Sunday, September 30, 2007

Sakozy et l’Afrique

Cotonou, en mai 2006, Nicolas Sarkozy a déclaré que "la France n'avait économiquement plus besoin de l'Afrique". Elu président, il déclare à Dakar que "l'homme africain n'est pas entré dans l'histoire". Comment avez-vous apprécié ces discours ?

A Cotonou, M. Sarkozy a affirmé que les relations de la France avec l'Afrique devaient évoluer sur un mode moins passionnel, moins compassionnel. Il a dit que ce n'est pas parce que la France a besoin d'exploiter l'Afrique qu'elle va faire des choses avec le continent. Beaucoup de gens ont compris que "la France n'avait plus besoin de l'Afrique". M. Sarkozy n'a pas pu vouloir dire cela. Quand on voit la stratégie de Total, l'importance du Niger pour Areva ou le fait que l'Afrique est le principal centre de profit d'Air France, on pourrait même soutenir que la France a un petit peu plus besoin de l'Afrique qu'avant.

A Dakar, après un très beau discours sur la colonisation, le président a poursuivi en affirmant que l'homme africain n'était pas entré dans l'histoire. Autant l'ancien avocat d'affaires était à l'aise sur le terrain du droit, autant on a deviné qu'il n'était pas anthropologue ! En un siècle, on a imposé à "l'homme africain" des cultures d'exportation - le coton par exemple - qui ont été expédiées dans les Vosges et maintenant en Chine ! Aujourd'hui, les cotonculteurs burkinabés consultent sur ordinateur les cours du marché de Chicago et viennent d'autoriser les OGM. Si ce n'est pas une entrée dans l'histoire ! Le président actuel ne rend pas justice à l'hyperactivité des Africains.

La gauche vous semble-t-elle plus cohérente sur l'Afrique ?

Entre le président qui pense que l'Africain n'est pas entré dans l'histoire et les bonnes âmes de gauche convaincues que les campagnes africaines se vident parce qu'on y meurt de faim, c'est le même discours. La gauche pense que l'Afrique végète et qu'il faut faire un effort de générosité ; la droite part du même constat pour prôner des solutions libérales. Tous nous trouvent nuls. La réalité est que l'Afrique atteint 5 % ou 6 % de croissance pendant que la France est à 1,8 %. En jetant ce regard misérabiliste et compassionnel sur l'Afrique, la France se rassure elle-même. Elle a besoin de penser que l'Afrique ne va pas bien. Pendant ce temps, les gens de Dubaï, les Indiens et les Chinois, ne nous disent pas que nous ne sommes pas entrés dans l'histoire, ils commercent avec nous.

Il ne faut donc pas désespérer

...

Je ne vois pas de continent qui ait progressé plus vite que l'Afrique ces dernières années, en termes de dynamique, de respect du droit, d'alphabétisation... Il est vrai que les années 1980 et 1990 ont été horribles, marquées par des guerres et des crises économiques. Mais cela appartient au passé.

Quel progrès vous semble le plus marquant ?

Le plus frappant, c'est l'assainissement financier. L'Afrique s'est désendettée, l'inflation et les déficits publics sont maîtrisés. Regardez les pays de la zone franc : l'inflation est faible et les déficits publics représentent moins de 3 % du PIB. Les signes de pathologie économique régressent, et ce sans le FMI et sans émeutes de la faim. Et cela ne s'explique pas que par la hausse des matières premières. Je suis moins impressionné par la croissance à deux chiffres de l'Angola et du Mozambique, qui ont du pétrole et où tout est à reconstruire, que par les 3 % à 4 % de croissance annuelle que réalise le Burkina-Faso, un Etat enclavé qui ne produit que du coton, une des rares matières premières dont le prix n'augmente pas. Sur les 53 pays d'Afrique, 14 ont du pétrole mais tous progressent.

Y a-t-il un pays exemplaire ?

Je préfère regarder ce que chaque pays fait de bien. Prenez le Sénégal, le Mali, le Bénin, la Sierra Leone, le Liberia, la démocratie y progresse, ce qui ne peut que favoriser le développement économique. On a longtemps opposé le miracle ivoirien à la stagnation sénégalaise. Or ce pays progresse. Mittal vient d'annoncer un investissement de 2 milliards de dollars (1,4 milliard d'euros), ce qui représente près du tiers du PIB local ! Et Dubaï est en train d'investir dans le port de Dakar. Au Maroc, une nouvelle génération émerge et Tanger devient une plate-forme logistique et industrielle pour toute la Méditerranée. Au Bénin, le taux de participation aux élections est de 85 %. Les Africains peuvent aujourd'hui se regarder sans rougir.

Les infrastructures font encore souvent défaut.

L'Afrique manque d'infrastructures, c'est vrai, mais, désormais, nous savons nouer des partenariats entre le public et le secteur privé et, grâce à ce dernier, les projets avancent. Quand le Sénégal a privatisé son opérateur téléphonique, personne ne prévoyait que la Sonatel vaudrait 2,8 milliards de dollars et qu'elle serait la première capitalisation d'Afrique, hors Afrique du Sud. Au Sénégal et au Bénin, un tiers de la population a un téléphone portable.

Ce printemps de l'Afrique ne risque-t-il pas d'être éphémère ?

Si les mentalités évoluent, si l'éducation progresse et si les infrastructures s'améliorent, on peut être optimiste.

L'exode rural reste une réalité.

Est-ce que les Français ont pleuré sur les pauvres paysans bretons qui quittaient leurs terres pour débarquer à Paris ? L'exode rural s'explique par les gains de productivité dans l'agriculture. Aujourd'hui, dans certaines fermes du Bénin, on a trois récoltes de riz par an. Le Sahel, que l'on continue de voir comme une terre de famine, est devenu le premier exportateur africain de protéines animales.

Mais la croissance urbaine n'est pas maîtrisée.

Les villes deviennent de véritables acteurs économiques et ont un effet d'entrainement sur une partie du pays. C'est le cas du métro à Alger ou de l'assainissement des eaux de Casablanca. Même le développement de Lagos est mieux maîtrisé qu'il y a cinq ans. Et si Dakar est saturé, c'est parce qu'il y a des chantiers partout.

L'Afrique est pourtant restée à l'écart de la mondialisation.

On pouvait soutenir cela dans le passé, parce que la contribution du continent aux échanges internationaux diminuait en valeur relative. Mais la tendance s'est inversée grâce à la revalorisation des matières premières et à la part grandissante qu'elles représentent dans les exportations. Le monde entier investit en Afrique dans les technologies de la communication. Derrière le téléphone mobile, on voit éclore toute une économie de services qui renforce la tendance à l'insertion du continent. En outre, malgré les apparences et les chiffres officiels qui oublient le secteur informel, les Africains ont un taux d'épargne de 10 % à 20 %, davantage que les pays développés, en partie parce que, faute de protection sociale, les gens doivent s'assurer contre les risques de la vie.

Comment peut-on épargner quand on a moins de 2 dollars par jour ?

Il y a les taux d'épargne publiés par les comptes nationaux et la réalité. En visitant les campagnes, vous voyez l'épargne en nature constituée par le bétail. Sans parler de l'épargne de la diaspora dont l'impact économique est fondamental, comme on l'a vu en Chine. D'ailleurs, dans la zone franc, l'Afrique exporte plus de capitaux qu'elle n'en reçoit (Le Monde du 28 septembre). Cela paraît absurde, mais c'est la réalité. Historiquement, il n'y a pas d'exemple de zone qui se développe en finançant le reste du monde.

Il est difficile de nier la pauvreté.

Evidemment, mais je mets l'accent sur la dynamique des choses pour intéresser davantage de gens à venir réduire la pauvreté. Le discours misérabiliste n'est ni pertinent ni utile. Bien sûr, si vous regardez les stocks, le nombre de gens mal nourris, ou d'enfants qui ne vont pas à l'école, vous pouvez baisser les bras. Mais si vous regardez les dynamiques, vous constatez que les choses changent.

Les investissement chinois constituent-ils un danger ?

L'Afrique a un besoin vital de capitaux. Qu'ils soient chinois, indiens ou russes, ils sont les bienvenus ! Que les pays occidentaux mettent en garde les Africains sur le mode : "Vous n'allez tout de même pas laisser les Chinois exploiter vos richesses comme nous l'avons fait autrefois", c'est un discours très cynique. Comment défendre l'idée que le pétrole doit être réservé aux Occidentaux et pas aux Chinois ? Ce qui choque en Afrique, c'est l'utilisation de la main-d'oeuvre carcérale et l'absence de valeur ajoutée dans le pays. Mais les Occidentaux reprochent aux Chinois de ne pas conditionner leurs investissements à la bonne gouvernance. Comme si eux-mêmes n'avaient jamais soutenu que des pays honorables !

Les Africains dénoncent souvent la corruption. A quelle figure héroïque un jeune d'Afrique peut-il s'identifier ?

Ils ont le droit d'être révoltés par la corruption, non pas que l'Afrique en ait le monopole, mais parce que, sur ce continent plus que sur d'autres, la corruption a longtemps paralysé le développement. Les élites se sont donc liguées contre le développement et c'est insupportable. En Asie, l'argent de la corruption est réinvesti dans le pays, pas en Afrique. Cela dit, pour qu'il y ait corruption, il faut être deux. On devrait s'occuper des gens qui reçoivent, mais aussi de ceux qui donnent.

Comme figure emblématique de l'honnêteté, beaucoup de jeunes Africains choisissent Nelson Mandela. Mais un autre symbole de lutte contre la corruption apparaît : Oussama Ben Laden. L'exigence de la lutte contre la corruption peut conduire à revendiquer plus de démocratie, mais aussi à nourrir la montée des extrémismes. C'est plus inquiétant.

Encore la police ?

Des policiers impliqués dans des trafics de toaka gasy

Dans la nuit du vendredi, des éléments de la brigade de la gendarmerie d'Ankadikely-Ilafy, dans le district d'Antananarivo-Avaradrano, ont procédé à la saisie de 2 700 litres de toaka gasy ou rhum artisanal. Six personnes ont été arrêtées dans cette affaire, dont quatre policiers.
Vers 20 heures, des gendarmes en patrouille dans le fokontany d'Ambohipanja, ont remarqué un camion Mercedes garé sur le bord de la route. Il n'y avait personne aux alentours. Pourtant, les gendarmes ont aperçu une autre voiture, de marque Hyundai, à 100 mètres du camion. Cinq personnes étaient dans cette voiture. Trois autres se trouvaient à l'extérieur, dont le propriétaire du camion.
Intrigués par la présence de ces individus, les patrouilleurs ont pris la décision de faire un contrôle de pièces d'identité. Trois des occupants de la voiture ont montré leurs cartes professionnelles de la police nationale. L'un est inspecteur de police tandis que les deux sont des agents. Et même si les deux autres passagers avaient refusé de montrer leurs pièces d'identité, leurs amis n'ont pas hésité à affirmer qu'ils étaient également de la police.
Profitant du moment où les gendarmes procédaient au contrôle, un des policiers et un autre individu se sont échappés. Ils sont montés dans le camion Mercedes et se sont enfui avec. Le véhicule a emprunté la route secondaire menant vers la Rn 3. Ce qui a amené les gendarmes à arrêter les autres suspects pour enquête.
A la brigade de la gendarmerie, le chauffeur du camion a avoué avoir utilisé son camion pour transporter de toaka gasy. La fouille faite sur les policiers a permis de découvrir une somme de 670 000 Ariary. Une lettre ordonnant une mission sur la Rn3 a également été saisie sur eux. L'enquête a révélé que ces policiers sont du Service des stupéfiants à Anosy. La voiture Hyundai appartient à ce service. Elle fait partie des véhicules de service de cette unité spécialisée de la police nationale.
Quelques heures plus tard, le camion a été retrouvé dans le district d'Ambohidratrimo. Les fuyards l'avaient abandonné. Durant la perquisition, 2 700 litres de toaka gasy y ont été découverts. Cette quantité était répartie dans 90 bidons.

Des vrais ou faux policiers

La nuit du vendredi, le chantier de l'entreprise Colas sur le site du projet d'exploitation d'ilménite, à Tolagnaro, a été la cible de bandits armés. Les malfaiteurs ont investi les lieux pour s'emparer d'une somme d'environ Ar 40 millions. Cet argent était destiné à payer les salaires des employés de la société.
L'attaque s'est produite vers 21 heures. Trois individus armés et vêtus d'uniformes de policiers ont assailli les lieux. Ils ont menacé les gardiens avant de les obliger ces derniers à indiquer le bureau du service de la
comptabilité. Le comptable était en train de préparer la paie pour le lendemain.
Après avoir dévalisé le bureau, les bandits ont pris la fuite. Pour le moment, aucun suspect n'a été arrêté. Pourtant, les circonstances du vol ont conduit les enquêteurs de la police à penser à l'hypothèse d'un coup monté.
Le jour de l'attaque a coïncidé avec le moment où un certain changement de pratique a été fait au niveau de ce service. D'habitude, le comptable prépare les billets le samedi. Cette fois-ci, il a choisi de travailler la nuit de vendredi pour le faire.

Deux militaires et un policier impliqués dans un acte de banditisme à Soavinandriana, un commandant de l’Armée tué par un policier à Andrainarivo et un ancien député blessé par balle qui, selon l’étude balistique, serait une balle des forces de l’ordre. Trois événements qui se sont produits en moins de deux semaines et qui n’ont pas manqué de provoquer des polémiques. Le ministre de la Défense explique.



«Si les faits dont on les reproche sont établis, ils seront punis conséquemment. D’une part, il y a la poursuite purement judiciaire et d’autre part, ils passeront devant le conseil d’enquête de leur corps respectif qui, selon le degré des fautes, pourrait décider une révocation», a soulevé, samedi à Fiadanana, le général Petera Behajaina, ministre de la Défense nationale.

Interrogé sur le cas du colonel Belone et de ses amis, il a indiqué qu’ils ont déjà été déférés au parquet de Miarinarivo. «On attend la suite de l’affaire puis ils seront soumis devant le conseil d’enquête. Certes, il y a le statut militaire mais au lieu de traiter l’affaire deux fois, on fera une pierre deux coups», a-t-il ajouté.

Concernant la prolifération des armes et munitions censées être à la disposition des forces de l’ordre mais qui sont cependant trouvées entre les mains des bandits, il a indiqué que plusieurs explications peuvent être données.

«Tout d’abord, il faut reconnaître que des armes n’ont pas encore été rendues après la crise de 2002. En second lieu, presque dans toutes les entités, aussi bien la police, la gendarmerie, que l’Armée, il y a toujours des cas de disparition d’armes, principalement de munitions. Mais on peut toujours vérifier leur provenance à partir du lotissement inscrit sur les douilles. Il ne faut pas oublier non plus que, comme partout ailleurs, il y a toujours le trafic d’armes. Prenons par exemple le cas des cartouches de kalachnikov, elles sont vendues librement à l’étranger, alors il n’est pas étonnant qu’elles atterrissent dans les mains des bandits», devait-il renchérir.



Contrôle d’armements

Enfin, à la question de savoir s’il y aura un éventuel contrôle d’armements, le général Petera Behajaina a répondu qu’un tel contrôle est une chose courante dans chaque entité. «Cela dépend du corps et ou du service mais il pourrait être périodique ou inopiné», a-t-il déclaré.

Le général Petera Behajaina a accompagné samedi le premier ministre Charles Rabemananjara à Fiadanana qui présentait ses condoléances à la famille du commandant Raymond Ramangalahy, ancien employé de l’état major de l’armée à Andohalo, ayant été subitement fauché par la mort à son domicile à Andrainarivo. «Je suis venu en tant qu’émissaire du président de la République et en tant que parrain de la promotion Viarara dont est sorti le défunt», a expliqué le premier ministre.



Saturday, September 29, 2007

Non à la violence

No comment













Le jeu vidéo HALO 3 bat des records de vente


Halo 3, le troisième épisode du désormais célèbre jeu de Microsoft fait couler beaucoup d'encre... et beaucoup d'argent : il a en effet généré en seulement vingt-quatre heures plus de 170 millions de dollars (120 millions d'euros) aux Etat-Unis, soit 45 millions de plus que l'épisode précédent sur la même période.

Ce nouveau record de ventes dans l'univers des loisirs hisse un jeu vidéo en tête de liste, devant Spider-Man 3, le dernier blockbuster d'Hollywood, qui n'avait généré "que" 59,8 millions de dollars (42,18 millions d'euros) de recettes en une journée ou même le dernier livre de la saga Harry Potter qui, selon les plus récentes estimations, se serait également vendu à 8,3 millions d'unités le 21 juillet, rapportant aux alentours de 170 millions de dollars (120 millions d'euros).

DOPER LES VENTES DE LA XBOX

Et ce n'est pas fini : la firme de Redmond a annoncé que plus d'un million de joueurs s'étaient connectés au service en ligne "Xbox live" de la XBox 360 en vingt heures mardi 25 septembre, jour de lancement du jeu. Elle a d'autre part indiqué avoir reçu 1,7 million de pré-commandes pour le jeu aux Etats-Unis. Et même si ces chiffres restent des estimations, ils vont doper les ventes de la console XBox 360 pour la fin d'année, et peut-être permettre à la division jeu de publier un bénéfice pour l'année fiscale.

La Deutsche Bank a, quant à elle, estimé que Halo 3 pourrait rapporter jusqu'à 430 millions de dollars (303 millions d'euros) au cours de l'exercice fiscal, soit une augmentation de presque 80 % par rapport aux estimations précédentes. Les deux premiers épisodes de la saga Halo se sont écoulés à 15 millions d'exemplaires au total. Mais Master Chief, le héros de la série n'est pas qu'un personnage de jeu vidéo : Microsoft a en effet prévu de décliner son hit sous de multiples licences, notamment des vêtements, une bande-dessinée et bientôt un film.

Cela dit, les performances de vente des premiers jours ne font pas tout. Comme l'indique le Los Angeles Times cette semaine, un film comme Spider-Man 3 pourrait au final rapporter près de 1,3 milliard de dollars (920 millions d'euros) à Sony, comparé aux 500 millions de dollars environ (352 millions d'euros) pour Halo 3.

Friday, September 28, 2007

Mais que fait la police ?

Pour un loyer impayé

Un policier a tiré sur un gendarme à Andrainarivo. La victime est le commandant Raymond Ramangalahy, employé à l'état-major général de l'armée malgache à Andohalo. Le meurtrier est l'agent de police de 1er classe Elaimé Rakotondranary. C'est un élément des Forces d'intervention de la Police, à Antanimora. Le fusillade s'est passée vers 15h30. «Elle a été provoquée par un litige de longue date entre eux deux», estime un officier proche de la victime. «Le policier était locataire dans la maison de la victime. Le non-paiement de loyer et de facture d'électricité seraient à l'origine du problème entre les deux», indique l'officier.
Le policier était venu pour discuter avec le commandant. «Le gendarme l'avait prié, d'après le témoignage du fils de la victime, de patienter parce qu'il avait encore quelque chose à ranger», raconte un officier de la gendarmerie. Âgé d'une vingtaine d'années, le fils de la victime a assisté à la scène.
«Se montrant impatient, le policier a sorti son pistolet et l'a braqué vers le commandant», poursuit le témoin. «Apercevant l'arme, le commandant a tenté de calmer le
policier en déclarant qu'il n'est pas d'accord avec ce geste. C'est à ce moment que le meurtrier a appuyé sur la détente», raconte le fils du gendarme. Le coup a été tiré à bout portant. Le commandant a été touché à la tempe, il est mort sur le coup. Après avoir tiré sur la victime, le policier a rechargé son arme. «Il semblait vouloir tirer à nouveau, peut-être sur le fils du commandant. Heureusement, la balle est tombée du pistolet», estime un officier. Le policier a ensuite pris la fuite.
Saisis de cette affaire, le Service des affaires criminelles (Scac) et antigang (Sag) de la police nationale à Anosy recherchent le fuyard depuis hier.

Des militaires et des policiers impliqués dans une affaire de vol à Soavinandriana

Dans un communiqué conjointement signé par le ministre de la Défense nationale, le général Petera Behajaina et par le directeur général de la police nationale, le contrôleur général de police Jacky Rahaingo, cinq bandits ont été appréhendés dans la journée du 26 septembre à Soavinandriana, dont une partie de la bande sont des militaires et des policiers.

D’après eux, ce résultat a été obtenu grâce à la collaboration étroite entre la communauté villageoise et les forces de l’ordre.

Toutefois, ils n’ont pas mentionné le corps d’origine de ces hommes mais de

sources concordantes, il s’agit d’un colonel et d’un capitaine de l’armée, ainsi que d’un agent de police. Quant aux autres suspects, ce sont deux anciens assistants parlementaires.

Ce jour-là, les cinq hommes ont attaqué un maquignon et se sont enfuis à bord d’une voiture aussitôt leur forfait accompli. Alertés, les gendarmes auraient immédiatement bouclé le périmètre et interpellé les cinq individus.

«L’affaire est actuellement entre les mains des autorités et la loi sera appliqué à la lettre contre ces réfractaires», ont déclaré les deux hommes forts de la sécurité dans le communiqué.

Magnifique

Thursday, September 27, 2007

William Leymergie mise à pied

William Leymergie, l'animateur et producteur de l'émission "Télématin" sur France 2, a été mis a pied pour une durée de quinze jours par la direction de la chaîne, jeudi 27 septembre, après l'altercation qui l'a opposé à Jean-Philippe Viaud, chroniqueur théâtral de l'émission. Celui-ci a affirmé, selon les syndicats, que M. Leymergie a tenté de l'étrangler après l'avoir insulté.


Rappelant "la nécessité d'un respect mutuel dans les rapports professionnels", la chaîne publique a pris sa décision après avoir entendu les deux personnes. La sanction à l'encontre de William Leymergie, qui n'a pas souhaité s'exprimer sur l'affaire, prendra effet le 1er octobre.

Le Syndicat national des régions de télévision (SNRT-CGT), qui affirme que ce n'est pas la première fois que les syndicats se plaignent du comportement de William Leymergie, regrette que la direction ne réagisse pas plus vigoureusement. "Elle considère que William Leymergie, qui ramène plus de 40 % de part de marché, peut être traité différemment d'une autre personne", affirme Luc Deléglise, délégué du SNRT.

Pour le SNJ, "on est passé d'une violence psychologique à une violence physique". "Cela fait des années que l'on dénonce les agressions de William Leymergie à l'égard de ses collaborateurs", déplore le Syndicat national des journalistes, soulignant que beaucoup d'entre eux "ont un statut précaire".

Les Chinois à Madagascar


La Chine se développe à un rythme effréné. Et les investisseurs chinois affluent. Y compris à Madagascar où la présence chinoise se renforce de plus en plus. Au point d’inquiéter les opérateurs des autres nationalités. Fini le temps où les Chinois étaient avant tout synonyme de commerce de produits bas de gamme, car ils s’impliquent actuellement dans beaucoup de secteurs.

La présentation officielle avant-hier de l’Association des Commerçants et Entrepreneurs Chinois à Madagascar (ACECMA) constituait en quelque sorte une démonstration de force des opérateurs chinois. Le restaurant JIM de Soanierana, tenu d’ailleurs par un opérateur chinois s’avérait trop petit pour contenir les hommes et femmes d’affaires chinois venus assister à la naissance de cette nouvelle association dont l’objectif, selon son Président Cai Guo Wei est de rassembler les ressortissants chinois issus de divers secteurs d’activité et de les intégrer au sein de la société malgache pour le développement du pays.

Grandes marques

Rien que pour l’ACECMA, cette association regroupe un peu moins de cent membres spécialisés notamment dans le commerce, l’import-export, la restauration, l’hôtellerie, et même les matériels de transport comme les motos et les voitures. « Pour le moment l’association ne compte que très peu d’industriels mais cela va venir », nous a déclaré un membre de l’association. Mais cela ne veut pour autant pas dire qu’il n’y a pas d’industriels chinois à Madagascar. L’on décompte actuellement plusieurs entreprises franches du textile appartenant à des Chinois, surtout des Hongkongais. La vitrerie et la métallurgie, ainsi que l’informatique constituent également des secteurs où les opérateurs de l’Empire du milieu excellent à Madagascar. Dans le domaine des nouvelles technologies, les grandes marques européennes, made in China sont des produits de bonne qualité. Les grandes marques chinoises de télévision et de lecteurs DVD : Perx, ChanHong, Qisheng, Jeyoo sont très appréciées à Madagascar. Il y a également le grand groupe chinois AFECC (maison mère de la SOGECOA) qui a déjà son nom dans les bâtiments et travaux publics où la SMATP est également devenue une référence. Sur ce même sujet, le projet de construction de deux cimenteries chinoises est de nouveau en piste.

Bref, les Chinois sont bel et bien là. Et ils seront encore et toujours là. La preuve les opérateurs locaux s’intéressent beaucoup aux partenaires chinois comme le témoigne la présence de nombreux participants malgaches au Madagascar Trade Show China qui se tiendra prochainement à Guangzhou.

La signature de l’accord de prêt pour la construction d’un hôtel 5 étoiles à Ivato, entre le gouvernement malgache, représenté par le ministre des Finances et du budget, et l’Eximbank de Chine, représenté par son gouverneur Li Ruogu, s’est tenue hier au ministère des Finances et du budget à Antaninarenina. Il s’agit d’un prêt concessionnel d’un montant de 51 271 000 USD (soit 94 263 000 000 Ar) remboursable sur 20 ans, avec un taux d’intérêt de 2%.

Cet hôtel sera implanté à Ivato, près du centre de conférence internationale dans l’enceinte de l’école nationale de la police. Le début des travaux est prévu pour ce mois d’octobre, pour un délai d’exécution de 18 mois. Le ministère de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire en sera le maître d’œuvre. Construit sur une superficie de 3ha, il comprendra 23 étages, un sous-sol, 240 chambres standard, 30 suites d’affaires, 2 suites présidentielles, une piscine, un parc et un parking ayant une capacité d’accueil de 130 véhicules.

Vendu aux chinois depuis l’an dernier, l’intendance militaire d’Analakely sera d’ici quelques temps transformé en un vaste supermarché de produits asiatiques.

Même si la Chine est très loin d’être un pays développé à cause de la persistance de nombreux problèmes comme la pression du sous-emploi, le deséquilibre entre les régions, entre les villes et campagnes, des succès miraculeux sont à noter en matière de développement économique et progrès social. Ces dernières années, le taux de croissance du PIB chinois se stabilise à deux chiffres en atteignant 11,5% à la première moitié de l’année 2007 par rapport à la même période de l’année précédente. Par ailleurs, la Chine a enregistré à son compte une réserve en devises étrangères de plus de 1400 milliards d’USD, ce qui l’a hissée à la tête du monde. La Chine est devenue le 2 ème pays au monde pour l’exportation, 3 ème puissance mondiale du commerce extérieur, et 4 ème entité économique du monde. En ce qui concerne les échanges commerciaux avec Madagascar, leur montant s’affichait à 250 millions de dollars en 2006, mais la balance demeure déficitaire pour Madagascar.
Pour encourager les exportations vers la Chine, les produits malgaches bénéficient du zéro taxe. En effet, une vingtaine de pays africains bénéficient de cette politique préférentielle. Plus de 400 sortes de produits en sont concernés. Par ailleurs, l’Ambassade de Chine à Madagascar encourage l’implantation des investisseurs chinois dans le pays. En ce qui concerne la cimenterie « Maloci » à Ambohimanambola, des difficultés techniques notamment le transport des machines ont perturbé le calendrier prévu mais les travaux de construction sont en cours, a assuré l’ambassadeur Li Shuli. La deuxième vague de matériels est attendue prochainement. Les problèmes d’approvisionnement d’énergie avec la Jirama sont en voie d’être réglés.

Une bonne adresse


Un sevrage à moindre coût: 20.000 ariary contre 50.000 ariary habituellement. C’est ce que propose la Société malgache de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme et la toxicomanie (SMLT) qui siège à Mandrosoa-Ivato pendant le mois d’octobre. Il s’agit d’une action d’envergure nationale dénommée «un mois de guerre totale sans merci contre le tabagisme et l’alcoolisme», comme l’explique le Dr Andrianiaina Raharison de la SMLT.

Cette action a été organisée durant la première année d’existence de cette société présidée par Tiana Raoelimamy. La désintoxication à l’orientale est sa méthode de prédilection. Elle comprend deux étapes dont la première, la désintoxication flash, associe la réflexothérapie, la difitopuncture et l’auriculopuncture. Cette séance dure environ 1h30mn et 85% des sujets traités arrêtent complètement le tabac ou l’alcool. La deuxième étape, la désintoxication progressive, associe la psychocybernétique et l’hypnose. C’est une étape à forte empreinte psychologique et qui nécessite six à dix séances selon la capacité du sujet à assimiler les orientations suggérées par les médecins.

Toute personne intéressée par cette réduction peut se renseigner aux numéros 033 11 634 21 ou 032 46 337 39 ou s’adresser directement au siège de la SLMT Lot IIF 2 Fitroafana Mandrosoa-Ivato.

Fibre optique à Mada , rêve ou réalité ?


La liaison par fibre optique se fait attendre. Des divergences de points de vue au sein du consortium ralentissent l'aboutissement du projet. La connexion internationale avec la fibre optique ne se fera pas de sitôt. Les négociations autour du projet avec l'Eastern African Submarine System (Eassy) traînent et provoquent un retard sur le calendrier des travaux.
Le fonds nécessaire à la mise en oeuvre du processus de mise en place n'est pas encore entièrement réuni. A un certain moment, des pays comme le Kenya ou l'Afrique du Sud ont manifesté leur volonté de se retirer du consortium. « Dans ce cas, la connexion ne s'effectuera pas l'année prochaine, comme le stipule le calendrier initial », explique un opérateur du secteur des télécommunication.
Le représentant de la partie malgache au sein de cette structure s'est pourtant déja acquitté de sa part. La société Telma débloqué près de 10 millions de dollars pour le projet.
D'un autre côté, les autorités malgaches se sont lancées dans un autre projet de connexion avec l'île de La Réunion. « Il constituera une solution le cas échéant », fait savoir un responsable ministériel.
Interconnexion
Les membres du consortium de l'Eassy ont signé en mars un accord avec Alcatel-Lucent pour l'installation du réseau optique sous-marin dans la région de l'Afrique de l'Est.
En fait, l'Eassy est un projet mis en place par
22 opérateurs des télécommunications dans les régions de l'Est et du Sud de l'Afrique, ainsi que des opérateurs internationaux. La mise en œuvre du projet est prévue pour la fin 2008 et le coût total du projet excèdera les 230 millions de dollars. De plus, grâce à l'interconnexion avec d'autres systèmes de câbles sous-marins au Nord et au Sud, ce projet créera une passerelle internationale primordiale pour le développement économique de la région.
Le réseau sous-marin Eassy parcourra près de
10 000 km pour relier huit pays, du Soudan à l'Afrique du Sud, en passant par Djibouti, la Somalie, le Kenya, la Tanzanie, Madagascar et le Mozambique. Ce projet marque une étape majeure dans le développement de l'infrastructure de communication africaine.

Jean Marc Kumba impliqué dans les sombres affaires de kidnapping ?


Epilogue du procès kidnapping, hier, avec un verdict de 15 ans de travaux forcés pour les principaux auteurs encore en vie. Une sentence qui concerne notamment Norbert Ramandiamanana alias Lamà, Djaffare Younousse, Rasolonaivo Andry dit Pika.

Ce trio qui a terrorisé les «Karana» à l’époque, est également frappé d’une interdiction de séjour dans les provinces pendant une durée de cinq ans. La cour criminelle a décerné un mandat d’arrêt à l’encontre de Lamà, toujours en cavale depuis déjà trois ans. Durant les quatre jours d’audience, il y a eu des révélations à la barre. Les langues se sont déliées durant les auditions et les plaidoiries. A l’instar de Jean Marc Koumba, l’ancien garde du corps présidentiel qui fut l’un des noms cités par les ravisseurs.

Révélation

Marqué visiblement par les deux ans passés à Tsiafahy, il a décidé de briser la loi de l’omerta et désigné le célèbre «body guard» comme étant le fournisseur des moyens ayant servi au kidnapping. Mais faute de preuve tangible, sa révélation a été assimilée à une affirmation gratuite, même si le ministère public semble en avoir tenu compte dans son réquisitoire. Le doute persiste donc quant à l’implication de Koumba dans cette histoire, quoique certains observateurs ont vite fait, à tort ou à raison, de lier son expulsion «manu militari» à cette affaire (au propre comme au figuré) de kidnapping qui implique une quarantaine de personnes.

Liberté

Accusées d’«avoir facilité et assisté les ravisseurs au cours de leurs activités criminelles et de leur avoir porté assistance pour leur fuite et leur cachette», ces individus ont été frappés de 30 mois d’emprisonnement ferme. Ce qui équivaut à une mise en liberté, la plupart ayant déjà consommé deux ans de détention provisoire. Autrement dit, fin de la série noire, hier, pour la famille des ravisseurs et les autres présumés complices. Ce qui n’est pas le cas pour les forces de l’ordre. Ils ont encore à traquer des têtes dont Lamà ainsi que le dénommé Randrianarison Martial dit Dadamaro et un autre nom encore inconnu du public alors qu’il a bien participé à l’aventure.

Il y aurait eu une tentative de retirer la photo de la circulation à l'AFP. Des accusations démenties par la directrice du service photo, Marielle Eudes, qui affirme qu'"il n'a jamais été question de retirer la photo". "Pour moi, c'est une photo ordinaire de sortie de conseil des ministres, affirme-t-elle, il n'y a eu ni pression, ni autocensure."

Sarko écrit à sa maitresse au cours d’un conseil des ministres !!!




Le magazine Choc (édité par la Société de conception de presse et d'édition, SCPE, groupe Lagardère) a décidé de ne pas publier un article comportant une photo de Nicolas Sarkozy, prise par l'AFP, sortant du conseil des ministres du 12 septembre avec un courrier manuscrit sous le bras. Agrandi par la rédaction de Choc, ce courrier, écrit par une femme selon le bimensuel, comportait un mot doux : "J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis une éternité et tu me manques. Jeudi on part faire notre virée à Essaouira pour mon [illisible]. Mais j'aimerais bien réussir à te voir la semaine ou le week-end suivant. Millions de Besitos." De quoi alimenter des rumeurs...

Est-ce une censure ? "Absolument pas", répond Christophe d'Antonio, rédacteur en chef de Choc. "Nous avions récupéré la photo. N'ayant pas trouvé l'auteure de ce mot, nous avons décidé de ne pas publier l'article et la photo. Je n'avais d'ailleurs pas validé le texte accompagnant la photo", explique-t-il.

PRÉCÉDENTS DANS LE GROUPE LAGARDÈRE

"La décision a été prise avec Marie-Laurence Vieillard, directrice de la rédaction, et Gérard Ponson, directeur, mais en aucun cas avec l'actionnaire qui ne découvre Choc qu'une fois sorti dans les kiosques", ajoute-t-il. "Nous savions le samedi matin que ça ne serait pas dans le journal qui partait à l'imprimerie le samedi soir", poursuit-il. "Cette photo nous a amusés car on se disait : Nicolas Sarkozy lit le courrier de sa maîtresse pendant le conseil des ministres", poursuit Christophe d'Antonio.

Le site Bakchich, qui a révélé l'information mercredi 26 septembre, écrit, malgré les dénégations de Choc : "Bakchich maintient l'intégralité de ce qui a été écrit, à savoir que l'article prévu a été zappé au dernier moment du chemin de fer du journal destiné à l'imprimerie."

Le doute s'explique par les précédents qu'a connus le groupe Lagardère. En mai, la non-publication par Le Journal du dimanche d'un article sur le fait que Cécila Sarkozy n'ait pas voté au second tour de l'élection présidentielle a suscité des interrogations. Dans Paris Match, la disparition des bourrelets présidentiels a également posé question. Il y a plus d'un an, Alain Genestar a été évincé de la direction de Paris Match pour avoir publié une photo à la "une" de Cécilia Sarkozy aux côtés du publicitaire Richard Attias. Les sociétés de journalistes des rédactions des journaux du groupe Lagardère se sont dit vigilantes face à ces intrusions.

Une journée inoubliable ce 15 Août 2007


Organisateurs : Yves et Mikey
Vidéo : Yolande.

Wednesday, September 26, 2007

Du nouveau sur la fiscalité à Madagascar


« L’Etat a décidé de supprimer voire fusionner la moitié des impôts qualifiés de nuisances, réduits au nombre de 14 contre 28 auparavant », a déclaré Anthony Ramarozatovo, Directeur Général des Impôts lors de sa rencontre avec les membres du Groupement des Entreprises de Madagascar hier à l’hôtel Colbert. En outre, ce système sera non seulement clarifié mais aussi simplifié au bénéfice de tous les contribuables.

Relation de confiance

Les opérateurs ont fortement loué cette bonne incitation et amélioration de l’environnement des affaires, créant en même temps une relation de confiance avec le secteur public. En effet, parmi les taxes à supprimer, on peut citer entre autres la Taxe Professionnelle (TP), la taxe de véhicule de tourisme des sociétés, la Taxe Forfaitaire sur le Transfert (TFT), l’impôt de licence sur les boissons alcooliques. Les établissements touristiques sont concernés par la suppression de ce dernier et non pas les épi-bars. Les opérateurs locaux pourront commander des prestations de services à l’extérieur sans être acquittés de la TFT évaluée entre 5 à 10%. En outre, l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers et dividende ainsi que les droits d’accise frappant certains produits et matières premières dont les mines et la taxe de publicité foncière (TPF), seront également éliminés. « Nous pouvons désormais mettre des terrains comme garantie à l’emprunt bancaire car la TPF jugée trop élevée sera supprimées », témoigne Dominique Andréas, exportateur de produits locaux.

Les citoyens bénéficiaires

Par contre, l’IBS, IRNS et l’IRSA seront fusionnés en impôt sur le revenu. Et le taux d’imposition sera le même pour toute personne physique ou morale, a évoqué le Directeur Général des Impôts. Quant aux salariés, le seuil d’imposition sera relevé à Ar 250.000 contre Ar 150.000 afin que les bas salariés puissent profiter de leurs revenus. Cette réforme du système fiscal profite également aux citoyens dans leur vie quotidienne. En effet, certains impôts comme le droit d’enregistrement et le droit de succession seront éliminés. D’autres opérateurs réclament, par contre, la révision des impôts locaux qui se multiplient au niveau des collectivités décentralisées. Par ailleurs, les procédures de réglementation fiscale seront facilitées, pour ne citer que la mise en place d’un système de déclaration d’impôt en ligne sur le site de cette direction des impôts. Bref, la suppression de ces 14 impôts de nuisance n’affecte en rien les recettes fiscales de l’Etat, a précisé Anthony Ramarozatovo. Ce qui est sûr, celle-ci sera rattrapée ailleurs via l’élargissement de l’assiette.

Tuesday, September 25, 2007

Une émeraude malgache de 536kg exposée à l'île de La Réunion


Est–ce vraiment une émeraude ou un béryl vert ? Le doute s’installe au niveau des autorités publiques concernant le bloc de pierre brute présenté dans sa gangue naturelle pesant en totalité 536 kg, qui a été exposé à La Réunion et publié par les média locaux.

Une délégation composée des représentants des trois ministères, à savoir les Mines, les Finances et les Affaires Etrangères se rendra prochainement dans cette île voisine en vue d’une contre-expertise de ce produit minier. « Des laboratoires malagasy et française travailleront en partenariat pour effectuer ces analyses », a annoncé le ministre des Mines, Donat Andriamahefaparany, hier, lors d’un point de presse.

Des investigations ont été faites, au sein de la douane réunionnaise, via le Consul de Madagascar à La Réunion. La déclaration de cette autorité a révélé que la pierre brute encore enchassée dans sa gangue naturelle serait un « béryl vert », soit une pierre ornementale et non pas une pierre précieuse, d’une valeur de l’ordre de 30 000 euros. « Effectivement, une inclusion de béryl vert d’une même quantité est sorti de la Grande île via une expédition par avion le 27 août 2007 », a souligné le ministre de tutelle. Le certificat de conformité de ce produit minier a été établi le 22 août 2007. Sa délivrance relève de la compétence de la direction des Mines s’il s’agit de pierre industrielle et ornementale. Par contre, l’exportation de toutes pierres précieuses doit toujours passer par des analyses laboratoires et le « guichet unique d’exportation ».

Est–ce vraiment une émeraude ou un béryl vert ? Le doute s’installe au niveau des autorités publiques concernant le bloc de pierre brute présenté dans sa gangue naturelle pesant en totalité 536 kg, qui a été exposé à La Réunion et publié par les média locaux.


Notons que la pierre brute d’un poids de 536 kg est actuellement placée sous haute surveillance à La Réunion. La contre-expertise confirmera si ce conglomérat est réellement constitué d’émeraude brute ou de béryl vert. « Si le résultat est positif, l’Etat négociera avec le gouvernement français pour son rapatriement étant donné qu’il s’agit d’un patrimoine national malagasy », a précisé le ministre Donat Andriamahefaparany. Par ailleurs, des sanctions seront prises contre les responsables et complices concernés par l’expédition de cette pierre précieuse, y compris l’exportateur qui a déjà été identifié, conformément à la législation en vigueur, a-t-il rajouté. En effet, il pourrait s’agir d’une fausse déclaration sur tous les papiers concernant ce produit minier exposé à La Réunion.

Cette pierre qui nous fascine.

Les émeraudes sont des pierres précieuses douées d’un véritable pouvoir de fascination. Elles sont dotées de la couleur verte la plus soutenue, la plus brillante que l’on puisse imaginer : le « vert émeraude ». Elles comportent des inclusions et pourtant, les très belles émeraudes de très haute qualité atteignent des prix supérieurs à ceux du diamant.

L’appellation « émeraude » vient du français « esmeraude » qui vient lui-même, en passant par le latin, d’une racine grecque « smaragdos » qui signifie tout simplement « pierre précieuse verte ». Il y a d’innombrables histoires d’aventures où cette superbe pierre précieuse joue un rôle. Les anciens Incas et les Aztèques, en Amérique du Sud, où, aujourd’hui encore, on trouve les plus beaux spécimens, vénéraient l ‘émeraude qu’ils considéraient comme une pierre sacrée.
Toutefois, les sites sans doute les plus anciens qui nous soient connues se trouvent près de la Mer Rouge. Ces mines de pierres gemmes étaient déjà en exploitation sous les Pharaons égyptiens entre 3000 et 1500 avant notre ère. Elles furent fameuses sous le nom de « Mines de Cléopâtre ». Elles étaient déjà épuisées quand elles furent redécouvertes.

Il y a des siècles, dans les Veda, anciennes écritures sacrées de l’hindouisme, il y avait des informations écrites concernant la pierre verte, fort prisée et son pouvoir de guérison des malades.
« L’émeraude porte-bonheur » lisait-on ou encore « l’émeraude renforce votre bonne santé ». Il n’est donc pas surprenant que les trésors des Maharadjahs et Maharanis de l’Inde aient recelé de merveilleuses émeraudes. L’une des plus grandes au monde est l émeraude dite « du Grand Moghols ». Découverte en 1695, elle pèse 217,80 carats et mesure environ 10 cm. de haut. L’une de ses faces est couverte de textes de prières. Une autre comporte des ornementations florales foisonnantes, gravées dans la matière. Cette émeraude de légende fut vendue aux enchères à Londres, par Christie, pour 2,2 millions de dollars U.S A Elle fut acquise anonymement.

L’émeraude a toujours été objet de convoitise, et ce, depuis les temps les plus reculés. C’est pourquoi quelques-unes des plus fameuses peuvent être à la fois contemplées et admirées dans certains musées et chez certains collectionneurs. Par exemple le Musée d’Histoire Naturelle de New York possède non seulement une coupe en émeraude, jadis, propriété de l’Empereur Jehingar, mais aussi un cristal d’émeraude de Colombie de 632carats. La Banque de Bogota a, dans ses collections, pas moins de cinq émeraudes pesant de 220 à 1.796 carats. De même, dans les trésors de l’Etat iranien, on conserve quelques émeraudes superbes, parmi lesquelles celles qui font partie de la tiare de l’ex-Impératrice Farah.

Et maintenant, un dernier conseil pour l’achat d’une émeraude : à la différence du diamant qui brille,

même quand il pèse moins d’un carat, en matière de pierres de couleur, il vaut mieux privilégier une dimension supérieure. Il existe de merveilleuses pièces de joaillerie serties de petites pierres de couleur mais elles ne servent que d’attribut ornemental. L’émeraude, comme bien d’autres pierres de couleur, ne fera, au mieux, montre de sa brillance que dans des grosseurs plus importantes. Il dépend de vos préférences personnelles et aussi de vos possibilités financières de savoir quelle va être la grandeur de votre superbe émeraude. Les émeraudes de grande dimension et de haute qualité sont vraiment rares. Dans ce cas particulier, le prix d’une émeraude, de qualité supérieure, sera plus élevé que celui d’un diamant de même dimension et de même poids. Mais, tout compte fait, une émeraude est une pierre précieuse qui possède un pouvoir de fascination sans égal.

20.000.000 de dollars

Béryl vert ou émeraude. Effectivement, une pierre de couleur verte de 536 kilos est exposée dans un musée de la Réunion. D’après les informations fournies par les médias réunionnais, il s’agit de pierres précieuses, en l’occurrence de l’Emeraude, provenant de Madagascar, placée actuellement sous haute surveillance. Hier, lors d’une conférence de presse, le ministre des Mines, Donat Andriamahefaparany a précisé l’existence de cette pierre. D’après ses propos, l’exportation du béryl vert a été déclarée auprès du ministère. Étant donné que c’est une pierre industrielle, le certificat de conformité a été délivré par la direction régionale du ministère le 22 août dernier. La valeur sus-mentionnée s’élève à 30 000 euros. Si c’est de l’émeraude, qui est une pierre précieuse, ce montant est de loin ce qu’elle vaut. En fonction de la qualité, le prix du gramme peut s’afficher entre 50 à 200 dollars. Et, selon les estimations 30 à 40% de ce bloc est constitué d’émeraude ou de béryl.

Possible rapatriement

De même, du côté des douanes françaises, les formalités ont été aussi respectées. Le béryl vert a été bel et bien déclaré, et la déclaration fut avisée le 27 août dernier. Or, la presse réunionnaise a divulgué que cette pierre a été exposée depuis maintenant six mois. « Toutes les informations doivent être justifiées » a souligné le ministre.
Par ailleurs, il a souligné qu’une délégation malgache composée des techniciens de son ministère, des ministères des Finances et du ministère des Affaires étrangères partira très prochainement, juste après l’aval des services douaniers français sur les lieux. L’objet de sa mission étant de procéder à une contre-expertise et de confirmer si c’est bel et bien de l’émeraude.
Au cas où les déclarations seraient fausses, l’Etat malgache va entamer des négociations politiques avec les autorités françaises afin que ce bloc de pierre soit rapatrié, car une émeraude de 100 kilos demeure une pierre rare, un patrimoine. En fait, des laboratoires français y seront aussi présents pour éviter les contestations.
De plus, tout individu concerné par cette affaire serait sanctionné par la Loi. Les informations afférentes à la provenance de la pierre sont en cours d’étude. À souligner que la société qui l’a exportée est connue. Dans le cas contraire, l’affaire serait classée. Toutefois, les efforts du ministère pour formaliser le secteur et abolir l’exportation illicite de pierres précieuses seront renforcés.


Le marché public à Madagscar

Polémique autour du paiement des factures des prestataires de services durant les Jeux des îles de l'océan Indien. Hier, une vingtaine de chefs d'entreprises ayant effectué les travaux de construction des infrastructures sont venus au siège du Comité d'organisation des Jeux des îles (Coji) à Ampefiloha.
Un mois après la fin des jeux, ils ont réclamé le paiement de leurs factures. « Pour gagner du temps, nous avons assumé entièrement le financement des travaux et le Coji a promis de payer nos factures dès la fin des jeux », explique un des chefs d'entreprises présents, hier.
Procédure administrative
De son côté, le Coji explique la cause de ce retard par les exigences de la procédure administrative. « Comme dans tout marché public, il y a des démarches à respecter. En outre, nous attendons à l'heure actuelle le déblocage des fonds prévus pour ces travaux », précise Théophile Rakotoarimanana, directeur administratif et financier du Coji.
Les arriérés pour les infrastructures sont estimés à 3 milliards ariary. A ce chiffre s'ajoutent encore les autres impayés relatifs à d'autres prestations de services comme le transport ou la restauration. D'après les informations fournies par le Coji, les entreprises ayant eu les infrastructures en charge n'ont perçu jusqu'à maintenant aucune avance, tandis que celles qui ont assuré la restauration en ont déjà encaissé 75%. « Les diverses indemnités – commes celles des hôtesses– par contre, sont déjà totalement réglées », assure Théophile Rakotoarimanana.
Le transport présente des aspects particuliers. 600 voitures, au total, ont été mobilisées durant les jeux. Six prestataires de services ont signé des contrats avec le Coji. Ces prestataires, qui ont déjà perçu 50% de leurs factures, ont ensuite engagé des sous-traitants.
Selon la loi, le Coji dispose encore de onze mois avant sa dissolution pour régler ses problèmes.

Le marché de l'automobile à Madagascar



“Le marché des voitures neuves à Madagascar est un marché restreint”, a déclaré hier Frédéric Schaffner, président du Groupement des concessionnaires automobiles de Madagascar (GCAM) et PDG de la société Materauto, lors de la présentation du Salon de l'Auto 2007. Le Groupement cumule 90 % de la vente totale de voitures neuves à Madagascar et son chiffre d'affaires était de l'ordre de 200 milliards d'ariary en 2006.

Même si ce marché est restreint, il est quand même en progression, a-t-il ajouté. De 1.500 voitures neuves vendues annuellement par les concessionnaires il y a 3 à 4 ans, en 2006, on arrive à 2.500 voitures. Toutefois, on est encore bien loin des résultats de l'île voisine de La Réunion où environ 25.000 voitures neuves par an sont vendues sur le marché.



Un marché concurrentiel

C'est également un marché très concurrentiel : le marché est restreint en nombre d'unités vendues annuellement alors que toutes les marques mondialement connues sont représentées sur place. Compte tenu de l'offre, la concurrence est très forte.

Le marché de voitures neuves est dominé par la vente de voitures utilitaires (85 % du total des ventes), particulièrement les pick-up (70 % de la vente de voitures utilitaires).Cette progression a évidemment des effets positifs sur le parc automobile de la Grande île. Si en 2003, la proportion de voitures neuves dans le parc automobile national était de 10 %, en 2006, les voitures neuves en constituait le 1/3.

La relance de la vente de voitures neuves est imputable à la mise en place de nouveaux cadres juridiques qui permettent plus facilement aux concessionnaires automobiles de récupérer les voitures vendues à tempérament (crédit bail…) en cas d'insolvabilité du client.

Que de souvenirs en si peu de temps !!

Friday, September 21, 2007

Logiciel Sarkozy 1.0

Objet : Réclamation

Monsieur, Madame,

Il y a quelques jours, j'ai changé ma version Chirac 2.0 par la version Sarkozy 1.0 et j'ai noté que le programme a lancé une application inattendue appelée maintenant_vous_allez_vraiment_en_chier 1.0 qui a considérablement réduit les performances de mon processeur. Dans la notice, cette application n'était pourtant pas mentionnée.

De plus, Sarkozy 1.0 s'installe dans tous les autres programmes et se lance automatiquement lors du lancement de n'importe quelle application, parasitant l'exécution de celles-ci. Des applications telles que liberté-d-expression 8.9 ou vivre-ensemble 3.2 ne fonctionnent plus.

De plus, des programmes occultes (virus ?) nommés Folie Furieuse 11.5, démagogie 7.0 et Autoritarisme 9.5 se lancent de temps en temps et soit plantent le système, soit font que Sarkozy 1.0 se comporte de façon totalement inattendue.

Je n'arrive pas à désinstaller ce programme ce qui est très embêtant, surtout quand j'essaye d'exécuter l'application joie_de_vivre 8.2. Par exemple, la commande : /service_public.exe ne fonctionne plus.

D'autres utilisateurs de Sarkozy 1.0 m'ont fait part de l'existence d'applications telles que t'as_tes_papiers 6.0 et allez_zou_charter_bamako version 3.4 liées à l'utilisation de Sarkozy 1.0 sur certains processeurs.

J'envisage de revenir à la version Chirac 2.0 que j'avais avant, mais cela à l'air très compliqué.

Que faire ?

Un utilisateur démoralisé.

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REPONSE :

Cher Monsieur,

Votre plainte est très fréquente chez les utilisateurs de Sarkozy 1.0, mais elle est due le plus souvent à une erreur de conception de base.
Beaucoup d'utilisateurs passent de leur version Chirac 2.0 à Sarkozy1.0 en pensant que Sarkozy 1.0 n'est qu'un programme d'utilitaires et de divertissement.

Cependant, Sarkozy 1.0 est bien plus que cela, il s'agit d'un SYSTEME D'EXPLOITATION COMPLET conçu pour gérer TOUTES vos applications. Il est entendu que le retour à Chirac 2.0 est impossible.

Si vous décidez de conserver Sarkozy 1.0, vous attendrez 5 ans normalement, avant de changer pour un système d'exploitation plus satisfaisant et performant.

Pour ce qui concerne les programmes Démagogie 7.0 ou Autoritarisme 9.5, ce sont des programmes d'ancienne génération utilisés sous NB ou Vichy.1940, qui aujourd'hui connaissent des problèmes de compatibilité. Des mises à jour de République_Française bientôt téléchargeables devraient permettre de résoudre le problème.

Evitez d'utiliser les touches Echap et Suppr trop souvent sous Sarkozy1.0, vous risquez de lancer des applications néfastes comme C:/coup_de_matraque_dans_la_gueule.exe ou C:/ prison_ferme.exe. Pour plus d'info consultez notre site:" sarko_ADN.fr"

Il vous faudra de plus lancer manuellement la commande C:/allô-c-est-pour-dénoncer.exe ou manifestation_de_soutien-ump.exe pour rendre le système stable.

ATTENTION : Il va sans dire que les déceptions lors de l'utilisation de votre outil vont être nombreuses, d'autant plus que le produit n'est plus remboursable une fois l'emballage ouvert.

Cordialement,
le SAV informatique.

Des "taxi be" pour des grands investisseurs etrangers

Irréversible. La réforme du transport urbain se précise. Les propriétaires des véhicules réservés au transport en commun (les taxi-be) doivent s'attendre à des décisions de la part des autorités.
Cependant, aucun responsable de la Commune
urbaine d'Antananarivo (Cua) n'ose encore se prononcer directement. Le sujet est presque tabou car aucune des personnes interrogées ne veut l'aborder. « Cette question n'est pas de notre ressort. La CUA a sa propre organisation », déclare Deramanana Andrianarisoa, représentant des transporteurs au sein de l'autorité de transport terrestre.
Vétusté des taxi-be
Or, le premier magistrat de la ville d'Antananarivo, Hery Rafalimanana et le président de la République Marc Ravalomanana, étaient du même avis lors de la réunion du conseil d'administration du « Metropolis » qui s'est tenue à l'hôtel Hilton, en début de semaine.
Les deux personnalités ont évoqué la nécessité d'une réforme du transport urbain, sans pour autant donner des précisions. On se rappelle aussi qu'un investisseur étranger s'est dit prêt à constituer un parc automobile opérant dans le domaine du transport urbain, lors d'une rencontre organisée par la Cua et le ministère des transports, il y a quelques mois.
La vétusté des taxi-be suscite des critiques depuis des années. La loi exige, en effet, que seuls les véhicules âgés de moins de 15 ans soient habilités à assurer le transport en commun. Or, elle est difficile à appliquer.
Outre les taxi-be, la circulation des tramways a été également abordée aussitôt après les journées du «Metropolis». Bien que le projet tarde à être mis en œuvre, ses initiateurs croient en sa réalisation.
« Beaucoup de grandes villes de la planète utilisent encore ce moyen de transport », raconte une autorité au sein de la CUA. La personne se réserve cependant de préciser le politique générale de la Cua pour sa mise en place. D'autant plus que le poste de directeur des Transports de la Cua est encore vacant. Le titulaire a été limogé il y a quelques jours.
La mondialisation dans le domaine des transport est elle en train de fagociter tous ces braves pères de famille, propriétaires des vieux taxi-be?

Thursday, September 20, 2007

On ne dira plus CELTEL mais ZAIN

La société de téléphonie mobile Celtel Madagascar se prépare à quelques changements. Elle devra suivre les nouvelles directives décidées par sa maison mère, le groupe koweïtien MTC.
Depuis la semaine dernière, MTC a uniformisé sous le nom « Zain » l'ensemble de ses filiales, opérant dans la téléphonie mobile, implantées dans la région du Moyen Orient. Logiquement, Celtel international, présent dans 14 pays d'Afrique dont la Grande île, adoptera aussi ce changement. « Celtel Madagascar deviendra Zain Madagascar et effectuera un rebranding. Mais le moment de ce changement dépend de la décision de notre maison mère », explique Serge Andrianaivoravelona, responsable de la communication au sein de Celtel Madagascar.
Opérateur unique au Koweït en 2003, MTC représente aujourd'hui 32 millions de clients à travers le monde avec près de 13 000 employés et 21 filiales fournisseuses de téléphonie mobile dans 21 pays d'Afrique et du Moyen Orient.

Tuesday, September 18, 2007

24 juillet 2007 la famille s'agrandit

La toute dernière de Jean Yves et Vololona

Bienvenue Alicia Lovatiana

Cela en vallait-il vraiment le coup ?

Des coups de feu à Besarety. Un père de famille y a fait l'objet d'une attaque à main armée, hier vers 8 heures du matin. L'homme venait de ramener ses enfants à l'école quand des bandits l'ont attaqué. Il a reçu une balle à la cuisse et une au dos. La fusillade s'est produite juste au niveau de la bifurcation menant vers le Centre hospitalier de Soavinandriana.
«La victime était à bord d'une voiture Golf en provenance de Soavinandriana quand, profitant de l'embouteillage, quatre bandits se sont approchés de son auto, raconte un témoin. Tout d'un coup, un des bandits a tiré dans la cuisse de la victime.»
Les malfaiteurs avaient pour cible le collier en or massif suspendu autour du cou du père de famille. «Ce serait le mobile même de l'acte, parce qu'ils avaient essayé de l'arracher avant d'ouvrir le feu», ajoute un autre témoin.
N'ayant pas réussi à subtiliser le bijou, les malfaiteurs ont rebroussé chemin. La victime a alors pris la décision de poursuivre ses agresseurs à pied, malgré sa blessure. Malheureusement, il n'a pas pu aller loin. S'étant rendu compte que le père de famille les a pris en chasse, les bandits ont de nouveau tiré sur lui. Touché au dos, il s'est effondré par terre.
«C'est à ce moment que des passants et des habitants du fokontany sont venus au secours de la victime», raconte un commerçant de la rue. Grièvement blessé, le père de famille a été évacué d'urgence au Centre hospitalier de Soavinandriana.
Il a failli perdre stupidement sa vie, alors que ses agresseurs ont fait chou blanc.

Une grande première à Majunga

C' est la première fois dans l’histoire de natation à Mahajanga, même à Madagascar, qu’une personne ose traverser la mer qui relie la ville de Katsepy à Mahajanga à la nage, en sachant que seuls les bacs , les vedettes et le requins traversent quotidiennement cette passe.
Cette fois, avec le grand partenariat de Celtel Madagascar, un homme âgé de 26 ans, nommé Marc Ternier a voulu concrétiser son défi. Il a donc relié à la nage la ville de Katsepy et Mahajanga. Le départ était donné à onze heures trente et son arrivée chronométrée à treize heures trente une minute quarante neuf secondes. Marc Ternier a donc parcouru cette distance de 15 km environ en 2h 01mn 49s. A signaler qu’au départ, il y avait sept accompagnateurs pour tenter la chance avec Marc Ternier. Mais il est le seul à arriver sans problème.

Avant le défi, Marc Ternier a annoncé de le faire en 4 heures de temps. Mais , il était arrivé deux heures avant. Il a utilisé le style crawll et ne s’est arrêté que deux fois (en 8s) en buvant de l’eau sucrée en restant toujours dans la mer.
Selon son entraîneur, Winceslas Randrianasolo, Marc Ternier avait voulu tenter ce défi, il y a trois ans. Mais il lui aurait conseillé de le bien préparer d’abord. D’ailleurs, il a bénéficié à plusieurs fois d’un entraînement à La Réunion. Seulement, le coût était trop élevé.Marc Ternier est membre du club de natation à Mahajanga depuis 1998. C’est un ancien élève marin et maintenant il attend son embarquement dans un grand bateau de long courrier. A l’issue de sa prouessse, Marc Ternier a déclaré : « Je suis très heureux et très touché de cet accueil chaleureux. Je voudrais faire connaître aux autorités que les jeunes Majungais sont très actifs mais on a besoin qu’on les soutiennent. Ce défi n’est qu’un premier pas. Et je vois déjà la relève ». Le chef d’Agence de Celtel Madagascar, Andry Rakoto, a souligné aussi que la compagnie qu’il représente est prête à aider les jeunes Majungais surtout pour le sport. Il les encourage alors de réaliser un défi comme celui de Marc Ternier.

Le RAMI devient un jeu très dangereux

Même entre amis, une partie de rami (jeu de carte) peut virer au drame. Un militaire, un soldat de 2e classe a arrosé les autres joueurs avec un fusil d’assaut, tuant trois personnes sur le coup.

Vendredi, vers le début de l’après-midi, le militaire et ses amis ont commencé une partie. Pour une raison non encore élucidée, il s’est mis hors de lui et s’en est pris aux autres joueurs, en les invectivant et les insultant copieusement. Mais une simple discussion s’est avérée inefficace pour ramener à la raison le militaire, dont le taux d’alcool dans le sang était suffisamment élevé. Une vive altercation et une empoignade s’ensuivaient. Devant l’inégalité des forces, le militaire a quitté les lieux pour revenir quelques minutes plus tard, avec un Kalachnikov à la main.

A bout de nerf, il a appuyé sur la détente pour arroser ses «adversaires» avec le fusil d’assaut. Du coup, trois personnes ensanglantées, dont deux hommes de 40 et 50 ans, ainsi qu’une femme de 40 ans, ont git par terre et meurent sur le coup. Quelque part dans le même endroit, une autre femme de 63 ans, en entendant la nouvelle, annonçant la mort des membres de sa famille a subi un arrêt cardiaque. Les gendarmes ont trouvé sur le militaire deux chargeurs munis respectivement de 30 et 17 cartouches.

«L’on ignore pour le moment s’il a utilisé les 13 autres munitions durant les tirs nourris, un chargeur contenant 30 balles», a-t-on indiqué auprès de la gendarmerie.

L’on a appris que le militaire a été transféré et gardé à la gendarmerie de Miarianarivo.

Monday, September 17, 2007

Bahamas c'est définitivement fini!!!

Monsieur Steeve Trumel passe enfin aux aveux.

Finies les illusions des Malgaches. 4 000 d’entre eux doivent désormais arrêter de rêver, car ils ne partiront pas aux Bahamas. Steeve Turmel, le consultant international chargé du projet de recrutement, a finalement tout avoué. Il a lu son communiqué de presse, hier, au ministère des Affaires étrangères à Anosy. C'était en présence de l’ambassadeur de Maurice, des secrétaires généraux des ministères de la Fonction publique, du travail et des lois sociales et celui de la Justice.
Dans cette lettre, le premier responsable reconnaît pour la première fois ses erreurs dans cette histoire qui a fait couler tant d’encre dans tout Madagascar et qui a suscité beaucoup d’espoirs. Mais mieux encore, il a promis de rembourser l’argent qu’il a soutiré aux 4 000 candidats retenus. Lauréat Solofoharinirina, secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du travail et des lois sociales, estime que près de 415 millions d’Ariary ont été collectés comme caution.
Désespoir

Pour les autorités malgaches, cette révélation est la fin de plusieurs jours de surprises et de contradictions. " Steeve Turmel s'est engagé à rembourser les cautions collectées. Il a d’ailleurs déjà contacté son banquier à ce sujet et demandé aux autorités malgaches d’ouvrir son compte gelé. Une demande qui sera approuvée vue la situation ", souligne Jacky Tsiandopy, ministre de la Fonction publique, du travail et des lois sociales.
Il ajoute que des mesures seront prises pour faciliter le paiement : " Nous ferons en sorte que plusieurs banques dans la capitale s'en chargent pour éviter la bousculade et la pression ".
Mais les comptes de Steeve Turmel auprès de la Justice ne sont pas encore réglés. " La poursuite judiciaire à son encontre continue ", affirme le ministre.
Même si ce recrutement aux Bahamas est enfin tiré au clair, il laisse des victimes. Alice Rafarasoa en fait partie. Cette femme âgée de 35 ans, retenue pour être cuisinière aux Bahamas, ne cache pas son désespoir après avoir dépensé Ar 250 000 pour les préparatifs des dossiers.
" S’il en est ainsi, aller aux Bahamas n’est pas mon destin. Mais je me réjouis que Steeve Turmel va nous rembourser, c’est tout ce qui compte ", conclut-elle.
Encadré

Encadré
Mea Culpa

Moi, Steeve Turmel, présente mes sincères excuses pour avoir induit en erreur bon nombre de gens à Madagascar pour travailler aux Bahamas. Dans cette affaire, hélas, je suis aussi une victime. Malgré tout, je m’engage à travers mon banquier à rembourser les cautions à tous ceux et à toutes celles qui les ont dûment payées. Je tiens aussi à préciser que ce chapitre " recrutement aux Bahamas " est clos et ce n’est plus à l’ordre du jour. Le calendrier pour le remboursement sera publié dans les journaux de la semaine prochaine à partir de mardi 25 septembre 2007.

La vache !!!!

ROSSY ETAIT DE RETOUR


Absent de la scène culturelle locale depuis 2002, après les événements politiques à polémique qui l'ont amené à s'exiler volontairement, Rossy annonce son retour. Discrètement d'abord, à travers un album DVD de 12 titres, intitulé “Ino vaovao” qui reflète les cinq années qui le séparent de son passé à sa nouvelle carrière. Mais c'est aussi un Rossy plus mature, moins engagé et plus professionnel qui s'apprête à revenir, histoire de remettre le feu dans la place.

“Je suis parti en France pour suivre une formation professionnelle, le contexte à l'extérieur exige des diplômes pour pouvoir contracter”, souligne Rossy pour expliquer son départ en mars 2002. Il a ainsi obtenu sa licence d'entrepreneur en spectacle. Il a participé à divers festivals, fait la tournée du Fihavanana avec Sareraka, et sorti l'album “Gasikara”. Ensuite, il a monté un projet visant à narrer des contes à des enfants, “I Manga”, à raison de trois dates par semaine pour 50 représentations, touchant 500 enfants à chaque apparition.



« Le faiseur de spectacles »

Car si on connaît de Rossy l'artiste, l'auteur-compositeur qui a créé des chapelets de tubes, on se souvient aussi de l'organisateur événementiel qui a fait rêver les Malgaches par des concerts, des spectacles, et surtout des cérémonies de grandes rencontres internationales, inégalables, qui s'imprègnent dans l'histoire du show biz pour encore très longtemps.

“On a organisé des grands événements, mais ce qu'on a fait était vraiment très amateur. On a eu de la chance parce qu'il n'y a pas eu d'incidents majeurs. Les scènes étaient instables, les lumières étaient mal placées et le décor en tissu pouvait facilement brûler… mais avec le recul, et maintenant que j'ai appris ce métier, je peux affirmer que ce qu'on peut faire sera encore plus grandiose. Et de toute façon, si on pouvait faire ça avec les moyens du bord, on ne peut que faire mieux”.

Cependant, Rossy n'a pas encore avancé de date pour un éventuel concert. Son bref passage au pays a surtout été un pont entre lui, sa famille et ses racines. Et même si l'accueil a été chaleureux, encourageant pour l'artiste, il n'ose pas encore se montrer. “J'ai déjà du mal à sortir de chez moi, la foule est en liesse et se précipite vers moi. Peut-être qu'il faudrait un régiment entier pour me protéger”, lance-t-il sur une note d'humour. En ajoutant que la reprise de ses titres par les jeunes chanteurs d'aujourd'hui l'a profondément touché.



Volontairement évasif sur les évènements de 2002, Rossy est pourtant revenu avec un message clair sur son départ et sur son bref retour au pays : «J’ai quitté Madagascar en mars 2002, je n’ai rien vu de la crise. Je suis parti sans aucun problème, je rentre aussi sans problème.» Un exil qui lui a laissé le temps de prendre du recul sur les cinq dernières années : «Je me rends compte qu’il y avait un fossé entre les rumeurs qui circulaient dans le pays et les choses qui se sont réellement déroulées.» Aujourd’hui, Rossy a fait un virage en épingle et laisse même un avant-goût d’un prochain Tapolaka Glady. En effet, pour le roi du bal kabôsy, «2002, c’est du passé. Sans regret !»

Et c’est aussi avec de nouveaux principes que Rossy entend continuer sa carrière : «Maintenant, je me consacre entièrement à mon métier d’artiste, ce pourquoi je suis fait.» Une nouvelle vision qu’il entend appliquer au pied de la lettre : «Je ne m’occuperai plus des autres. A une époque, j’étais partout. Les uns et les autres avaient des soucis, je me chargeais de leur trouver un avocat, je me débrouillais pour leur venir en aide. Et voilà qu’en 2002, je me retrouve seul, sans personne pour me prêter main-forte. C’est fini cette époque où je me donnais à fond pour les autres…»

Pour les fans, c'est le noir total. En 15 jours de présence au pays, Rossy est resté invisible. Le roi du Tapôlaky essaie de s'expliquer : "Pendant mon séjour au pays, il m'a été impossible de me montrer en public. Quand les gens me voyaient dans la rue, ils s'affolaient et voulaient me toucher".
Et puis, après deux semaines de cache-cache dans la capitale, un voyage à Analalava pour des raisons familiales et pour un tournage (d'une biographie, dit-on), Rossy se montre enfin en public, ou plutôt devant la presse. C'était hier dans la soirée, à l'Arabesque (ex-la Plage) à Betongolo.
C'était l'euphorie totale. Devant un parterre de sympathisants, d'artistes, d'organisateurs de spectacles, des membres de sa famille et de journalistes (toutes rubriques confondues : politique, économie, faits divers), Rossy a été accueilli en véritable star. Tout le monde a voulu se faire prendre en photo avec lui. La séance a duré environ une demi-heure.
Et puis est venue la grande nouvelle. Un nouveau Dvd intitulé “Ino vaovao ?” (Quoi de neuf?) regroupant onze morceaux sur des images datées de 1997, en passant par les tournées nationales depuis 2002, jusqu'au dernier clip sorti il y a quelques mois. Et là, c'est un voyage fascinant, avec surtout la glorieuse cérémonie d'ouverture des Jeux de la francophonie de 1997, quand le gigantisme du père de Tapôlaky glady a marqué à l'univers du spectacle à Madagascar.
Un concert en vue ? Oui, mais pas pour le moment. "Je suis en phase de pourparlers avec les “grandes personnes du pays", et ce ne sera possible que quand j'aurai l'esprit vraiment tranquille", a précisé Rossy. Tôt ce matin, l'artiste s'est envolé vers Paris.