Bernadette et Léon Doutreleau ont apprécié la visite du site d'Anja Ambalavao, grâce aux prestations des guides locaux
Une
dizaine de milliers de touristes s’arrêtent chaque année à Anja. Le site
intéresse à la fois par sa particularité historique
que par le grand nombre des lémuriens.
que par le grand nombre des lémuriens.
Une
destination charmante. Située sur la Route nationale n°7, à 13 km
d’Ambalavao, en direction du Sud, Anja mérite le détour pour beaucoup de
touristes. En pareille période, il est possible de dénombrer, dans la
journée, plus d’une dizaine de véhicules touristiques ralliant le site.
D’une manière générale, les visiteurs ne s'y arrêtent que pour quelques
heures. Une durée qui est largement suffisante pour visiter la totalité
du site.
« Anja est assez petite, soit 13 hectares en tout. Il faut au maximum six heures de temps pour faire le tour de l’ensemble du site », explique Victor Samuel Rahovalahy, l’un des vingt jeunes qui ont initialement transformé l’endroit en lieu touristique.
Anja permet surtout aux touristes de dégourdir leur jambe et de faire un peu de sport. Pour visiter le site, il faut avoir l'âme du sportif, ou du moins avoir le sens de l’aventure. Outre le fait que c'est un site touristique, Anja renferme aussi des histoires vieille de plusieurs siècles. Les touristes peuvent ainsi débuter leur visite par celle des cavernes qui ont apparemment abrité les anciens occupants du lieu.
« Nos ancêtres habitaient dans des cavernes pour échapper aux guerres tribales. C’étaient vers le XVIIIè siècle. Dans ces lieux, les ennemis ne pouvaient pas les trouver », raconte fièrement Samson Tsiambanilaza, l’un des 18 guides originaires de l'endroit. En effet, l’accès est assez difficile, malgré les aménagements apportés.
Magnifique
Après la découverte des anciens lieux d’habitation, les visiteurs peuvent ensuite découvrir les tombeaux traditionnels situés en général sur des hauteurs entre des pierres. Selon les récits des guides, leurs ancêtres ne procédaient pas au « famadihana », le retournement de mort. Ainsi, la dépouille mortelle est mise à l’abri couverte par des pierres dans des endroits dont l’accès est relativement difficile.
Les visiteurs d'Anja sont ensuite invités à découvrir le paysage. Ils doivent alors escalader les rochers (vatolampy). Pour les passages plus difficiles, les riverains ont mis des cordes, facilitant ainsi l’escalade. Mais l’effort en vaut la peine. Une fois arrivés au sommet, les touristes peuvent non seulement découvrir des plantes spécifiques du lieu, mais également un paysage magnifique qui fait oublier la fatigue.
Mais toute forme de regret disparaît en voyant les lémuriens. Depuis la restauration du lieu, leur nombre est estimé à environ 600. Si dans la journée, ils se promènent dans les arbres ou effectuent un bain de soleil sur les pierres, le soir, ils dorment dans les cavernes. Ils y jouissent d’une liberté totale et d’une vie sans crainte. En plus, ces occupants du lieu sont aussi surprotégés par les hommes.
« Il est strictement interdit de donner à manger à un lémurien, sous peine d'une amende de 20 euros, dans le cas d'un touriste étranger », prévient Samson Tsiambanilaza.
De par leur grand nombre, rencontrer des lémuriens est facile. Il est possible de trouver une bande de plus d’une dizaine d'individus. Et comme ils sont habitués aux visites, ils se laissent approcher sans pour autant être touchés.
« Dans ce site, on peut regarder et prendre des photos, mais rien ne doit être touché ni sortir du lieu », termine le guide.
« Anja est assez petite, soit 13 hectares en tout. Il faut au maximum six heures de temps pour faire le tour de l’ensemble du site », explique Victor Samuel Rahovalahy, l’un des vingt jeunes qui ont initialement transformé l’endroit en lieu touristique.
Anja permet surtout aux touristes de dégourdir leur jambe et de faire un peu de sport. Pour visiter le site, il faut avoir l'âme du sportif, ou du moins avoir le sens de l’aventure. Outre le fait que c'est un site touristique, Anja renferme aussi des histoires vieille de plusieurs siècles. Les touristes peuvent ainsi débuter leur visite par celle des cavernes qui ont apparemment abrité les anciens occupants du lieu.
« Nos ancêtres habitaient dans des cavernes pour échapper aux guerres tribales. C’étaient vers le XVIIIè siècle. Dans ces lieux, les ennemis ne pouvaient pas les trouver », raconte fièrement Samson Tsiambanilaza, l’un des 18 guides originaires de l'endroit. En effet, l’accès est assez difficile, malgré les aménagements apportés.
Magnifique
Après la découverte des anciens lieux d’habitation, les visiteurs peuvent ensuite découvrir les tombeaux traditionnels situés en général sur des hauteurs entre des pierres. Selon les récits des guides, leurs ancêtres ne procédaient pas au « famadihana », le retournement de mort. Ainsi, la dépouille mortelle est mise à l’abri couverte par des pierres dans des endroits dont l’accès est relativement difficile.
Les visiteurs d'Anja sont ensuite invités à découvrir le paysage. Ils doivent alors escalader les rochers (vatolampy). Pour les passages plus difficiles, les riverains ont mis des cordes, facilitant ainsi l’escalade. Mais l’effort en vaut la peine. Une fois arrivés au sommet, les touristes peuvent non seulement découvrir des plantes spécifiques du lieu, mais également un paysage magnifique qui fait oublier la fatigue.
Mais toute forme de regret disparaît en voyant les lémuriens. Depuis la restauration du lieu, leur nombre est estimé à environ 600. Si dans la journée, ils se promènent dans les arbres ou effectuent un bain de soleil sur les pierres, le soir, ils dorment dans les cavernes. Ils y jouissent d’une liberté totale et d’une vie sans crainte. En plus, ces occupants du lieu sont aussi surprotégés par les hommes.
« Il est strictement interdit de donner à manger à un lémurien, sous peine d'une amende de 20 euros, dans le cas d'un touriste étranger », prévient Samson Tsiambanilaza.
De par leur grand nombre, rencontrer des lémuriens est facile. Il est possible de trouver une bande de plus d’une dizaine d'individus. Et comme ils sont habitués aux visites, ils se laissent approcher sans pour autant être touchés.
« Dans ce site, on peut regarder et prendre des photos, mais rien ne doit être touché ni sortir du lieu », termine le guide.
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