Les doigts de Julie se baladant sur le clavier comme la mélodie dans l’oreille des auditeurs
Julie
Ratefy a lancé le défi hier, d’une musique classique qui ne fait pas
dormir. Elle a réussi à secouer dans la tourmente et avec puissance.
«Je
n'aime pas jouer de la musique classique qui fait dormir », a lancé
Julie Ratefy hier, quelques minutes après le concert classique qu'elle a
donné à l'IFM, dans le cadre du concert de midi organisé par Madagascar
Mozarteum.
Ce défi justifie le choix de son répertoire dans lequel elle a mélangé le Rhapsodie opus 79 de Brahms, son compositeur préféré, les mouvements de La Pathétique sonate n°8, op.13 de Beethoven, l'entraînante Chasse de Mendelssohn et l'ardu Prélude opus 23 n°5 en Sol mineur de Sergueï Rachmaninov. 45 minutes de moment musical assez tourmenté.
Débordante d'énergie, Julie Ratefy chante littéralement avec les doigts les partitions qu'elle connaît déjà par cœur. Elle impressionne par son aisance et son assurance avec des mouvements qui relèvent d'un répertoire réputé difficile. Pourtant, sa brillante interprétation a fait l'unanimité, le deuxième mouvement de La Pathétique de Beethoven a même été bissé à la fin du concert.
Défi réussi
Dès le début, cette interprète de la lignée de Ratefy, fondateur de l'école de musique sise à Ankadifotsy, a imposé l'ambiance. Énergie et puissance. Les mélodies d'une grande expressivité, l'écriture classique et le grand lyrisme de La Chasse de Mendelssohn ont permis à Julie Ratefy de faire exploser son talent de pianiste.
La sortante du Conservatoire de Bordeaux déstabilise en imposant un rythme plus langoureux avec les mouvements de La Pathétique de Beethoven. On a l'impression qu'elle joue à quatre mains. Ses petites mains qui se promènent sur le clavier montrent une dextérité et une rapidité impressionnantes.
Mais son défi reste la Prélude de Rachmaninov.
« L'œuvre qui ne se joue pas en public », précise l'interprète. Et pourtant, elle l'a fait devant le public de l'IFM. Composition soignée ponctuée par une cadence effrenée, l'œuvre d'un très grand charme se dote aussi de temps plus calmes, parfois rêveurs. « Je suis satisfaite de l'avoir joué en public, déjà. C'était un défi pour moi ! », conclut Julie Ratefy.
Ce défi justifie le choix de son répertoire dans lequel elle a mélangé le Rhapsodie opus 79 de Brahms, son compositeur préféré, les mouvements de La Pathétique sonate n°8, op.13 de Beethoven, l'entraînante Chasse de Mendelssohn et l'ardu Prélude opus 23 n°5 en Sol mineur de Sergueï Rachmaninov. 45 minutes de moment musical assez tourmenté.
Débordante d'énergie, Julie Ratefy chante littéralement avec les doigts les partitions qu'elle connaît déjà par cœur. Elle impressionne par son aisance et son assurance avec des mouvements qui relèvent d'un répertoire réputé difficile. Pourtant, sa brillante interprétation a fait l'unanimité, le deuxième mouvement de La Pathétique de Beethoven a même été bissé à la fin du concert.
Défi réussi
Dès le début, cette interprète de la lignée de Ratefy, fondateur de l'école de musique sise à Ankadifotsy, a imposé l'ambiance. Énergie et puissance. Les mélodies d'une grande expressivité, l'écriture classique et le grand lyrisme de La Chasse de Mendelssohn ont permis à Julie Ratefy de faire exploser son talent de pianiste.
La sortante du Conservatoire de Bordeaux déstabilise en imposant un rythme plus langoureux avec les mouvements de La Pathétique de Beethoven. On a l'impression qu'elle joue à quatre mains. Ses petites mains qui se promènent sur le clavier montrent une dextérité et une rapidité impressionnantes.
Mais son défi reste la Prélude de Rachmaninov.
« L'œuvre qui ne se joue pas en public », précise l'interprète. Et pourtant, elle l'a fait devant le public de l'IFM. Composition soignée ponctuée par une cadence effrenée, l'œuvre d'un très grand charme se dote aussi de temps plus calmes, parfois rêveurs. « Je suis satisfaite de l'avoir joué en public, déjà. C'était un défi pour moi ! », conclut Julie Ratefy.
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