Ces dernières semaines, les surprises se suivent et semblent se ressembler. Une nouvelle fois, la loi pourrait être arrangée. Après la démission du président candidat, le Conseil des ministres ne veut pas d’une présidence à trois.
Une violation de la Constitution, mais surtout une manœuvre politique pour nombre d’observateurs. Une façon d’écarter l’opposition de la tête de l’Etat, selon la juriste Sahondra Rabenarivo : deux des trois membres du triumvirat, le Premier ministre et le chef de la chambre basse, sont en effet des adversaires d’Andry Rajoelina. « La motivation unique pour cette présidence collégiale, c’est écarter deux des trois membres du triumvirat qui sont dans l’opposition, explique-t-il. C’est l’égoïsme vraiment extrême. A Madagascar, c’est toujours la loi du plus fort, mais ici c’est vraiment très flagrant. Je crois qu’ils sont allés beaucoup trop loin et sans vraiment réfléchir aux conséquences pour le pays ».
La présidence collégiale, par tous les membres du gouvernement, qui pourrait être instaurée semble aussi être la promesse de difficultés. La trentaine de ministres, issue de multiples partis, pourrait avoir du mal à s’accorder. Reste à savoir si ces arguments seront entendus par le Parlement : c’est à lui d’adopter définitivement la loi contestée.
Une violation de la Constitution, mais surtout une manœuvre politique pour nombre d’observateurs. Une façon d’écarter l’opposition de la tête de l’Etat, selon la juriste Sahondra Rabenarivo : deux des trois membres du triumvirat, le Premier ministre et le chef de la chambre basse, sont en effet des adversaires d’Andry Rajoelina. « La motivation unique pour cette présidence collégiale, c’est écarter deux des trois membres du triumvirat qui sont dans l’opposition, explique-t-il. C’est l’égoïsme vraiment extrême. A Madagascar, c’est toujours la loi du plus fort, mais ici c’est vraiment très flagrant. Je crois qu’ils sont allés beaucoup trop loin et sans vraiment réfléchir aux conséquences pour le pays ».
La présidence collégiale, par tous les membres du gouvernement, qui pourrait être instaurée semble aussi être la promesse de difficultés. La trentaine de ministres, issue de multiples partis, pourrait avoir du mal à s’accorder. Reste à savoir si ces arguments seront entendus par le Parlement : c’est à lui d’adopter définitivement la loi contestée.
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