Rajoelina regardant de biais ses détracteurs
Le président de la Transition ne compte pas se retirer de la présidentielle dans les conditions actuelles, et il l’a fait savoir. Il ne démissionnera pas non plus en attendant le nouveau calendrier électoral.
J’y suis, j’y reste. Andry Rajoelina, président de la Transition, ignore la pression exercée par certains candidats à la présidentielle qui surfent sur les vagues de la position de la Communauté internationale contre la candidature du président de la Transition, ainsi que celle de l’ancienne première Dame Lalao Ravalomanana et celle de l’ancien président Didier Ratsiraka.
L’homme fort de la Transition a indiqué, à Fianarantsoa ce week-end, qu’il ne compte pas démissionner. Il a laissé entendre son intention de ne pas se désister de la course à la magistrature suprême en tant que candidat.
Andry Rajoelina a tiré à boulets rouges sur le collectif d’une vingtaine de candidats qui lui demandent de se retirer. Il a qualifié de « jalouses » et de « haineuses » certaines personnes « qui sèment des troubles ». Pour contrecarrer l’attaque du collectif des candidats, il a pris à témoin la population fianaroise sur la nécessité de poursuivre les actions socio-économiques concrètes. « Il faut trouver des solutions au problème du chômage, à l’accroissement de la production agricole et celle de l’élevage pour développer l’économie », a-t-il soutenu.
Le président de la Transition a lancé un appel à la population pour « [le] soutenir à contourner la pression extérieure ». Il a remis au goût du jour son discours souverainiste pour exhorter l’opinion à « ne pas vendre Madagascar ».
Andry Rajoelina a fait parler Pety Rakotoniaina, président de la délégation spéciale de la commune de Fianarantsoa, pour charger les candidats qui se sont élevés contre lui. « Ces élections recèlent des pièges et des peaux de banane. Ne vous faîtes pas avoir et surtout ne démissionnez pas, car je pense qu’il existe une manœuvre dilatoire, voire machiavélique derrière tout ça », a laissé entendre celui qui s’est récemment exprimé pour le report du scrutin et la tenue des législatives avant la présidentielle ces derniers temps.
Obstacles à démonter
Avec un tel langage, Andry Rajoelina reste dans la logique du discours qu’il tient ces derniers temps. Il ne compte pas se désister sans le retrait de Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka, ce qui n’est pas le cas.
Du coup, le président de la Transition ne démissionnera pas aujourd’hui. Cette position est confortée par l’absence d’un calendrier précis établi par la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition, sur la tenue du premier tour de l’élection présidentielle après le report décidé par le gouvernement.
Andry Rajoelina ouvrira également le bal à Mahamasina, lors du traditionnel défilé militaire à l’occasion de la célébration de la fête nationale et de la création des forces armées, le 26 juin. Le communiqué du Comité d’organisation des festivités du 21 juin l’a confirmé.
La déclaration d’Andry Rajoelina a constitué une réponse à la demande formulée par une vingtaine de candidats réclamant son retrait de l’élection présidentielle le 18 juin. Les membres du collectif avaient uni leur voix pour lancer le message, tout en exhortant les forces vives à « prendre leur responsabilité [afin de] démonter les obstacles à la tenue, dans les brefs délais, des élections libres, transparentes et crédibles ».
Andry Rajoelina a avancé ses pions en attendant la réaction des autres acteurs politiques. Il a tenté dans un premier temps de résister à la pression exercée sur lui pour son désistement. Mais sa position pousse en même temps, d’une manière indirecte, l’opinion à considérer sa proposition sur la tenue des législatives avant la présidentielle dans la mesure où, dans la configuration politique actuelle, le risque de tout faire capoter est réel, faute de solution.
Le président de la Transition a lancé en même temps un message à la Communauté internationale, la première à exiger le retrait des trois candidats. Sauf changement, le Groupe international de contact (GIC-M) devrait se réunir à Addis-Abeba le 26 juin pour examiner le dossier malgache, selon Leonardo Simao, membre de l’équipe de médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) le 4 juin. Le Sommet du bloc économique régional à Maputo avait demandé l’accroissement de la pression politique et diplomatique pour forcer les trois candidats à se retirer de la présidentielle.
L’homme fort de la Transition a indiqué, à Fianarantsoa ce week-end, qu’il ne compte pas démissionner. Il a laissé entendre son intention de ne pas se désister de la course à la magistrature suprême en tant que candidat.
Andry Rajoelina a tiré à boulets rouges sur le collectif d’une vingtaine de candidats qui lui demandent de se retirer. Il a qualifié de « jalouses » et de « haineuses » certaines personnes « qui sèment des troubles ». Pour contrecarrer l’attaque du collectif des candidats, il a pris à témoin la population fianaroise sur la nécessité de poursuivre les actions socio-économiques concrètes. « Il faut trouver des solutions au problème du chômage, à l’accroissement de la production agricole et celle de l’élevage pour développer l’économie », a-t-il soutenu.
Le président de la Transition a lancé un appel à la population pour « [le] soutenir à contourner la pression extérieure ». Il a remis au goût du jour son discours souverainiste pour exhorter l’opinion à « ne pas vendre Madagascar ».
Andry Rajoelina a fait parler Pety Rakotoniaina, président de la délégation spéciale de la commune de Fianarantsoa, pour charger les candidats qui se sont élevés contre lui. « Ces élections recèlent des pièges et des peaux de banane. Ne vous faîtes pas avoir et surtout ne démissionnez pas, car je pense qu’il existe une manœuvre dilatoire, voire machiavélique derrière tout ça », a laissé entendre celui qui s’est récemment exprimé pour le report du scrutin et la tenue des législatives avant la présidentielle ces derniers temps.
Obstacles à démonter
Avec un tel langage, Andry Rajoelina reste dans la logique du discours qu’il tient ces derniers temps. Il ne compte pas se désister sans le retrait de Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka, ce qui n’est pas le cas.
Du coup, le président de la Transition ne démissionnera pas aujourd’hui. Cette position est confortée par l’absence d’un calendrier précis établi par la Commission électorale nationale indépendante pour la Transition, sur la tenue du premier tour de l’élection présidentielle après le report décidé par le gouvernement.
Andry Rajoelina ouvrira également le bal à Mahamasina, lors du traditionnel défilé militaire à l’occasion de la célébration de la fête nationale et de la création des forces armées, le 26 juin. Le communiqué du Comité d’organisation des festivités du 21 juin l’a confirmé.
La déclaration d’Andry Rajoelina a constitué une réponse à la demande formulée par une vingtaine de candidats réclamant son retrait de l’élection présidentielle le 18 juin. Les membres du collectif avaient uni leur voix pour lancer le message, tout en exhortant les forces vives à « prendre leur responsabilité [afin de] démonter les obstacles à la tenue, dans les brefs délais, des élections libres, transparentes et crédibles ».
Andry Rajoelina a avancé ses pions en attendant la réaction des autres acteurs politiques. Il a tenté dans un premier temps de résister à la pression exercée sur lui pour son désistement. Mais sa position pousse en même temps, d’une manière indirecte, l’opinion à considérer sa proposition sur la tenue des législatives avant la présidentielle dans la mesure où, dans la configuration politique actuelle, le risque de tout faire capoter est réel, faute de solution.
Le président de la Transition a lancé en même temps un message à la Communauté internationale, la première à exiger le retrait des trois candidats. Sauf changement, le Groupe international de contact (GIC-M) devrait se réunir à Addis-Abeba le 26 juin pour examiner le dossier malgache, selon Leonardo Simao, membre de l’équipe de médiation de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) le 4 juin. Le Sommet du bloc économique régional à Maputo avait demandé l’accroissement de la pression politique et diplomatique pour forcer les trois candidats à se retirer de la présidentielle.
Iloniaina Alain l'Express de Madagascar
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