Des policiers impliqués dans des trafics de toaka gasy
Dans la nuit du vendredi, des éléments de la brigade de la gendarmerie d'Ankadikely-Ilafy, dans le district d'Antananarivo-Avaradrano, ont procédé à la saisie de
Vers 20 heures, des gendarmes en patrouille dans le fokontany d'Ambohipanja, ont remarqué un camion Mercedes garé sur le bord de la route. Il n'y avait personne aux alentours. Pourtant, les gendarmes ont aperçu une autre voiture, de marque Hyundai, à
Intrigués par la présence de ces individus, les patrouilleurs ont pris la décision de faire un contrôle de pièces d'identité. Trois des occupants de la voiture ont montré leurs cartes professionnelles de la police nationale. L'un est inspecteur de police tandis que les deux sont des agents. Et même si les deux autres passagers avaient refusé de montrer leurs pièces d'identité, leurs amis n'ont pas hésité à affirmer qu'ils étaient également de la police.
Profitant du moment où les gendarmes procédaient au contrôle, un des policiers et un autre individu se sont échappés. Ils sont montés dans le camion Mercedes et se sont enfui avec. Le véhicule a emprunté la route secondaire menant vers
A la brigade de la gendarmerie, le chauffeur du camion a avoué avoir utilisé son camion pour transporter de toaka gasy. La fouille faite sur les policiers a permis de découvrir une somme de 670 000 Ariary. Une lettre ordonnant une mission sur
Quelques heures plus tard, le camion a été retrouvé dans le district d'Ambohidratrimo. Les fuyards l'avaient abandonné. Durant la perquisition,
Des vrais ou faux policiers
La nuit du vendredi, le chantier de l'entreprise Colas sur le site du projet d'exploitation d'ilménite, à Tolagnaro, a été la cible de bandits armés. Les malfaiteurs ont investi les lieux pour s'emparer d'une somme d'environ Ar 40 millions. Cet argent était destiné à payer les salaires des employés de la société.
L'attaque s'est produite vers 21 heures. Trois individus armés et vêtus d'uniformes de policiers ont assailli les lieux. Ils ont menacé les gardiens avant de les obliger ces derniers à indiquer le bureau du service de la
comptabilité. Le comptable était en train de préparer la paie pour le lendemain.
Après avoir dévalisé le bureau, les bandits ont pris la fuite. Pour le moment, aucun suspect n'a été arrêté. Pourtant, les circonstances du vol ont conduit les enquêteurs de la police à penser à l'hypothèse d'un coup monté.
Le jour de l'attaque a coïncidé avec le moment où un certain changement de pratique a été fait au niveau de ce service. D'habitude, le comptable prépare les billets le samedi. Cette fois-ci, il a choisi de travailler la nuit de vendredi pour le faire.
«Si les faits dont on les reproche sont établis, ils seront punis conséquemment. D’une part, il y a la poursuite purement judiciaire et d’autre part, ils passeront devant le conseil d’enquête de leur corps respectif qui, selon le degré des fautes, pourrait décider une révocation», a soulevé, samedi à Fiadanana, le général Petera Behajaina, ministre de
Interrogé sur le cas du colonel Belone et de ses amis, il a indiqué qu’ils ont déjà été déférés au parquet de Miarinarivo. «On attend la suite de l’affaire puis ils seront soumis devant le conseil d’enquête. Certes, il y a le statut militaire mais au lieu de traiter l’affaire deux fois, on fera une pierre deux coups», a-t-il ajouté.
Concernant la prolifération des armes et munitions censées être à la disposition des forces de l’ordre mais qui sont cependant trouvées entre les mains des bandits, il a indiqué que plusieurs explications peuvent être données.
«Tout d’abord, il faut reconnaître que des armes n’ont pas encore été rendues après la crise de 2002. En second lieu, presque dans toutes les entités, aussi bien la police, la gendarmerie, que l’Armée, il y a toujours des cas de disparition d’armes, principalement de munitions. Mais on peut toujours vérifier leur provenance à partir du lotissement inscrit sur les douilles. Il ne faut pas oublier non plus que, comme partout ailleurs, il y a toujours le trafic d’armes. Prenons par exemple le cas des cartouches de kalachnikov, elles sont vendues librement à l’étranger, alors il n’est pas étonnant qu’elles atterrissent dans les mains des bandits», devait-il renchérir.
Contrôle d’armements
Enfin, à la question de savoir s’il y aura un éventuel contrôle d’armements, le général Petera Behajaina a répondu qu’un tel contrôle est une chose courante dans chaque entité. «Cela dépend du corps et ou du service mais il pourrait être périodique ou inopiné», a-t-il déclaré.
Le général Petera Behajaina a accompagné samedi le premier ministre Charles Rabemananjara à Fiadanana qui présentait ses condoléances à la famille du commandant Raymond Ramangalahy, ancien employé de l’état major de l’armée à Andohalo, ayant été subitement fauché par la mort à son domicile à Andrainarivo. «Je suis venu en tant qu’émissaire du président de
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