoupes volantes. L’expansion des
témoignages dans les années 50 correspondait ainsi avec l’âge d’or de la
science-fiction cinématographique aux Etats-Unis, dans un contexte de
guerre froide à son niveau le plus élevé, avec la crainte d’une invasion
intérieure dont plus d’un film de SF se faisait l’écho et auxquels les
petits hommes verts de la planète rouge étaient identifiés...
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