Thursday, September 27, 2007

Sarko écrit à sa maitresse au cours d’un conseil des ministres !!!




Le magazine Choc (édité par la Société de conception de presse et d'édition, SCPE, groupe Lagardère) a décidé de ne pas publier un article comportant une photo de Nicolas Sarkozy, prise par l'AFP, sortant du conseil des ministres du 12 septembre avec un courrier manuscrit sous le bras. Agrandi par la rédaction de Choc, ce courrier, écrit par une femme selon le bimensuel, comportait un mot doux : "J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis une éternité et tu me manques. Jeudi on part faire notre virée à Essaouira pour mon [illisible]. Mais j'aimerais bien réussir à te voir la semaine ou le week-end suivant. Millions de Besitos." De quoi alimenter des rumeurs...

Est-ce une censure ? "Absolument pas", répond Christophe d'Antonio, rédacteur en chef de Choc. "Nous avions récupéré la photo. N'ayant pas trouvé l'auteure de ce mot, nous avons décidé de ne pas publier l'article et la photo. Je n'avais d'ailleurs pas validé le texte accompagnant la photo", explique-t-il.

PRÉCÉDENTS DANS LE GROUPE LAGARDÈRE

"La décision a été prise avec Marie-Laurence Vieillard, directrice de la rédaction, et Gérard Ponson, directeur, mais en aucun cas avec l'actionnaire qui ne découvre Choc qu'une fois sorti dans les kiosques", ajoute-t-il. "Nous savions le samedi matin que ça ne serait pas dans le journal qui partait à l'imprimerie le samedi soir", poursuit-il. "Cette photo nous a amusés car on se disait : Nicolas Sarkozy lit le courrier de sa maîtresse pendant le conseil des ministres", poursuit Christophe d'Antonio.

Le site Bakchich, qui a révélé l'information mercredi 26 septembre, écrit, malgré les dénégations de Choc : "Bakchich maintient l'intégralité de ce qui a été écrit, à savoir que l'article prévu a été zappé au dernier moment du chemin de fer du journal destiné à l'imprimerie."

Le doute s'explique par les précédents qu'a connus le groupe Lagardère. En mai, la non-publication par Le Journal du dimanche d'un article sur le fait que Cécila Sarkozy n'ait pas voté au second tour de l'élection présidentielle a suscité des interrogations. Dans Paris Match, la disparition des bourrelets présidentiels a également posé question. Il y a plus d'un an, Alain Genestar a été évincé de la direction de Paris Match pour avoir publié une photo à la "une" de Cécilia Sarkozy aux côtés du publicitaire Richard Attias. Les sociétés de journalistes des rédactions des journaux du groupe Lagardère se sont dit vigilantes face à ces intrusions.

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