Wednesday, June 06, 2012

Antananarivo:Dans nos établissements scolaires, le satanisme fait rage...


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Véritable psychose collective dans les établissements scolaires de la capitale actuellement : tous craignent d’être possédés par le démon et essaient de s’en prémunir de diverses manières. Le remède, dit-on, le plus sûr : porter un médaillon saint béni par un prêtre catholique ou par un pasteur protestant. L’épidémie a commencé au début de l’année à Antsirabe où des élèves des écoles ont manifesté tous les signes de la possession par le démon : agitation violentes, cris hystériques, convulsions, transes, etc. On pointe le doigt sur des adeptes du satanisme dans les écoles, lesquels refileraient le mal à leurs camarades de gré ou de force. L’existence de clubs satanistes n’a pas été avérée, mais le bruit s’en répand comme une traînée de poudre. La capitale aujourd’hui est aussi gagnée par ce mal qui plonge surtout les parents dans le désarroi…
En tout cas, la psychose est entretenue par certaines sectes agissantes qui voient Satan partout et le désigne sous le chiffre 666, objet actuellement de nombreux graffitis et inscriptions sur les murs des classes… Mais il faut dire aussi que depuis une ou deux décennies, nos jeunes grandissent sous l’influence de certaines tendances qui accordent la part belle aux démons, aux vampires et autres sorciers. Citons à ce sujet Halloween aux USA, journée célébrée dans de nombreuses écoles, les enfants se déguisant en diable, en fantôme, vampire, hibou ou sorcier.
Mentionnons aussi la grande vogue du jeune Harry Potter qui n’est rien d’autre qu’un apprenti sorcier se livrant à la magie noire. Lors des distributions de prix, des écoles remettent aux meilleurs élèves des livres, des kits ou jeux vidéo sur Harry Potter. Terminons avec la mode actuelle du « gothique » où l’on fait un usage massif du noir dans les effets vestimentaires, avec le port d’accessoires morbides comme des sacs en forme de cercueil, des colliers comportant des crânes humains ou des ossements etc.
On ne s’étonnera donc pas si le « satanisme » frappe en premier lieu les enfants urbains, gagnés par ces tendances à la mode. On se passe actuellement de bouche à oreille les noms de prêtres catholiques ou pasteurs (ou aussi « mpiandry ») protestants qui se livrent à l’exorcisme et qui pourrait délivrer les « malades ». Les parents devraient en premier lieu soustraire leurs enfants à ces tendances qui font du diable un personnage familier et que l’on fréquente quotidiennement…
  1. R.

Eglise luthérienne : le club satanique n’est pas à minimiser
Alors que la pauvreté gagne le pays avec la persistance de la crise politico – économico – sociale, une autre crise se profile aussi à l’horizon. La foi chrétienne est confrontée à une épreuve…  Des faits relatant l’existence et l’expansion d’un club pratiquant des rituels noirs (satanique) dans plusieurs grandes villes de Madagascar : Antsirabe, Ambatolampy et Fianarantsoa. Des informations ou des rumeurs défrayant la chronique font états de son arrivée dans la capitale malgache. Informations ou Intox, ces bruits inquiètent les parents d’élèves et la population en général …
Des informations recueillis auprès du bureau central de l’Eglise luthérienne de Madagascar (FLM) fait état de l’existence de cas de personnes (adultes et enfants) victimes d’actes démoniaques et sataniques. Ces victimes de la force du mal seraient en effet admises au centre luthérien à Ambohimahazo Antsirabe … Selon le pasteur Tiana Randriamangason, les propagateurs de cette pandémie (si on peut l’appeler ainsi) font usage surtout des nouvelles technologies comme les téléphones mobiles, les réseaux sociaux, …  Mais, à part l’usage des nouvelles technologies de la communication, ces agents du mal se placent aussi régulièrement à proximité des établissements d’enseignement pour attirer les élèves. Et ce, afin de proposer aux élèves d’exprimer leurs besoins et leurs désirs. Dans la nuit du rendez-vous fixé par les agents du mal, selon toujours le pasteur luthérien se basant sur les témoignages des parents et familles des victimes, la cible devient possédée … .
Par ailleurs, l’un des deux prêtres catholiques exorciste officialisant à Antananarivo a accepté d’éclaircir nos lanternes.   Interrogé sur la menace que représente la nouvelle technologie aux mains d’un club satanique, ce prêtre peu commun a expliqué que rien n’empêche Satan d’utiliser ces moyens de communications. Pour ce prêtre d’âge mûr, il s’agit d’une « attaque directe » visant à déstabiliser et à séduire son interlocuteur de peu de foie à rejoindre sa cause en lui promettant monts et merveilles … .
En se basant sur le Livre de Job, ce prêtre d’affirmer que Dieu n’interdit pas à Satan, pour qui il n’y a pas d’amour humain désintéressé, de soumettre l’Homme à toutes les formes de tentations qui pourraient le détourner  de l’Eternel. Ces épreuves s’avèrent nécessaires pour que l’Homme conforte et renforce son choix spirituel, car Dieu lui a donné la faculté de choisir entre le bien et le mal.
Mais, Satan dans sa quête ne se limite pas seulement à soumettre l’Homme à la tentation, mais il a aussi le sens du contrat. Le prince des ténèbres propose aussi à ceux qui le veulent un contrat alléchant dans les domaines matériels et financiers, mais pour une durée assez courte. Dans tous ces contrats de courte durée, selon toujours ce prêtre exorciste, l’unique gagnant reste Satan.
Dans tout les cas, pour prévenir ce genre de tentation, le prêtre a souligné que l’Homme doit garder sa foi en Dieu, avoir un sens de l’amour, faire ses prières envers Dieu, … car c’est d’abord le choix de la personne de s’en remettre à Dieu qui pourrait le sauver de l’esprit du mal. Pour ce qui est de la séance d’exorcisme, le prêtre requiert une médaille de Sainte Marie, de l’eau bénite et de la prière. 
Pour l’heure, avec cette panique autour de l’expansion du club satanique, ni les catholiques ni les luthériens ne disposent de données statistiques et essaient de mener des enquêtes là-dessus. Notons que le premier dimanche du mois de juillet, une conférence publique sur ce club satanique se tiendra au temple FJKM Andrainarivo.  Le nom du gourou se retranchant derrière ce club satanique pourrait être connu prochainement … .
Ravolatsara et Lambo T.
 
Etats-Unis : les zombies   sortent des écrans
En ces temps d’apocalypse annoncée pour le 21 décembre prochain, une épidémie de zombies se répand aux Etats-Unis. Un syndrome qui envahit notamment Internet. Sur la Toile, le terme "zombie apocalypse" est la troisième recherche la plus utilisée sur le moteur Google aux Etats-Unis, selon le site du « Monde ». Un scénario qui rappelle plus d’un film.Un scénario prévisible
De récents faits divers scabreux alimentent allègrement ce qui s’identifie à une légende urbaine. Tel cet homme qui s’est jeté sur un SDF à Miami pour lui dévorer le visage. Une scène digne de « Zombies » (1978) de George A. Romero. C’est bien connu, les zombies sont anthropophages. Les actes de cannibalisme vont donc dans ce sens. Un étudiant a reconnu avoir mangé le cœur de son colocataire dans le Maryland. La dérive de Luka Rocco Magnotta, qui a tué, dépecé, puis mangé un jeune homme avant de disparaître, et qui vient d’être arrêté en Allemagne, va dans le même sens.
Les scénarios de fuite de virus « zombifiant » sont pléthore au cinéma. Le plus significatif, sur le ton de la parodie, est sans doute « Planète Terreur » (2007) de Robert Rodriguez, produit par Quentin Tarantino. Si les films de zombies parcourent tout le cinéma depuis 1932 (White Zombie), leur passage à la parodie dans les années 2000 (« Shawn of the Dead »,  « Bienvenue à Zombieland », « Mad Zombies », « Des zombies dans l’avion »…) stigmatise l’intériorisation d’une mythologie chez les spectateurs, qui dépasse le cercle restreint des amateurs de films d’horreur.
L’identification des faits divers évoqués aux films est arrivée à un tel point que la très réputée agence fédérale américaine Center for disease control and prevention (CDC) a fait savoir par communiqué officiel ne connaître à ce jour "aucun virus ni maladie qui ramènerait les morts à la vie, ou qui présenterait des symptômes similaires aux zombies".
Mais il en est des zombies comme des soucoupes volantes. L’expansion des témoignages dans les années 50 correspondait ainsi avec l’âge d’or de la science-fiction cinématographique aux Etats-Unis, dans un contexte de guerre froide à son niveau le plus élevé, avec la crainte d’une invasion intérieure dont plus d’un film de SF se faisait l’écho et auxquels les petits hommes verts de la planète rouge étaient identifiés...

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