Des
parents nous ont ainsi interpellés : « Que fait le ministère de tutelle
? Comment un Etat peut-il laisser ses boursiers sans ressources pendant
près de dix mois ? Nos dirigeants ont-ils la conscience tranquille ou
bien attendent-ils que ces étudiants manifestent sur des places
publiques ? ». D’après notre source, cette situation n’émane pas de
l’actuel ministère. Il paraît que c’est un héritage du précédent
gouvernement, malgré cela, le ministre de l’Enseignement supérieur
Hilaire Razafindehibe se penche déjà sur l’affaire.
Des
parents d’élèves nous rappellent avec insistance que parmi les nouveaux
responsables du ministère de tutelle se trouvent le Pr. Armand
Rasoamiaramanana, celui-là même qui se trouvait à la tête du Seces avant
d’occuper le poste de directeur général dudit ministère. Un
syndicaliste qui à l’époque n’arrêtait pas de défendre les causes de ses
pairs et celles des étudiants. Mais aujourd’hui on se demande comment
peut-il rester insensible à ce problème ? Ou bien cet individu n’a-t-il
plus de conscience, maintenant qu’il est nommé à ce poste juteux ? Il en
de même du Pr. Totohasina de l’Université d’Antsiranana, lequel
dirigeait le mouvement du Seces de la localité avant d’être nommé
secrétaire général du même ministère.
En tout cas, il faut savoir que nombre
de leurs collègues enseignants chercheurs aussi bien de la capitale que
des provinces, dénoncent l’opportunisme des uns et l’immobilisme des
autres. Pour ce qui est de la situation de nos boursiers à
l’étranger, l’inertie dont fait preuve le pouvoir n’incitera-t-elle pas
nos étudiants à verser dans la délinquance ? On comprend que l’Etat n’a
plus les moyens de payer les bourses de ces étudiants. Aussi, des
parents suggèrent qu’on les rapatrie…
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