Tuesday, June 05, 2012

Investissement: L’Afrique est recommandée par Goldman Sachs

PDF Imprimer Envoyer

Mardi, 05 Juin 2012


 Le continent oui, mais Madagascar ? Le pays n’est nulle part quand on parle d’investissement. Les crises successives ont eu raison du climat des affaires. La Grande Ile a été déjà classée par le magazine Forbes comme la pire des économies au monde. Or, l’Afrique commence à sortir de son isolement en termes d’investissement. Une nouvelle étude de la société internationale d’experts-conseils Goldman Sachs indique qu’il est temps d’investir en Afrique. Ce document précise : « L’Afrique est un endroit auquel les investisseurs doivent réfléchir, qu’il s’agisse de croissance à long terme (pour y participer ou en être exclus), d’impact économique sur le monde, ou de la nécessité pour le continent de réussir afin qu’il puisse approvisionner le monde en ressources rares ». L’Afrique est en passe de devenir l’eldorado en ressources pétrolières, minières, etc. Mais si le continent gère l’exploitation avec les principes de la bonne gouvernance, il pourra en tirer des bénéfices colossaux. L’étude de Goldman Sachs indique que l’Afrique « a un rôle majeur à jouer dans la solution aux pressions sur les matières premières, sur l’alimentation et le marché du travail dans le monde à court, moyen et long termes ». 
Le continent devrait disposer fort probablement de la main d’œuvre la plus nombreuse d’ici le milieu du 21ème siècle. Et l’étude estime que 1 Africain sur 10 pourrait faire partie de la classe moyenne d’ici à 2030. Outre la main d’œuvre donc, l’Afrique se présente comme un futur marché à ne pas négliger. A Madagascar, la situation prend le sens inverse : la classe moyenne a disparu depuis des lustres et avec les crises, elle n’est pas près de renaître de ses cendres. Les Malagasy sont actuellement aussi pauvres qu’au début des années 80, une période marquée par les pénuries et une inflation galopante. Le revenu par tête d’habitant n’a pas cessé de dégringoler même si quelques embellies ont été enregistrées par-ci par-là. De plus, les crises aggravent les problèmes de corruption, d’éducation… alors que ce secteur est l’une des clés pour lutter contre la pauvreté, offrir au pays des compétences aptes à exploiter ses potentiels. Une fois de plus, Madagascar va rater le coche en matière d’investissement.





No comments: